Le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, a tiré, mercredi, la sonnette d’alarme, mettant en garde contre le nombre de nouveaux déplacés syriens qui, pour des raisons économiques dans leur pays, franchissent clandestinement la frontière libano-syrienne au quotidien. M. Charafeddine craint que leur nombre ne dépasse le million, si leur retour dans leur pays n’est pas pris en charge. «Les vagues migratoires qui se font vers le Liban sont effrayantes, surtout lorsque l’on sait que 22.000 déplacés ont été arrêtés et renvoyés en Syrie, a-t-il estimé. Même si l’armée remplit ses fonctions, le nombre de 8.000 soldats qu’elle compte dans ses rangs n’est pas suffisant, le contrôle des frontières nécessitant la mobilisation de 40.000 soldats.»
M. Charafeddine a insisté à cet égard sur la nécessité qu’une «délégation libanaise se rende, dans les plus brefs délais, en Syrie, pour parvenir à la signature d’un protocole garantissant le retour des déplacés syriens et le contrôle des frontières entre les deux pays». On rappelle que le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, s’était retiré, en juillet dernier, de la présidence de la commission ministérielle qui devait se rendre en Syrie pour discuter avec les autorités de Damas du retour des déplacés syriens installés au Liban.
Dans un entretien accordé à notre confrère Houna Loubnan, M. Charafeddine a rappelé qu’une «décision politique est nécessaire pour que le retour des déplacés syriens dans leur pays puisse avoir lieu». «Une coordination avec les dirigeants politiques en Syrie est également indispensable», a-t-il ajouté. Il a, dans ce sens, espéré que les «discussions en Conseil des ministres seront sérieuses et que des décisions efficaces seront prises pour éviter le pire».
On rappelle que le Liban connaît aujourd’hui un nouveau phénomène migratoire de déplacés syriens «économiques» qui fuient la dégradation des conditions de vie dans leur pays. À la fin du mois d’août et en l’espace d’une semaine, l’armée libanaise a réussi à arrêter 1.100 Syriens qui ont tenté de traverser la frontière, en toute illégalité. Selon des chiffres non officiels, quelque 2,5 millions de Syriens sont installés au Liban depuis le début de la guerre en Syrie en 2011. Inscrits pour la plupart auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des organisations non gouvernementales, ils profitent d’aides financières que leur octroient ces instances.
M. Charafeddine a insisté à cet égard sur la nécessité qu’une «délégation libanaise se rende, dans les plus brefs délais, en Syrie, pour parvenir à la signature d’un protocole garantissant le retour des déplacés syriens et le contrôle des frontières entre les deux pays». On rappelle que le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, s’était retiré, en juillet dernier, de la présidence de la commission ministérielle qui devait se rendre en Syrie pour discuter avec les autorités de Damas du retour des déplacés syriens installés au Liban.
Dans un entretien accordé à notre confrère Houna Loubnan, M. Charafeddine a rappelé qu’une «décision politique est nécessaire pour que le retour des déplacés syriens dans leur pays puisse avoir lieu». «Une coordination avec les dirigeants politiques en Syrie est également indispensable», a-t-il ajouté. Il a, dans ce sens, espéré que les «discussions en Conseil des ministres seront sérieuses et que des décisions efficaces seront prises pour éviter le pire».
On rappelle que le Liban connaît aujourd’hui un nouveau phénomène migratoire de déplacés syriens «économiques» qui fuient la dégradation des conditions de vie dans leur pays. À la fin du mois d’août et en l’espace d’une semaine, l’armée libanaise a réussi à arrêter 1.100 Syriens qui ont tenté de traverser la frontière, en toute illégalité. Selon des chiffres non officiels, quelque 2,5 millions de Syriens sont installés au Liban depuis le début de la guerre en Syrie en 2011. Inscrits pour la plupart auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des organisations non gouvernementales, ils profitent d’aides financières que leur octroient ces instances.
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