©L’objectif de Paris est invariablement le même: remporter la Ligue des Champions. Pour cela une victoire contre le Borussia apparaît déjà vitale. Franck Fife/AFP
Défaits à domicile vendredi par Nice, le Paris SG et son nouvel entraîneur Luis Enrique sont déjà sous pression au moment de lancer une délicate phase de groupe de Ligue des champions face à Dortmund, mardi (22h00, Beyrouth) au Parc des Princes.
Comme vendredi soir au moment d'expliquer pourquoi le PSG qu'il est en train de façonner a concédé une étrange défaite face à l'OGC Nice (3-2), Luis Enrique a affiché sa sérénité lundi en conférence de presse.
"On n'a pas extrêmement bien commencé la saison, mais chaque fois que j'arrive (auprès d'une équipe), c'est toujours comme ça, il y a beaucoup d'infos, d'idées, de concepts que les joueurs doivent assimiler", a-t-il assuré.
"Je vois ça comme un processus, qui requiert du temps", même si "c'est dur de réclamer du temps car je sais comment les choses fonctionnent", a expliqué le technicien espagnol.
Mais il ne peut pas ignorer qu'une crise est vite arrivée à Paris, où l'on attend toujours la victoire. "Si les résultats sont mauvais on me renverra", a calmement lâché Luis Enrique.
La confrontation contre Nice n'était qu'un tour de chauffe avant deux sommets: le début de la phase de groupes de la C1 face au Borussia mardi et le clasico contre Marseille dimanche, toujours au Parc.
S'il n'est désormais plus claironné par les dirigeants, l'objectif véritable reste l'Europe pour le PSG, qui rafle presque tout sur le sol français (9 titres de champion de France depuis l'arrivée du fonds qatarien QSI en 2011, notamment).
En témoigne le recrutement de Luis Enrique, déjà vainqueur de la Ligue des champions -- avec Barcelone en 2015 --, contrairement à tous ses prédécesseurs à leur arrivée sur le banc parisien sauf Carlo Ancelotti (décembre 2011- juin 2013).
Or le PSG n'a pas droit à l'habituelle période de rodage en phase de groupe, car il a hérité d'un tirage difficile avec, outre Dortmund, le puissant AC Milan et le nouveau riche Newcastle.
Chaque match risque de compter pour décrocher la première place de ce groupe F, qui promettrait un tirage au sort plus facile en huitièmes de finale. Une élimination dès les poules, impensable les années précédentes, ne l'est pas totalement cette année.
Supersonique
Une victoire est d'autant plus recommandée mardi soir que Dortmund semble le plus prenable des trois adversaires en ce début de saison. Si le Borussia n'a pas encore perdu en Bundesliga et sort notamment d'une victoire samedi à Fribourg (4-2), les vice-champions d'Allemagne semblent bien moins inspirés que la saison dernière. Ils ont glané seulement 8 points en quatre matches (7e) contre des équipes promises au milieu et bas de tableau.
Le PSG a les armes pour faire très mal à une défense centrale plutôt lente Mats Hummels-Nico Schlotterbeck. Le supersonique Kylian Mbappé empile déjà les buts en Ligue 1 (7 en 4 matches). Son comparse de l'aile droite Ousmane Dembélé a aussi la vitesse pour donner le tournis à son ancienne équipe.
Problème, le transfuge du FC Barcelone est pour l'heure resté muet, vendangeant même plusieurs occasions franches face à Nice. Par ailleurs, le numéro 9 Gonçalo Ramos, arrivé du Benfica Lisbonne, peine à toucher des ballons. Et Asensio, auteur de deux buts lors de ses deux derniers matches, est blessé.
L'international français Randal Kolo Muani a lui été prometteur pour son premier match depuis son arrivée de Francfort, délivrant une passe décisive à la star de l'équipe vendredi soir.
Autre préoccupation pour l'entraîneur espagnol, la défense, qui ne pourra pas se permettre comme vendredi de prendre trois buts. La paire Danilo - Skriniar a été dépassée dans la profondeur. Mais contre Dortmund, Luis Enrique devrait pouvoir compter sur son capitaine Marquinhos, laissé au repos.
Le milieu devrait aussi afficher un autre visage avec le retour comme titulaire de Manuel Ugarte, déjà indispensable.
Salué pour son projet de jeu dynamique et offensif, Luis Enrique, qui reste sur un échec comme sélectionneur de l'Espagne (élimination en huitièmes de finale au Mondial-2022), sait que son PSG sera jugé, très vite, à l'aune des résultats.
Comme vendredi soir au moment d'expliquer pourquoi le PSG qu'il est en train de façonner a concédé une étrange défaite face à l'OGC Nice (3-2), Luis Enrique a affiché sa sérénité lundi en conférence de presse.
"On n'a pas extrêmement bien commencé la saison, mais chaque fois que j'arrive (auprès d'une équipe), c'est toujours comme ça, il y a beaucoup d'infos, d'idées, de concepts que les joueurs doivent assimiler", a-t-il assuré.
"Je vois ça comme un processus, qui requiert du temps", même si "c'est dur de réclamer du temps car je sais comment les choses fonctionnent", a expliqué le technicien espagnol.
Mais il ne peut pas ignorer qu'une crise est vite arrivée à Paris, où l'on attend toujours la victoire. "Si les résultats sont mauvais on me renverra", a calmement lâché Luis Enrique.
La confrontation contre Nice n'était qu'un tour de chauffe avant deux sommets: le début de la phase de groupes de la C1 face au Borussia mardi et le clasico contre Marseille dimanche, toujours au Parc.
S'il n'est désormais plus claironné par les dirigeants, l'objectif véritable reste l'Europe pour le PSG, qui rafle presque tout sur le sol français (9 titres de champion de France depuis l'arrivée du fonds qatarien QSI en 2011, notamment).
En témoigne le recrutement de Luis Enrique, déjà vainqueur de la Ligue des champions -- avec Barcelone en 2015 --, contrairement à tous ses prédécesseurs à leur arrivée sur le banc parisien sauf Carlo Ancelotti (décembre 2011- juin 2013).
Or le PSG n'a pas droit à l'habituelle période de rodage en phase de groupe, car il a hérité d'un tirage difficile avec, outre Dortmund, le puissant AC Milan et le nouveau riche Newcastle.
Chaque match risque de compter pour décrocher la première place de ce groupe F, qui promettrait un tirage au sort plus facile en huitièmes de finale. Une élimination dès les poules, impensable les années précédentes, ne l'est pas totalement cette année.
Supersonique
Une victoire est d'autant plus recommandée mardi soir que Dortmund semble le plus prenable des trois adversaires en ce début de saison. Si le Borussia n'a pas encore perdu en Bundesliga et sort notamment d'une victoire samedi à Fribourg (4-2), les vice-champions d'Allemagne semblent bien moins inspirés que la saison dernière. Ils ont glané seulement 8 points en quatre matches (7e) contre des équipes promises au milieu et bas de tableau.
Le PSG a les armes pour faire très mal à une défense centrale plutôt lente Mats Hummels-Nico Schlotterbeck. Le supersonique Kylian Mbappé empile déjà les buts en Ligue 1 (7 en 4 matches). Son comparse de l'aile droite Ousmane Dembélé a aussi la vitesse pour donner le tournis à son ancienne équipe.
Problème, le transfuge du FC Barcelone est pour l'heure resté muet, vendangeant même plusieurs occasions franches face à Nice. Par ailleurs, le numéro 9 Gonçalo Ramos, arrivé du Benfica Lisbonne, peine à toucher des ballons. Et Asensio, auteur de deux buts lors de ses deux derniers matches, est blessé.
L'international français Randal Kolo Muani a lui été prometteur pour son premier match depuis son arrivée de Francfort, délivrant une passe décisive à la star de l'équipe vendredi soir.
Autre préoccupation pour l'entraîneur espagnol, la défense, qui ne pourra pas se permettre comme vendredi de prendre trois buts. La paire Danilo - Skriniar a été dépassée dans la profondeur. Mais contre Dortmund, Luis Enrique devrait pouvoir compter sur son capitaine Marquinhos, laissé au repos.
Le milieu devrait aussi afficher un autre visage avec le retour comme titulaire de Manuel Ugarte, déjà indispensable.
Salué pour son projet de jeu dynamique et offensif, Luis Enrique, qui reste sur un échec comme sélectionneur de l'Espagne (élimination en huitièmes de finale au Mondial-2022), sait que son PSG sera jugé, très vite, à l'aune des résultats.
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