Supercoupe d'Espagne: Ancelotti en quête de son premier titre
©Carlo Ancelotti a l'occasion de remporter son premier titre depuis son retour à la "Maison blanche". Photo d’archives
L'Athletic Bilbao, champion en titre et qualifié surprise, et le Real Madrid, vainqueur du clasico, s'affrontent dimanche (21h30, Beyrouth) en finale de la Supercoupe d'Espagne à Ryad (Arabie Saoudite), l'occasion pour Carlo Ancelotti de remporter son premier titre depuis son retour à la "Maison blanche".

Les vainqueurs des deux dernières éditions de la Supercoupe d'Espagne seront rassemblés dimanche dans la capitale saoudienne pour une finale attendue, après deux demi-finales palpitantes, disputées en milieu de semaine également à Ryad.

Le Real Madrid, vainqueur de la compétition en 2020 (la première édition organisée en Arabie Saoudite, à Jeddah) lors d'une finale d'anthologie contre l'Atlético Madrid (0-0 a.p., 4-1 t.a.b.), tentera de confirmer l'impression de rouleau compresseur affichée depuis le début de saison.

Les joueurs de la capitale trônent en tête de la Liga avec 16 points d'avance sur le champion en titre, l'Atlético (4e), et ce sacre pourrait leur donner un second souffle pour la deuxième moitié de saison, un mois avant d'affronter le Paris Saint-Germain en 8es de finale aller de la Ligue des champions (le 15 février).

Benzema, époustouflant

Carlo Ancelotti, qui a pris le relais de Zinédine Zidane sur le banc madrilène l'été dernier, a une chance en or de rafler son premier trophée depuis son retour.

Le technicien italien devra toutefois se passer de Dani Carvajal, diagnostiqué positif au Covid-19 vendredi, qui manquera la finale de dimanche et sans doute le prochain match de championnat contre Elche.

Et "Carletto" devra aussi gérer la fatigue de son effectif : Vinicius a fini la demi-finale contre le Barça en claudiquant d'épuisement et Karim Benzema a pris un coup à une épaule, mais s'est montré rassurant lors de la conférence de presse d'après-match.

Etincelant lors du clasico mercredi, avec un but et une passe décisive, et félicité par Xavi après le match pour sa performance époustouflante, l'attaquant français devra toutefois se méfier de ses homologues basques dimanche, au stade international du Roi-Fahd (67.000 places, mais jauge maximale fixée à 30.000 places par les autorités locales).


L'autre demi-finale entre l'Athletic Bilbao et l'Atlético Madrid (2-1) a vu éclore une nouvelle pépite : Nico Williams (19 ans), le frère d'Iñaki, a hissé les siens vers la finale en convertissant un corner d'Iker Muniain repoussé par la défense à la 81e.

L'Athletic, l'outsider spécialiste

Un but célébré avec effusion dans les bras de son frère, une semaine après son doublé marqué en 16es de finale de la Coupe du Roi contre l'Atlético Mancha Real (2-0).

"Si l'on veut faire de lui une icône, on se trompe. Ce serait mettre trop de pression à un garçon de 19 ans qui a un grand avenir, et un très beau présent. Il a un talent évident, mais on va y aller pas à pas", a tenté de calmer son entraîneur Marcelino après la victoire en demi-finale, jeudi.

Arrivé sur le banc basque début janvier 2021, Marcelino disputera dimanche sa 4e finale avec l'Athletic Bilbao: sa deuxième finale de Supercoupe d'Espagne consécutive, en plus des deux finales perdues des Coupes du Roi 2020 et 2021, disputées toutes deux en avril 2021.

"Notre rôle d'outsider ne nous dérange pas. C'est ainsi. Affirmer le contraire, c'est s'éloigner de la réalité. Les trois équipes présentes ici (en Arabie Saoudite) sont celles qui ont dominé la Liga ces 20 dernières années. C'est un honneur pour nous de défendre notre titre, de se dire que l'Athletic fait fière figure parmi ces trois géants", a glissé Marcelino jeudi en conférence de presse d'après-match.

L'histoire récente de l'Athletic Bilbao face au Real Madrid ne porte toutefois pas à l'optimisme : les Basques ont inquiété les Merengues lors de leurs deux derniers affrontements en championnat, mais se sont inclinés deux fois (1-0, 2-1).

"On a joué comme jamais et on a perdu comme toujours", a résumé Marcelino, malicieux, jeudi soir. "On verra si le destin nous fera une faveur cette fois".

Source AFP
Commentaires
  • Aucun commentaire