Les dirigeants des Brics favorables à un élargissement
©(Photo de ALET PRETORIUS/POOL/AFP)
Réunis lors d'un sommet en Afrique du Sud, les dirigeants des Brics se sont déclarés ouverts à un élargissement du groupe. Une quarantaine de pays seraient intéressés pour intégrer l'organisation qui produit un quart de la richesse mondiale.

Les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg et désireux d'étendre leur influence, se sont unanimement dits ouverts à un élargissement du bloc mercredi, mais le choix des pays entrants et les conditions doivent encore être discutés.

"Nous sommes sur le point d'élargir la famille des Brics", a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa. "Tous les membres" soutiennent "pleinement" la proposition, s'est-il félicité avant une réunion avec ses homologues qu'il accueille jusqu'à jeudi.

Aucune précision n'a été donnée à ce stade pour savoir si le bloc choisira de nouveaux membres avant la fin du sommet ou si l'enjeu est limité à jeter les bases d'une extension. Pretoria doit en tout cas présenter une liste de "directives" pour l'entrée de nouvelles nations dans le groupe.

Une quarantaine de pays répartis à travers le globe ont demandé leur adhésion ou manifesté leur désir d'intégrer le "club des cinq", qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42% de la population du globe. Cuba, le Nigeria ou encore l'Iran sont notamment candidats.


Poids lourd économique du groupe, la Chine a clairement réitéré au sommet sa position en faveur d'un élargissement.

"Les Brics doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des Brics", a enjoint le président Xi Jinping.

Alliage hétéroclite de pays géographiquement éloignés et dotés d'économies à la croissance inégale, les Brics ont en commun leur revendication d'un équilibre mondial plus inclusif, en particulier au regard de l'influence des États-Unis et de l'Union européenne.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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