Il est interdit d’être heureux à Beyrouth! Certains sont contrariés de voir une ville, ayant survécu à l’une des plus grandes explosions au monde, émerger des décombres en quelques années à peine et crier haut et fort: Je ne meurs pas!
Ceux qui suivent l’actualité sur les réseaux sociaux et certains sites Web ont certes été témoins de l’enthousiasme suscité par le concert d'Amr Diab, qui a émerveillé tous ceux qui y ont assisté ou en ont vu des extraits. L’on pourrait croire, pour un instant, que les fans d’El Hadaba, comme ils le surnomment, sont responsables de tous les maux politiques, sécuritaires et financiers au Liban.
Lors du concert, les chemises blanches ont quelque peu froissé certains militants et journalistes libanais, visiblement influencés par l’image des «chemises noires» que le Hezbollah tente d’introduire dans la culture libanaise et auprès de ses partisans. Ils ont accusé les fans enflammés d'Amr Diab d’être responsables de l’explosion du port, de l’effondrement politique et financier, et, selon certains intellectuels, du vide présidentiel et gouvernemental dans le pays!
Il n’est désormais plus acceptable de critiquer ainsi Beyrouth, la ville vivante. En effet, des campagnes toujours plus véhémentes sont lancées contre les participants, les organisateurs, la municipalité, voire la ville qui les a accueillis. Il est interdit d’être heureux à Beyrouth! Ils sont contrariés de voir une ville, ayant survécu à l’une des plus grandes explosions au monde, émerger des décombres en quelques années à peine pour crier haut et fort: Je ne meurs pas!
En paroles et en actes, Beyrouth ne mourra pas. C’est la ville de la fête et de la joie. Rebelle, elle accueille tous ceux qui la visitent. Elle, c’est Beyrouth, la femme, qui demeure, à vie, l’amante de ceux qui la visitent.
Après le concert d'Amr Diab, ceux qui y ont assisté se sont rebellés contre les critiques – élites et militants. Nous sommes venus nous réjouir au cœur de la capitale, aux côtés de notre star que nous n’avions plus vue depuis des années, disent-ils. Qu’est-ce qui vous dérange exactement?
Ces mêmes personnes qui ont manifesté dans les rues critiquent aussi l’ambiance des restaurants, des cafés,et des hôtels lorsqu’ils sont bondés. Elles critiquent par ailleurs la fréquentation des piscines, des clubs et des musées, ainsi que la musique et tout ce qui nous distingue des «chemises noires».
Elles-mêmes ont enfilé les «chemises noires» distribuées par les partisans de la Moumanaa depuis des années jusqu’à ce jour. Cloîtrées chez elles, elles ont baissé les bras. Elles commentent depuis leurs téléphones: nous lancerons des pierres à quiconque ose se réjouir!
Ceux qui suivent l’actualité sur les réseaux sociaux et certains sites Web ont certes été témoins de l’enthousiasme suscité par le concert d'Amr Diab, qui a émerveillé tous ceux qui y ont assisté ou en ont vu des extraits. L’on pourrait croire, pour un instant, que les fans d’El Hadaba, comme ils le surnomment, sont responsables de tous les maux politiques, sécuritaires et financiers au Liban.
Lors du concert, les chemises blanches ont quelque peu froissé certains militants et journalistes libanais, visiblement influencés par l’image des «chemises noires» que le Hezbollah tente d’introduire dans la culture libanaise et auprès de ses partisans. Ils ont accusé les fans enflammés d'Amr Diab d’être responsables de l’explosion du port, de l’effondrement politique et financier, et, selon certains intellectuels, du vide présidentiel et gouvernemental dans le pays!
Il n’est désormais plus acceptable de critiquer ainsi Beyrouth, la ville vivante. En effet, des campagnes toujours plus véhémentes sont lancées contre les participants, les organisateurs, la municipalité, voire la ville qui les a accueillis. Il est interdit d’être heureux à Beyrouth! Ils sont contrariés de voir une ville, ayant survécu à l’une des plus grandes explosions au monde, émerger des décombres en quelques années à peine pour crier haut et fort: Je ne meurs pas!
En paroles et en actes, Beyrouth ne mourra pas. C’est la ville de la fête et de la joie. Rebelle, elle accueille tous ceux qui la visitent. Elle, c’est Beyrouth, la femme, qui demeure, à vie, l’amante de ceux qui la visitent.
Après le concert d'Amr Diab, ceux qui y ont assisté se sont rebellés contre les critiques – élites et militants. Nous sommes venus nous réjouir au cœur de la capitale, aux côtés de notre star que nous n’avions plus vue depuis des années, disent-ils. Qu’est-ce qui vous dérange exactement?
Ces mêmes personnes qui ont manifesté dans les rues critiquent aussi l’ambiance des restaurants, des cafés,et des hôtels lorsqu’ils sont bondés. Elles critiquent par ailleurs la fréquentation des piscines, des clubs et des musées, ainsi que la musique et tout ce qui nous distingue des «chemises noires».
Elles-mêmes ont enfilé les «chemises noires» distribuées par les partisans de la Moumanaa depuis des années jusqu’à ce jour. Cloîtrées chez elles, elles ont baissé les bras. Elles commentent depuis leurs téléphones: nous lancerons des pierres à quiconque ose se réjouir!
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