Le Kremlin a catégoriquement nié avoir ordonné l'assassinat du chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, dont la mort dans un crash d'avion a suscité des spéculations dans les milieux occidentaux. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a défendu dans ce cadre Vladimir Poutine, affirmant qu'il ne pouvait "imaginer" qu'il soit responsable du crash et de la mort de Prigojine. Les enquêteurs russes ont annoncé vendredi avoir récupéré les corps des dix personnes mortes dans le crash de l'avion.
Le Kremlin a démenti vendredi avoir ordonné l'assassinat spectaculaire du chef du groupe Wagner Evguéni Prigojine."C'est un mensonge absolu, il faut aborder cette problématique en se fondant sur des faits", a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, interrogé sur les insinuations de dirigeants occidentaux selon lesquelles la présidence russe a orchestré le crash de l'avion mercredi.
"Actuellement, autour de la catastrophe aérienne et des morts tragiques de passagers, notamment d'Evguéni Prigojine, il y a beaucoup de spéculations et on sait bien dans quelle direction on spécule en Occident", a déclaré M. Peskov.
Nombre de détracteurs du régime russe ou de ses ex-partisans tombés en disgrâce ont été tués ou ciblés par des tentatives d'assassinat. Le Kremlin a toujours démenti toute implication.
Selon M. Peskov, l'enquête sur les causes de la chute de l'avion suit son cours. Il a relevé que Vladimir Poutine avait lui-même dit jeudi en "attendre les résultats".
Les enquêteurs russes ont annoncé vendredi avoir récupéré les corps des dix personnes mortes dans le crash de l'avion qui transportait le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, ainsi que les enregistreurs de vol de l'appareil qui s'est écrasé mercredi en Russie.
"Les corps de 10 victimes ont été retrouvés sur le site de l'accident d'avion. Des analyses génétiques moléculaires sont en cours pour établir leur identité. Les enregistreurs de vol ont été saisis par les enquêteurs et un examen détaillé des lieux est en cours", a déclaré le Comité d'enquête russe sur Telegram.
Moscou n'a pas attendu pour recadrer les milliers de paramilitaires orphelins, obligés par décret présidentiel depuis vendredi de prêter serment comme le font les soldats de l'armée régulière. Ils devront notamment jurer "fidélité" et "loyauté" à la Russie, "suivre strictement les ordres des commandants et des supérieurs" et "respecter de manière sacrée la Constitution" russe.
Ce décret concerne les personnes enrôlées en tant que combattant volontaire, celles "contribuant à l'exécution des tâches assignées aux forces armées russes" et à d'autres "organes et formations militaires", y compris les forces de défense territoriales formées pendant le conflit en Ukraine.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a dit vendredi "ne pas pouvoir imaginer" que son allié Vladimir Poutine ait donné l'ordre de tuer Evguéni Prigojine, le patron de Wagner qu'il considérait comme un traître, présumé mort après le crash de son avion mercredi.
"Je connais Poutine", a déclaré M. Loukachenko, cité par l'agence de presse d'État Belta. "C'est un homme réfléchi, très calme (...) Je ne peux donc pas imaginer que ce soit Poutine qui ait fait ça", a-t-il fait valoir.
Selon Alexandre Loukachenko, le crash de l'avion de M. Prigojine était "un travail trop brutal et amateur", a-t-il encore fait valoir pour défendre Vladimir Poutine, disant toutefois "ne pas pouvoir dire" qui était responsable de la mort présumée du chef sulfureux du groupe Wagner.
Sami Erchoff avec AFP
Le Kremlin a démenti vendredi avoir ordonné l'assassinat spectaculaire du chef du groupe Wagner Evguéni Prigojine."C'est un mensonge absolu, il faut aborder cette problématique en se fondant sur des faits", a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, interrogé sur les insinuations de dirigeants occidentaux selon lesquelles la présidence russe a orchestré le crash de l'avion mercredi.
"Actuellement, autour de la catastrophe aérienne et des morts tragiques de passagers, notamment d'Evguéni Prigojine, il y a beaucoup de spéculations et on sait bien dans quelle direction on spécule en Occident", a déclaré M. Peskov.
Nombre de détracteurs du régime russe ou de ses ex-partisans tombés en disgrâce ont été tués ou ciblés par des tentatives d'assassinat. Le Kremlin a toujours démenti toute implication.
Selon M. Peskov, l'enquête sur les causes de la chute de l'avion suit son cours. Il a relevé que Vladimir Poutine avait lui-même dit jeudi en "attendre les résultats".
Les enquêteurs russes ont annoncé vendredi avoir récupéré les corps des dix personnes mortes dans le crash de l'avion qui transportait le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, ainsi que les enregistreurs de vol de l'appareil qui s'est écrasé mercredi en Russie.
"Les corps de 10 victimes ont été retrouvés sur le site de l'accident d'avion. Des analyses génétiques moléculaires sont en cours pour établir leur identité. Les enregistreurs de vol ont été saisis par les enquêteurs et un examen détaillé des lieux est en cours", a déclaré le Comité d'enquête russe sur Telegram.
Moscou n'a pas attendu pour recadrer les milliers de paramilitaires orphelins, obligés par décret présidentiel depuis vendredi de prêter serment comme le font les soldats de l'armée régulière. Ils devront notamment jurer "fidélité" et "loyauté" à la Russie, "suivre strictement les ordres des commandants et des supérieurs" et "respecter de manière sacrée la Constitution" russe.
Ce décret concerne les personnes enrôlées en tant que combattant volontaire, celles "contribuant à l'exécution des tâches assignées aux forces armées russes" et à d'autres "organes et formations militaires", y compris les forces de défense territoriales formées pendant le conflit en Ukraine.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a dit vendredi "ne pas pouvoir imaginer" que son allié Vladimir Poutine ait donné l'ordre de tuer Evguéni Prigojine, le patron de Wagner qu'il considérait comme un traître, présumé mort après le crash de son avion mercredi.
"Je connais Poutine", a déclaré M. Loukachenko, cité par l'agence de presse d'État Belta. "C'est un homme réfléchi, très calme (...) Je ne peux donc pas imaginer que ce soit Poutine qui ait fait ça", a-t-il fait valoir.
Selon Alexandre Loukachenko, le crash de l'avion de M. Prigojine était "un travail trop brutal et amateur", a-t-il encore fait valoir pour défendre Vladimir Poutine, disant toutefois "ne pas pouvoir dire" qui était responsable de la mort présumée du chef sulfureux du groupe Wagner.
Sami Erchoff avec AFP
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