À Moscou, les habitants font face aux attaques de drones avec calme malgré le conflit en Ukraine, soulignant leur détachement vis-à-vis de la situation.
Dans le centre-ville, inondé par le soleil en cette belle journée d'août, difficile d'imaginer qu'à quelques centaines de kilomètres de là, la Russie bombarde sans relâche son voisin ukrainien. À Moscou, sous l'impulsion des autorités, la normalité continue de dominer, en dépit d'un an et demi de combats et probablement de dizaines de milliers de morts. Et cela n'a guère changé, même si la capitale russe est visée depuis le printemps toujours plus régulièrement par des drones. Jusqu'ici, ceux-ci n'ont fait aucune victime et des dégâts limités, mais une escalade est en cours, au regard de la régularité avec laquelle des appareils viennent briser les façades vitrées des fiers gratte-ciels du quartier d'affaires Moscou-City.Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le conflit a désormais atteint le territoire russe, chose "absolument juste".
Pas de quoi désarçonner les Moscovites interrogés lundi.
Il se satisfait du peu de dégâts causés par ces engins. "Je me sens très calme et généralement en sécurité", dit-il sans sourciller.
Son assurance est partagée par d'autres Moscovites, soucieux avant tout de poursuivre leur vie en toute normalité.
Une seule chose le gêne, son GPS qui marche moins bien depuis que ces attaques se multiplient, sans doute du fait du brouillage défensif russe.
Pour des analystes russes, l'ampleur de ces attaques reste bien trop faible pour pouvoir peser.
Maria Chami Avec AFP
"Calme et sécurité" : des habitants de Moscou assurent s'être accommodés des attaques de drones qui presque chaque jour visent la capitale russe, illustrant le détachement de la population vis-à-vis du conflit en Ukraine.
Pas de quoi désarçonner les Moscovites interrogés lundi.
Il se satisfait du peu de dégâts causés par ces engins. "Je me sens très calme et généralement en sécurité", dit-il sans sourciller.
Son assurance est partagée par d'autres Moscovites, soucieux avant tout de poursuivre leur vie en toute normalité.
Une seule chose le gêne, son GPS qui marche moins bien depuis que ces attaques se multiplient, sans doute du fait du brouillage défensif russe.
Pour des analystes russes, l'ampleur de ces attaques reste bien trop faible pour pouvoir peser.
Maria Chami Avec AFP
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