L'Inde envisage de restaurer son identité nationale en ré-adoptant 'Bharat' au lieu d'utiliser 'India' ou Inde, une décision qui s'inscrit dans la volonté du Premier ministre nationaliste hindou Modi de rompre avec l'héritage colonial britannique et de renouer avec ses racines culturelles. Cette transformation suscite un débat passionné parmi la population.
Les Indiens se perdaient mardi en conjectures à la suite de rumeurs selon lesquelles les autorités prévoient d'abandonner l'utilisation officielle du nom anglais de leur pays, "India", appelé "Bharat" dans une invitation officielle adressée aux dirigeants du G20.
L'Inde songe à renouer avec son nom ancestral, «Bharat»
Le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi s'est, en effet, efforcé de supprimer les symboles persistants de la colonisation britannique dans le paysage urbain, les institutions politiques et les livres d'histoire du pays aujourd'hui le plus peuplé du monde.
M. Modi lui-même recourt généralement quand il parle de l'Inde au mot "Bharat", qui remonte aux anciens textes hindous écrits en sanscrit et qui est l'un de ses deux noms officiels en vertu de sa Constitution.
Les membres du BJP, le parti nationaliste hindou au pouvoir, ont déjà fait campagne contre l'utilisation du nom d'"Inde", qui trouve ses racines dans l'Antiquité occidentale et a été imposé par le Royaume-Uni.
Le gouvernement a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour plus tard dans le mois, tout en restant discret sur son programme législatif.
Les rumeurs concernant ce projet ont suffi à susciter un mélange de réactions offusquées chez les adversaires de Narendra Modi et de soutiens enthousiastes dans d’autres milieux.
Pendant des décennies, les gouvernements indiens de diverses obédiences ont cherché à effacer les traces de l’ère coloniale britannique en débaptisant des routes et même des villes entières.
Le processus s'est intensifié depuis que M. Modi est Premier ministre (2014) et qu'il a souligné dans des discours publics la nécessité pour l'Inde d'abandonner les relents de la "mentalité coloniale".
Son gouvernement a en outre fait supprimer les noms islamiques de lieux imposés sous l'empire moghol qui a précédé la colonisation britannique, une mesure emblématique, dénoncent ses détracteurs, d'un désir d'asseoir la suprématie de la religion hindoue majoritaire en Inde.
Maria Chami avec AFP
Les Indiens se perdaient mardi en conjectures à la suite de rumeurs selon lesquelles les autorités prévoient d'abandonner l'utilisation officielle du nom anglais de leur pays, "India", appelé "Bharat" dans une invitation officielle adressée aux dirigeants du G20.
L'Inde songe à renouer avec son nom ancestral, «Bharat»
Le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi s'est, en effet, efforcé de supprimer les symboles persistants de la colonisation britannique dans le paysage urbain, les institutions politiques et les livres d'histoire du pays aujourd'hui le plus peuplé du monde.
M. Modi lui-même recourt généralement quand il parle de l'Inde au mot "Bharat", qui remonte aux anciens textes hindous écrits en sanscrit et qui est l'un de ses deux noms officiels en vertu de sa Constitution.
Les membres du BJP, le parti nationaliste hindou au pouvoir, ont déjà fait campagne contre l'utilisation du nom d'"Inde", qui trouve ses racines dans l'Antiquité occidentale et a été imposé par le Royaume-Uni.
Le gouvernement a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour plus tard dans le mois, tout en restant discret sur son programme législatif.
Les rumeurs concernant ce projet ont suffi à susciter un mélange de réactions offusquées chez les adversaires de Narendra Modi et de soutiens enthousiastes dans d’autres milieux.
Pendant des décennies, les gouvernements indiens de diverses obédiences ont cherché à effacer les traces de l’ère coloniale britannique en débaptisant des routes et même des villes entières.
Le processus s'est intensifié depuis que M. Modi est Premier ministre (2014) et qu'il a souligné dans des discours publics la nécessité pour l'Inde d'abandonner les relents de la "mentalité coloniale".
Son gouvernement a en outre fait supprimer les noms islamiques de lieux imposés sous l'empire moghol qui a précédé la colonisation britannique, une mesure emblématique, dénoncent ses détracteurs, d'un désir d'asseoir la suprématie de la religion hindoue majoritaire en Inde.
Maria Chami avec AFP
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