Les comités de coordination libano-américain, canadien et français ont condamné «la violation continue de la souveraineté du Liban», accusant la diplomatie libanaise de chercher à modifier le mandat de Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) Liban au profit du Hezbollah, soutenu par l’Iran.
Pour la première fois, les trois comités, qui regroupent un ensemble d’organisations d’expatriés aux États-Unis, au Canada et en France, ont publié lundi un communiqué commun qui a été distribué simultanément dans les capitales des trois pays.
«La violation continue de la souveraineté du Liban, en tentant de légitimer de manière suspecte des armes illégales associées à un agenda qui n’a nullement trait à la sécurité nationale du Liban et en défiant la Constitution libanaise et l’engagement du Liban envers les décisions de l’ONU, représente un défi existentiel pour le Liban à tous les niveaux», peut-on lire dans le communiqué.
Les comités ont, par ailleurs, vivement critiqué ce qu’ils qualifient de «précipitation irresponsable de la diplomatie libanaise» pour amender les dispositions des résolutions 1701 et 2650, soulignant qu’elle ne représente pas les Libanais souverains, qu’ils soient résidents ou expatriés.
«Il est clair que l’alliance entre la mafia et les milices exprime de plus en plus l’intention de changer l’identité du Liban, sa Constitution, son affiliation aux Nations unies et à la Ligue des États Arabes, ainsi que son engagement à respecter leurs décisions», ajoute le communiqué.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU examine le projet de résolution pour le renouvellement du mandat de la Finul, prévu pour le 31 août, le gouvernement libanais cherche, à la demande du Hezbollah, à amender la clause relative à la libre circulation des soldats de la paix dans leur zone d'opérations.
Les comités ont qualifié la tentative du gouvernement de «véritable atteinte» à la sécurité du Liban et à son peuple, «qui s’apparente à un crime organisé dont les auteurs seront tôt ou tard tenus pour responsables». Ils ont appelé «les amis du Liban dans le monde libre et les États membres du Conseil de sécurité à rejeter toutes les tentatives visant à renverser ces décisions dans l’esprit, les textes ou la pratique».
Le communiqué a également condamné les attaques répétées d’Israël contre la souveraineté du Liban et appelé la communauté internationale à aider à délimiter les frontières du Liban avec Israël et la Syrie. Il s’agit en particulier de la frontière poreuse avec la Syrie qui est ouverte à toutes sortes de contrebande, exacerbant davantage la crise économique et la précarité des citoyens libanais.
«Les comités de coordination libano-américain, canadien et français promettent au peuple libanais de poursuivre la lutte pour la cause libanaise et de libérer l’État libanais de ses ravisseurs», conclut le communiqué.
Pour la première fois, les trois comités, qui regroupent un ensemble d’organisations d’expatriés aux États-Unis, au Canada et en France, ont publié lundi un communiqué commun qui a été distribué simultanément dans les capitales des trois pays.
«La violation continue de la souveraineté du Liban, en tentant de légitimer de manière suspecte des armes illégales associées à un agenda qui n’a nullement trait à la sécurité nationale du Liban et en défiant la Constitution libanaise et l’engagement du Liban envers les décisions de l’ONU, représente un défi existentiel pour le Liban à tous les niveaux», peut-on lire dans le communiqué.
Les comités ont, par ailleurs, vivement critiqué ce qu’ils qualifient de «précipitation irresponsable de la diplomatie libanaise» pour amender les dispositions des résolutions 1701 et 2650, soulignant qu’elle ne représente pas les Libanais souverains, qu’ils soient résidents ou expatriés.
«Il est clair que l’alliance entre la mafia et les milices exprime de plus en plus l’intention de changer l’identité du Liban, sa Constitution, son affiliation aux Nations unies et à la Ligue des États Arabes, ainsi que son engagement à respecter leurs décisions», ajoute le communiqué.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU examine le projet de résolution pour le renouvellement du mandat de la Finul, prévu pour le 31 août, le gouvernement libanais cherche, à la demande du Hezbollah, à amender la clause relative à la libre circulation des soldats de la paix dans leur zone d'opérations.
Les comités ont qualifié la tentative du gouvernement de «véritable atteinte» à la sécurité du Liban et à son peuple, «qui s’apparente à un crime organisé dont les auteurs seront tôt ou tard tenus pour responsables». Ils ont appelé «les amis du Liban dans le monde libre et les États membres du Conseil de sécurité à rejeter toutes les tentatives visant à renverser ces décisions dans l’esprit, les textes ou la pratique».
Le communiqué a également condamné les attaques répétées d’Israël contre la souveraineté du Liban et appelé la communauté internationale à aider à délimiter les frontières du Liban avec Israël et la Syrie. Il s’agit en particulier de la frontière poreuse avec la Syrie qui est ouverte à toutes sortes de contrebande, exacerbant davantage la crise économique et la précarité des citoyens libanais.
«Les comités de coordination libano-américain, canadien et français promettent au peuple libanais de poursuivre la lutte pour la cause libanaise et de libérer l’État libanais de ses ravisseurs», conclut le communiqué.
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