La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a démenti dans un communiqué, vendredi, les informations reprises d’un rapport de pré-audit élaboré par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) concernant des normes de sécurité défaillantes à l’aéroport de Beyrouth.
La DGAC a expliqué que la visite effectuée par une équipe conjointe de l’OACI et de l’AESA à l'aéroport, entre le 12 et le 16 juin 2023, fait partie d'une mission de soutien coordonnée dans le cadre du programme «No country Left Behind». Un programme proposé par l'OACI en collaboration avec d'autres organisations pour soutenir ses pays partenaires.
La DGAC a précisé que le rapport de l'équipe conjointe a souligné «une pénurie de contrôleurs aériens à l'aéroport. Cela tout en expliquant que cette situation est devenue commune dans la plupart des aéroports mondiaux, à la suite de la pandémie de Covid-19 qui a entraîné une grave pénurie de personnel dans le secteur de l'aviation».
La direction a également affirmé qu’elle se prépare, en coordination avec l'OACI, à lancer un programme de formation de nouveaux contrôleurs. Celui-ci, a-t-elle indiqué, permettra de progressivement pallier le manque d'effectifs consécutif au départ de contrôleurs à la retraite.
En outre, elle a ajouté que les horaires de travail des contrôleurs aériens à l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth sont ajustés en fonction du volume de trafic aérien tout en veillant à maintenir les normes de sécurité de la navigation aérienne.
La DGAC a également souligné son engagement en faveur d’une application des normes de sécurité «les plus élevées adoptées dans les aéroports internationaux conformément aux recommandations de l'OACI».
Pour rappel, le site The National avait publié jeudi un article évoquant un rapport de pré-audit réalisé par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) mettant en lumière des mesures de sécurité inadéquates à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth.
Le site avait indiqué que le rapport «met en évidence des insuffisances dans les services de navigation aérienne (ANS) qui doivent être traitées de toute urgence», et que «ces lacunes ont été repérées au niveau du contrôle du trafic aérien, des communications, de la navigation, de la surveillance et des services météorologiques».
Lire aussi
Commentaires