Le député des Forces du changement, Mark Daou, a apporté jeudi des éclaircissements sur l’accord délimitant la frontière maritime entre le Liban et Israël. Selon M. Daou, les négociations auraient dû se faire autour de la ligne 29 plutôt que la ligne 23. Par ailleurs, elles auraient aussi dû avoir lieu en même temps que la délimitation terrestre.
«On en paie désormais le prix à Ghajar et ailleurs. Les négociations ont servi les intérêts d’Israël sans résoudre les conflits au Sud. Nous aurions pu mettre la pression avant que les Israéliens ne se mettent à produire du gaz à Karish. Nous avons perdu cet atout dans les négociations. Actuellement ils produisent du gaz et en vendent alors que nous commençons à peine à forer», déplore M. Daou.
Invité de l’émission «Political Pulse» sur This is Beirut, le député d’Aley a évoqué l’entretien qu’il a eu, en compagnie d’autre députés de l’opposition, avec le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun sur les affrontements de Kahalé. Selon M. Daou, les députés ont demandé au général Aoun de clarifier certaines positions de l’armée concernant leur intervention lors du drame de Kahalé ainsi que d’autres incidents comme Aïn Ebel ou Tayyouné, où la prolifération des armes illégales du Hezbollah est toujours une source de litige.
Selon M. Daou, les munitions confisquées par l’armée à Kahalé sont actuellement en possession de l’armée dans une base militaire (non spécifiée).
M. Daou a également fait part de son point de vue sur l’initiative française concernant la présidentielle. Selon lui, la France fait un très bon travail et est actuellement le seul pays étranger activement engagé dans le dossier de la présidentielle. «La dernière intervention n’était pas des plus réussies (en référence à la lettre de Jean-Yves le Drian adressée aux députés), mais nous sommes reconnaissants de l’intérêt porté par la France». «Nous n’avons pas besoin de discuter des spécificités du président. Nous avons déjà notre candidat et avons prouvé avoir une majorité de 65 au Parlement.» M. Daou a aussi spécifié qu’il ne voulait aucun dialogue national avant l’élection d’un président.
Pour le député des Forces du changement, le catalyseur pour qu’une élection ait lieu serait que le Hezbollah et Amal se rendent compte qu’ils ne peuvent pas imposer leur candidat, Sleiman Frangié.
Concernant les évènements à Soueïda, en Syrie, Mark Daou précise que le régime de Bachar el-Assad est en train de perdre le contrôle économique même si la situation militaire est plutôt calme. L’argent qui venait de Russie et d’Iran n’est plus suffisant pour boucher le trou béant de l’économie syrienne. «La population de Soueïda ne fait pas confiance au régime et en contrepartie le régime ne lui donne pas la priorité.»
Mark Daou a conclu son entretien avec This is Beirut en parlant de sa position par rapport au «débat Barbie». Selon lui, le Liban est un membre fondateur de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le projet de loi qu’il a signé pour décriminaliser les «actes sexuels déviants» va dans ce sens.
Pour suivre l’intégralité de l’émission, cliquez ici.
«On en paie désormais le prix à Ghajar et ailleurs. Les négociations ont servi les intérêts d’Israël sans résoudre les conflits au Sud. Nous aurions pu mettre la pression avant que les Israéliens ne se mettent à produire du gaz à Karish. Nous avons perdu cet atout dans les négociations. Actuellement ils produisent du gaz et en vendent alors que nous commençons à peine à forer», déplore M. Daou.
Invité de l’émission «Political Pulse» sur This is Beirut, le député d’Aley a évoqué l’entretien qu’il a eu, en compagnie d’autre députés de l’opposition, avec le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun sur les affrontements de Kahalé. Selon M. Daou, les députés ont demandé au général Aoun de clarifier certaines positions de l’armée concernant leur intervention lors du drame de Kahalé ainsi que d’autres incidents comme Aïn Ebel ou Tayyouné, où la prolifération des armes illégales du Hezbollah est toujours une source de litige.
Selon M. Daou, les munitions confisquées par l’armée à Kahalé sont actuellement en possession de l’armée dans une base militaire (non spécifiée).
M. Daou a également fait part de son point de vue sur l’initiative française concernant la présidentielle. Selon lui, la France fait un très bon travail et est actuellement le seul pays étranger activement engagé dans le dossier de la présidentielle. «La dernière intervention n’était pas des plus réussies (en référence à la lettre de Jean-Yves le Drian adressée aux députés), mais nous sommes reconnaissants de l’intérêt porté par la France». «Nous n’avons pas besoin de discuter des spécificités du président. Nous avons déjà notre candidat et avons prouvé avoir une majorité de 65 au Parlement.» M. Daou a aussi spécifié qu’il ne voulait aucun dialogue national avant l’élection d’un président.
Pour le député des Forces du changement, le catalyseur pour qu’une élection ait lieu serait que le Hezbollah et Amal se rendent compte qu’ils ne peuvent pas imposer leur candidat, Sleiman Frangié.
Concernant les évènements à Soueïda, en Syrie, Mark Daou précise que le régime de Bachar el-Assad est en train de perdre le contrôle économique même si la situation militaire est plutôt calme. L’argent qui venait de Russie et d’Iran n’est plus suffisant pour boucher le trou béant de l’économie syrienne. «La population de Soueïda ne fait pas confiance au régime et en contrepartie le régime ne lui donne pas la priorité.»
Mark Daou a conclu son entretien avec This is Beirut en parlant de sa position par rapport au «débat Barbie». Selon lui, le Liban est un membre fondateur de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le projet de loi qu’il a signé pour décriminaliser les «actes sexuels déviants» va dans ce sens.
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