©Le dépit des Lyonnais après la lourde défaite contre le PSG dimanche à Décines-Charpieu. Jeff Pachoud/AFP
Le Paris Saint-Germain approche de sa vitesse de croisière, et ça va beaucoup trop vite pour un Lyon en crise, balayé sur sa pelouse (4-1), et désormais dernier, dimanche pour la 4e journée de Ligue 1.
Les réglages commencent à être au point. Après deux nuls, le PSG version Luis Enrique avait gagné en efficacité contre Lens (3-1), il s'est régalé au Groupama Stadium, où Kylian Mbappé a signé un doublé (4e s.p., 45+2).
Paris se rapproche de la première place et n'a plus que Monaco deux points devant lui, mais la puissance offensive exprimée dimanche soir a de quoi impressionner ses rivaux en L1.
Kylian Mbappé, après son été mouvementé, où il a longtemps été écarté du groupe car il refusait de prolonger ou de partir, a déjà pris la tête du classement des buteurs avec 5 réalisations.
Après son penalty, il a conclu un contre juste avant la pause.
Son compère des Bleus Ousmane Dembélé, avec qui il part à Clairefontaine dès lundi, a offert le deuxième but à Achraf Hakimi (20e), et Marco Asensio (38e) a conclu un autre contre, bien servi par l'excellent Manuel Ugarte, qui avait déjà provoqué le penalty.
Lyon bon dernier
Le PSG aurait pu corser l'addition avec deux tirs sur la barre, d'Hakimi (32) et Dembélé (56) ou une enroulée de Mbappé juste à côté du poteau (42) du malheureux Anthony Lopes, qui retrouvait la cage après sa blessure au visage en amical contre Crystal Palace.
Et dire que Randal Kolo Muani, son renfort offensif dans les derniers instants du mercato n'était pas encore là, finissant de soigner une entorse à la cheville droite...
Ce pouvoir offensif était trop pour la défense de l'OL aux abois, totalement abandonnée par son milieu de terrain.
Avec un seul point, Lyon se retrouve bon dernier avant la trêve internationale.
Laurent Blanc est un peu plus en danger après ce camouflet. L'entraîneur a quinze jours pour rendre un peu de confiance à ses hommes.
La semaine de western lyonnais, avec le combat des chefs entre l'ancien président, Jean-Michel Aulas, et le nouveau, John Textor, se conclut par une déroute.
Les joueurs ont beau assurer que le conflit (Aulas a fait saisir les comptes du club pour se faire payer le rachat de ses actions) ne les touche pas, leur fébrilité s'est sentie dès le coup d'envoi.
Barcola conspué
Le match déjà déséquilibré sur le papier a commencé de manière catastrophique pour Lyon, qui a provoqué un penalty au bout de deux minutes et trente secondes...
Un dégagement de Lopes, mis sous pression par une passe en retrait de Duje Caleta-Car, a été intercepté par Ugarte, fauché par Corentin Tolisso.
La soirée commençait mal, la première période a viré au cauchemar. Après la mi-temps, Paris a relâché son étreinte et le capitaine lyonnais Tolisso a sauvé l'honneur sur penalty (74e).
Une lueur d'espoir pour Lyon vient des mèches allumées par la recrue ghanéenne Ernest Nuamah, titulaire dès son tout premier match, dont les dribbles ont enchanté le stade.
L'ailier arrivé de Nordsjaelland s'est créé la meilleure occasion lyonnaise, une tête plongeante à bout portant sortie d'un réflexe par Gianluigi Donnarumma (70).
C'est sur cette action que Warren Zaïre-Emery, encore très bon sauf sur ce coup, a crocheté Nicolas Tagliafico dans la surface, coûtant un penalty, transformé par Tolisso, comme une maigre consolation.
Juste après ce but, le public lyonnais a aussi passé sa frustration sur Bradley Barcola, grand espoir lyonnais transféré jeudi vers le PSG.
Conspué à son entrée en jeu à la place de "Dembouz" (75), et à chaque ballon touché, il s'était déjà fait insulter par les deux kops lyonnais à l'échauffement.
Barcola est devenu le 500e joueur à évoluer avec l'équipe première du PSG depuis sa création en 1970, selon les chiffres du club.
Il a failli marquer, mais sa balle piquée est passée à côté du but (85). Cette fin aurait été vraiment trop cruelle pour cet épisode du western lyonnais...
Les réglages commencent à être au point. Après deux nuls, le PSG version Luis Enrique avait gagné en efficacité contre Lens (3-1), il s'est régalé au Groupama Stadium, où Kylian Mbappé a signé un doublé (4e s.p., 45+2).
Paris se rapproche de la première place et n'a plus que Monaco deux points devant lui, mais la puissance offensive exprimée dimanche soir a de quoi impressionner ses rivaux en L1.
Kylian Mbappé, après son été mouvementé, où il a longtemps été écarté du groupe car il refusait de prolonger ou de partir, a déjà pris la tête du classement des buteurs avec 5 réalisations.
Après son penalty, il a conclu un contre juste avant la pause.
Son compère des Bleus Ousmane Dembélé, avec qui il part à Clairefontaine dès lundi, a offert le deuxième but à Achraf Hakimi (20e), et Marco Asensio (38e) a conclu un autre contre, bien servi par l'excellent Manuel Ugarte, qui avait déjà provoqué le penalty.
Lyon bon dernier
Le PSG aurait pu corser l'addition avec deux tirs sur la barre, d'Hakimi (32) et Dembélé (56) ou une enroulée de Mbappé juste à côté du poteau (42) du malheureux Anthony Lopes, qui retrouvait la cage après sa blessure au visage en amical contre Crystal Palace.
Et dire que Randal Kolo Muani, son renfort offensif dans les derniers instants du mercato n'était pas encore là, finissant de soigner une entorse à la cheville droite...
Ce pouvoir offensif était trop pour la défense de l'OL aux abois, totalement abandonnée par son milieu de terrain.
Avec un seul point, Lyon se retrouve bon dernier avant la trêve internationale.
Laurent Blanc est un peu plus en danger après ce camouflet. L'entraîneur a quinze jours pour rendre un peu de confiance à ses hommes.
La semaine de western lyonnais, avec le combat des chefs entre l'ancien président, Jean-Michel Aulas, et le nouveau, John Textor, se conclut par une déroute.
Les joueurs ont beau assurer que le conflit (Aulas a fait saisir les comptes du club pour se faire payer le rachat de ses actions) ne les touche pas, leur fébrilité s'est sentie dès le coup d'envoi.
Barcola conspué
Le match déjà déséquilibré sur le papier a commencé de manière catastrophique pour Lyon, qui a provoqué un penalty au bout de deux minutes et trente secondes...
Un dégagement de Lopes, mis sous pression par une passe en retrait de Duje Caleta-Car, a été intercepté par Ugarte, fauché par Corentin Tolisso.
La soirée commençait mal, la première période a viré au cauchemar. Après la mi-temps, Paris a relâché son étreinte et le capitaine lyonnais Tolisso a sauvé l'honneur sur penalty (74e).
Une lueur d'espoir pour Lyon vient des mèches allumées par la recrue ghanéenne Ernest Nuamah, titulaire dès son tout premier match, dont les dribbles ont enchanté le stade.
L'ailier arrivé de Nordsjaelland s'est créé la meilleure occasion lyonnaise, une tête plongeante à bout portant sortie d'un réflexe par Gianluigi Donnarumma (70).
C'est sur cette action que Warren Zaïre-Emery, encore très bon sauf sur ce coup, a crocheté Nicolas Tagliafico dans la surface, coûtant un penalty, transformé par Tolisso, comme une maigre consolation.
Juste après ce but, le public lyonnais a aussi passé sa frustration sur Bradley Barcola, grand espoir lyonnais transféré jeudi vers le PSG.
Conspué à son entrée en jeu à la place de "Dembouz" (75), et à chaque ballon touché, il s'était déjà fait insulter par les deux kops lyonnais à l'échauffement.
Barcola est devenu le 500e joueur à évoluer avec l'équipe première du PSG depuis sa création en 1970, selon les chiffres du club.
Il a failli marquer, mais sa balle piquée est passée à côté du but (85). Cette fin aurait été vraiment trop cruelle pour cet épisode du western lyonnais...
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