Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a appelé dimanche à un soulèvement, similaire à celui de 2005 (qui avait permis au lendemain de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri le retrait des forces syriennes du Liban) pour libérer le pays de l’emprise du Hezbollah.
«Depuis 2005, il y a eu plusieurs tentatives pour coexister avec la milice du Hezbollah», mais elles ont toutes échouées, a-t-il souligné lors d’une allocution prononcée dans le cadre d’une cérémonie partisane organisée, à Bakiche. «On a essayé tous les moyens pour contenir les armes du Hezbollah, allant même jusqu’à faire accéder à la première magistrature le président qu’il voulait (en l’occurrence le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun) en espérant qu’il sera satisfait et qu’il finira par faire confiance à l’État, a-t-il poursuivi. Il a eu le président qu’il voulait et le gouvernement qu’il voulait, il a même mis la main sur l’État et il reste insatisfait.»
S’en prenant au Hezbollah et détaillant la manière dont il s’accapare de l’État, M. Gemayel a estimé que la fusillade survenue à Kahalé le 9 août, entre des membres du Hezbollah et des habitants de la localité après qu’un camion du Hezbollah chargé de munitions a versé sur le côté en y prenant un virage, a constitué le «point d’inflexion». Dans cette fusillade, un riverain, Fadi Bejjani, et le chauffeur du camion, Ahmad Ali Kassas, ont été tués.
«Nous vivons dans une jungle, sous l’emprise d’un parti armé qui utilise l’État et tous les moyens disponibles pour contrôler notre vie, notre avenir et celui de nos enfants», a encore martelé M. Gemayel, rappelant qu’un gouvernement n’est formé que si le Hezbollah le contrôle et que seul le président que le parti pro-iranien veut est élu. Idem, sur le plan sécuritaire, «rien ne se passe sans le consentement du Hezb».
«Nous percevons un changement structurel du Liban», a fait remarquer M. Gemayel, insistant sur la nécessité de «modifier les règles du jeu». «Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, celle où les Kataëb mèneront un combat pour la libération du Liban», a-t-il martelé, précisant que celui-ci sera «pacifique».
Et de conclure: «Nous allons mener ce combat, nous crierons haut et fort la vérité et l’armée se doit de nous protéger.»
«Depuis 2005, il y a eu plusieurs tentatives pour coexister avec la milice du Hezbollah», mais elles ont toutes échouées, a-t-il souligné lors d’une allocution prononcée dans le cadre d’une cérémonie partisane organisée, à Bakiche. «On a essayé tous les moyens pour contenir les armes du Hezbollah, allant même jusqu’à faire accéder à la première magistrature le président qu’il voulait (en l’occurrence le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun) en espérant qu’il sera satisfait et qu’il finira par faire confiance à l’État, a-t-il poursuivi. Il a eu le président qu’il voulait et le gouvernement qu’il voulait, il a même mis la main sur l’État et il reste insatisfait.»
S’en prenant au Hezbollah et détaillant la manière dont il s’accapare de l’État, M. Gemayel a estimé que la fusillade survenue à Kahalé le 9 août, entre des membres du Hezbollah et des habitants de la localité après qu’un camion du Hezbollah chargé de munitions a versé sur le côté en y prenant un virage, a constitué le «point d’inflexion». Dans cette fusillade, un riverain, Fadi Bejjani, et le chauffeur du camion, Ahmad Ali Kassas, ont été tués.
«Nous vivons dans une jungle, sous l’emprise d’un parti armé qui utilise l’État et tous les moyens disponibles pour contrôler notre vie, notre avenir et celui de nos enfants», a encore martelé M. Gemayel, rappelant qu’un gouvernement n’est formé que si le Hezbollah le contrôle et que seul le président que le parti pro-iranien veut est élu. Idem, sur le plan sécuritaire, «rien ne se passe sans le consentement du Hezb».
«Nous percevons un changement structurel du Liban», a fait remarquer M. Gemayel, insistant sur la nécessité de «modifier les règles du jeu». «Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, celle où les Kataëb mèneront un combat pour la libération du Liban», a-t-il martelé, précisant que celui-ci sera «pacifique».
Et de conclure: «Nous allons mener ce combat, nous crierons haut et fort la vérité et l’armée se doit de nous protéger.»
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