©(Photo NATALIA KOLESNIKOVA / AFP)
La Russie a lancé une attaque de drones et de missiles massive, la plus importante "depuis le printemps", contre la capitale ukrainienne, mercredi 30 août. Au même moment, les forces de Kiev ont bombardé plusieurs cibles militaires en Russie avec des moyens idoines.
Deux personnes sont mortes mercredi matin à la suite d'une attaque "massive" de drones et de missiles sur Kiev, la plus importante "depuis le printemps" selon les autorités militaires de la capitale ukrainienne.
Tôt mercredi, la Russie a également affirmé avoir détruit en mer Noire quatre vedettes rapides qui transportaient au total jusqu'à 50 membres des forces spéciales de l'Ukraine qui, selon les autorités russes, a conduit en territoire russe une multitude d'attaques nocturnes de drones.
"Dans un immeuble non résidentiel" du district, "deux hommes ont été retrouvés morts", a pour sa part indiqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur le même réseau social.
Les autorités civiles et militaires avaient rapporté plus tôt que des débris étaient retombés sur les districts de Shevchenkivskyi et Darnytskyi de Kiev, y provoquant des incendies, et que les services compétents s'étaient rendus sur les lieux.
"Kiev n'a pas connu une attaque aussi forte depuis le printemps. L'ennemi a lancé une attaque massive", a indiqué, sur Telegram, le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, M. Popko. Celui-ci a expliqué que la Russie a d'abord visé Kiev au moyen de plusieurs groupes de drones provenant de directions différentes, puis que "des missiles" ont été lancés vers la capitale depuis des bombardiers Tu-95MS.
L'Ukraine dit avoir détruit 28 missiles et 15 drones explosifs.
En mai, l'Ukraine avait dit avoir contré "l'attaque de drones la plus importante" sur Kiev "depuis le début de l'invasion" russe, conduite au moyen d'au moins 59 drones. Deux personnes avaient été tuées.
Du côté de la mer Noire, Moscou a affirmé avoir détruit des bateaux militaires ukrainiens transportant des membres des forces spéciales et repoussé une attaque de drones au large de la péninsule annexée de Crimée.
L'Ukraine s'était félicitée jeudi d'avoir mené une rare opération commando dans la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Selon Moscou, Kiev a dirigé durant la nuit une multitude de drones contre le territoire russe jusqu'à Pskov, aux environs de la frontière estonienne, à quelque 830 km de la capitale ukrainienne, où un aéroport a été visé.
Selon l'agence de presse officielle TASS, citant les services de secours, quatre avions cargo lourds Il-76 ont été endommagés.
Dans le reste du territoire russe, d'autres drones ukrainiens ont été abattus selon Moscou au cours de la nuit, parvenant notamment à atteindre la région de la capitale, ainsi que les régions limitrophes de Kalouga et de Riazan.
Une fois encore, le trafic aérien a été brièvement suspendu dans les aéroports internationaux Domodedovo, Vnoukovo et Cheremetievo de Moscou, selon TASS.
Les attaques de drones contre le territoire russe et la péninsule de Crimée annexée sont devenues quasi-quotidiennes ces dernières semaines, prenant notamment pour cible la capitale russe, sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée début juin.
Malo Pinatel, avec AFP
Deux personnes sont mortes mercredi matin à la suite d'une attaque "massive" de drones et de missiles sur Kiev, la plus importante "depuis le printemps" selon les autorités militaires de la capitale ukrainienne.
Tôt mercredi, la Russie a également affirmé avoir détruit en mer Noire quatre vedettes rapides qui transportaient au total jusqu'à 50 membres des forces spéciales de l'Ukraine qui, selon les autorités russes, a conduit en territoire russe une multitude d'attaques nocturnes de drones.
"Dans un immeuble non résidentiel" du district, "deux hommes ont été retrouvés morts", a pour sa part indiqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur le même réseau social.
Les autorités civiles et militaires avaient rapporté plus tôt que des débris étaient retombés sur les districts de Shevchenkivskyi et Darnytskyi de Kiev, y provoquant des incendies, et que les services compétents s'étaient rendus sur les lieux.
"Kiev n'a pas connu une attaque aussi forte depuis le printemps. L'ennemi a lancé une attaque massive", a indiqué, sur Telegram, le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, M. Popko. Celui-ci a expliqué que la Russie a d'abord visé Kiev au moyen de plusieurs groupes de drones provenant de directions différentes, puis que "des missiles" ont été lancés vers la capitale depuis des bombardiers Tu-95MS.
L'Ukraine dit avoir détruit 28 missiles et 15 drones explosifs.
En mai, l'Ukraine avait dit avoir contré "l'attaque de drones la plus importante" sur Kiev "depuis le début de l'invasion" russe, conduite au moyen d'au moins 59 drones. Deux personnes avaient été tuées.
Du côté de la mer Noire, Moscou a affirmé avoir détruit des bateaux militaires ukrainiens transportant des membres des forces spéciales et repoussé une attaque de drones au large de la péninsule annexée de Crimée.
L'Ukraine s'était félicitée jeudi d'avoir mené une rare opération commando dans la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Selon Moscou, Kiev a dirigé durant la nuit une multitude de drones contre le territoire russe jusqu'à Pskov, aux environs de la frontière estonienne, à quelque 830 km de la capitale ukrainienne, où un aéroport a été visé.
Selon l'agence de presse officielle TASS, citant les services de secours, quatre avions cargo lourds Il-76 ont été endommagés.
Dans le reste du territoire russe, d'autres drones ukrainiens ont été abattus selon Moscou au cours de la nuit, parvenant notamment à atteindre la région de la capitale, ainsi que les régions limitrophes de Kalouga et de Riazan.
Une fois encore, le trafic aérien a été brièvement suspendu dans les aéroports internationaux Domodedovo, Vnoukovo et Cheremetievo de Moscou, selon TASS.
Les attaques de drones contre le territoire russe et la péninsule de Crimée annexée sont devenues quasi-quotidiennes ces dernières semaines, prenant notamment pour cible la capitale russe, sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée début juin.
Malo Pinatel, avec AFP
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