©Une bonne partie du fleuve a été remblayée pour les besoins de la structure métallique du restaurant (Photo publiée par Al-Anbaa Online)
Dans un communiqué publié dimanche, le département d’information du Parti socialiste progressiste (PSP) a dénoncé le silence officiel face aux atteintes et aux empiètements qui défigurent et mettent en danger le site historique de Nahr el-Kalb.
En posant une série de questions autour du silence des autorités face aux infractions commises par les propriétaires du restaurant Palms the Legend, qui est implanté dans le cours même du fleuve, dont une grande partie a été remblayée sans qu'étude d'impact écologique ne soit réalisée, le PSP a suggéré qu'il pourrait y avoir une complicité officielle politico-judiciaire dans cette affaire. Il a également précisé qu'il n'attendait pas nécessairement des réponses à ces observations.
Le restaurant jouxte le pont historique (Photo publiée par Al-Anbaa online)
D’emblée, dans son communiqué, le parti a fait état d’«une aggravation des empiètements sur le domaine public fluvial ainsi que des atteintes aux sites archéologiques de Nahr el-Kalb». Il a mis en cause «un projet touristique 'bénéficiant d'un appui extraordinaire' qui porte préjudice à l’environnement, au patrimoine et aux biens publics», avant de poser les questions suivantes: «Qui a délivré un permis autorisant ces atteintes? Pourquoi le ministre de l’Énergie (Walid Fayad, NDLR) n'a pas retiré le permis délivré par son département, après avoir annoncé qu’il allait le faire? Qui lui a demandé de garder la loi dans ses tiroirs et au profit de qui? Quid du ministère de l’Environnement? Pourquoi le ministre (Nasser Yassine, NDLR) n’a pas saisi la justice dans cette affaire, en sa qualité de personnalité morale et s’est contenté d’une déclaration? Pourquoi n’y a-t-il pas eu un minimum de coordination entre les ministères? Pour quelles raisons le ministère de la Culture n’a pas non plus réagi pour protéger le site défiguré par cette structure?»
À ces questions, le PSP a ajouté d’autres, adressées notamment au pouvoir judiciaire et plus particulièrement à la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, qui avait ordonné à la mi-août 2023 le démantèlement de la structure métallique du Palms the Legend. «Pourquoi la juge Aoun a accepté de se dessaisir du dossier alors qu’elle l’avait placé en tête de ses priorités, en prétendant vouloir œuvrer pour éliminer les empiètements? Ses fables relatives à son souci de préserver les biens publics se limitent-elles à un dossier et pas à un autre? Pourquoi s’est-elle pliée au recours en dessaisissement du dossier présenté contre elle dans cette affaire précise, alors qu’elle refuse de se conformer à des recours similaires dont elle fait l'objet dans d’autres affaires?», s’est encore interrogé le PSP.
Le parti que préside Teymour Joumblatt a souligné qu’il ne s’attendait pas à des réponses aux questions qu’il a posées «parce que l’infraction est flagrante, que ses auteurs, leur appartenance et la convergence d’intérêts dont ils bénéficient sont connues». «Cependant, il est important que la vérité soit révélée à l'opinion publique et que les auteurs d’empiètements sur le domaine public soient sanctionnés», a poursuivi le PSP, en insistant sur la nécessité de l'application des lois et en rappelant qu’il avait établi un projet de protection des biens-fonds publics maritimes et fluviaux.
En posant une série de questions autour du silence des autorités face aux infractions commises par les propriétaires du restaurant Palms the Legend, qui est implanté dans le cours même du fleuve, dont une grande partie a été remblayée sans qu'étude d'impact écologique ne soit réalisée, le PSP a suggéré qu'il pourrait y avoir une complicité officielle politico-judiciaire dans cette affaire. Il a également précisé qu'il n'attendait pas nécessairement des réponses à ces observations.
Le restaurant jouxte le pont historique (Photo publiée par Al-Anbaa online)
D’emblée, dans son communiqué, le parti a fait état d’«une aggravation des empiètements sur le domaine public fluvial ainsi que des atteintes aux sites archéologiques de Nahr el-Kalb». Il a mis en cause «un projet touristique 'bénéficiant d'un appui extraordinaire' qui porte préjudice à l’environnement, au patrimoine et aux biens publics», avant de poser les questions suivantes: «Qui a délivré un permis autorisant ces atteintes? Pourquoi le ministre de l’Énergie (Walid Fayad, NDLR) n'a pas retiré le permis délivré par son département, après avoir annoncé qu’il allait le faire? Qui lui a demandé de garder la loi dans ses tiroirs et au profit de qui? Quid du ministère de l’Environnement? Pourquoi le ministre (Nasser Yassine, NDLR) n’a pas saisi la justice dans cette affaire, en sa qualité de personnalité morale et s’est contenté d’une déclaration? Pourquoi n’y a-t-il pas eu un minimum de coordination entre les ministères? Pour quelles raisons le ministère de la Culture n’a pas non plus réagi pour protéger le site défiguré par cette structure?»
À ces questions, le PSP a ajouté d’autres, adressées notamment au pouvoir judiciaire et plus particulièrement à la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, qui avait ordonné à la mi-août 2023 le démantèlement de la structure métallique du Palms the Legend. «Pourquoi la juge Aoun a accepté de se dessaisir du dossier alors qu’elle l’avait placé en tête de ses priorités, en prétendant vouloir œuvrer pour éliminer les empiètements? Ses fables relatives à son souci de préserver les biens publics se limitent-elles à un dossier et pas à un autre? Pourquoi s’est-elle pliée au recours en dessaisissement du dossier présenté contre elle dans cette affaire précise, alors qu’elle refuse de se conformer à des recours similaires dont elle fait l'objet dans d’autres affaires?», s’est encore interrogé le PSP.
Le parti que préside Teymour Joumblatt a souligné qu’il ne s’attendait pas à des réponses aux questions qu’il a posées «parce que l’infraction est flagrante, que ses auteurs, leur appartenance et la convergence d’intérêts dont ils bénéficient sont connues». «Cependant, il est important que la vérité soit révélée à l'opinion publique et que les auteurs d’empiètements sur le domaine public soient sanctionnés», a poursuivi le PSP, en insistant sur la nécessité de l'application des lois et en rappelant qu’il avait établi un projet de protection des biens-fonds publics maritimes et fluviaux.
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