©Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
L'ancien chef du groupe d'extrême droite américain Proud Boys, Enrique Tarrio, a été condamné à 22 ans de prison, la peine la plus lourde pour son rôle dans l'assaut du Capitole, alors que quatre autres membres du groupe ont également été condamnés la semaine précédente. Cette décision marque une étape majeure dans la justice suite à l'attaque qui a ébranlé la démocratie américaine.
L'ancien chef du groupe d'extrême droite américain Proud Boys, Enrique Tarrio, a été condamné, mardi 6 septembre, à 22 ans de prison, plus lourde peine prononcée pour l'assaut contre le Capitole, profanation sans précédent du sanctuaire de la démocratie américaine.
La semaine dernière, les quatre autres membres des Proud Boys reconnus coupables en mai avec Enrique Tarrio ont été condamnés à des peines de 10 à 18 ans de prison. La peine jusqu'alors la plus lourde pour cette attaque, 18 ans, avait été prononcée contre Stewart Rhodes, fondateur de la milice d'extrême droite Oath Keepers.
Le 6 janvier 2021, quelque 200 membres des Proud Boys ont pris d'assaut le Capitole, siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président républicain sortant Donald Trump.
Contrairement aux quatre autres prévenus, Enrique Tarrio, contre lequel l'accusation a requis 33 ans de prison, ne se trouvait pas à Washington lors de cette date fatidique. Le juge a estimé que "M. Tarrio était le dirigeant ultime du complot".
Les avocats de la défense ont assuré que leur client n'avait eu aucune prise sur les événements en raison de son absence de Washington le 6 janvier 2021, mais le juge a relevé que cela lui permettait commodément de "prendre ses distances" avec l'assaut du Capitole.
Enrique Tarrio se trouvait alors à Baltimore, dans l'État voisin du Maryland, en raison d'une décision de justice lui enjoignant de quitter la capitale fédérale.
Cette injonction faisait partie des conditions de sa remise en liberté après deux jours de détention pour avoir brûlé une banderole "Black Lives Matter" appartenant à une église de Washington essentiellement fréquentée par des Afro-Américains lors d'une manifestation qui avait dégénéré en décembre.
Son avocat, Nayib Hassan, réclamait au contraire la clémence pour ce fils d'immigrants cubains de 39 ans, originaire de Floride (sud-est), insistant, malgré une ancienne condamnation pour vente de matériel médical volé, sur sa coopération à des enquêtes fédérales sur des trafics de drogue ou d'êtres humains.
Maria Chami avec AFP
L'ancien chef du groupe d'extrême droite américain Proud Boys, Enrique Tarrio, a été condamné, mardi 6 septembre, à 22 ans de prison, plus lourde peine prononcée pour l'assaut contre le Capitole, profanation sans précédent du sanctuaire de la démocratie américaine.
La semaine dernière, les quatre autres membres des Proud Boys reconnus coupables en mai avec Enrique Tarrio ont été condamnés à des peines de 10 à 18 ans de prison. La peine jusqu'alors la plus lourde pour cette attaque, 18 ans, avait été prononcée contre Stewart Rhodes, fondateur de la milice d'extrême droite Oath Keepers.
Le 6 janvier 2021, quelque 200 membres des Proud Boys ont pris d'assaut le Capitole, siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président républicain sortant Donald Trump.
Contrairement aux quatre autres prévenus, Enrique Tarrio, contre lequel l'accusation a requis 33 ans de prison, ne se trouvait pas à Washington lors de cette date fatidique. Le juge a estimé que "M. Tarrio était le dirigeant ultime du complot".
Les avocats de la défense ont assuré que leur client n'avait eu aucune prise sur les événements en raison de son absence de Washington le 6 janvier 2021, mais le juge a relevé que cela lui permettait commodément de "prendre ses distances" avec l'assaut du Capitole.
Enrique Tarrio se trouvait alors à Baltimore, dans l'État voisin du Maryland, en raison d'une décision de justice lui enjoignant de quitter la capitale fédérale.
Cette injonction faisait partie des conditions de sa remise en liberté après deux jours de détention pour avoir brûlé une banderole "Black Lives Matter" appartenant à une église de Washington essentiellement fréquentée par des Afro-Américains lors d'une manifestation qui avait dégénéré en décembre.
Son avocat, Nayib Hassan, réclamait au contraire la clémence pour ce fils d'immigrants cubains de 39 ans, originaire de Floride (sud-est), insistant, malgré une ancienne condamnation pour vente de matériel médical volé, sur sa coopération à des enquêtes fédérales sur des trafics de drogue ou d'êtres humains.
Maria Chami avec AFP
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