©A Erevan, au lendemain de heurts devant le siège du gouvernement arménien, des milliers de manifestants y étaient de nouveau rassemblés mercredi soir et des heurts ont éclaté avec la police. (AFP)
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev s'est félicité mercredi que son pays a "rétabli sa souveraineté" sur le Nagorny-Karabakh, après une victoire-éclair sur les Arméniens de l'enclave qui ont "commencé" à déposer les armes. Bakou a assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh" et une "normalisation" des relations avec Erevan.
L'Azerbaïdjan a "rétabli sa souveraineté" au Nagorny-Karabakh, s'est félicité mercredi son président Ilham Aliev, après la signature d'un cessez-le-feu avec les Arméniens de cette enclave, victoire majeure pour Bakou au terme d'une offensive éclair.
"La plupart" des forces et des équipements des séparatistes arméniens ont été "détruits", a ajouté le président Ilham Aliev au cours d'une conférence de presse, ajoutant que les autorités arméniennes avaient selon lui fait preuve de "compétence politique" en n'intervenant pas directement dans le conflit.
Des manifestants, qui accusent le Premier ministre arménien d'inaction au Nagorny-Karabakh, ont lancé mercredi des bouteilles et des pierres en direction de la police, qui a procédé à des arrestations devant le siège du gouvernement à Erevan. (AFP)
Les indépendantistes ont en outre accepté d'avoir jeudi, dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh, de premiers pourparlers sur "la réintégration" à l'Azerbaïdjan de ce territoire.
A la veille de ces discussions, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais, a assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh" et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.
Le président français Emmanuel Macron a demandé mercredi au président azerbaïdjanais Ilham Aliev "de donner des garanties sur les droits et la sécurité des habitants du Karabakh", a fait savoir l'Elysée.
A Bruxelles, le président du Conseil européen Charles Michel a appelé mercredi l'Azerbaïdjan à "assurer un cessez-le-feu complet et sécurisé, un traitement digne des Arméniens du Karabakh".
Vaincus en 24 heures, les indépendantistes arméniens ont annoncé dans un communiqué la signature d'"un accord sur une cessation complète des hostilités avec la médiation du commandement des forces de paix russes". Selon eux, les affrontements avaient fait au moins 200 morts et 400 blessés.
Mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine a indiqué que les négociations sur le futur de l'enclave se dérouleraient avec "la médiation" des forces russes déployées sur le terrain.
Dans le détail, l'accord de cessez-le-feu, confirmé par Bakou, prévoit "le retrait des unités et des militaires restants des forces armées de l'Arménie" et "la dissolution et le désarmement complet des formations de l'Armée de défense du Nagorny-Karabakh".
Cette capitulation des indépendantistes a fait monter encore un peu plus la pression sur le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, critiqué pour ne pas avoir envoyé d'aide au Nagorny-Karabakh.
Georges Haddad, avec AFP
L'Azerbaïdjan a "rétabli sa souveraineté" au Nagorny-Karabakh, s'est félicité mercredi son président Ilham Aliev, après la signature d'un cessez-le-feu avec les Arméniens de cette enclave, victoire majeure pour Bakou au terme d'une offensive éclair.
"La plupart" des forces et des équipements des séparatistes arméniens ont été "détruits", a ajouté le président Ilham Aliev au cours d'une conférence de presse, ajoutant que les autorités arméniennes avaient selon lui fait preuve de "compétence politique" en n'intervenant pas directement dans le conflit.
Des manifestants, qui accusent le Premier ministre arménien d'inaction au Nagorny-Karabakh, ont lancé mercredi des bouteilles et des pierres en direction de la police, qui a procédé à des arrestations devant le siège du gouvernement à Erevan. (AFP)
Les indépendantistes ont en outre accepté d'avoir jeudi, dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh, de premiers pourparlers sur "la réintégration" à l'Azerbaïdjan de ce territoire.
A la veille de ces discussions, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais, a assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh" et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.
Le président français Emmanuel Macron a demandé mercredi au président azerbaïdjanais Ilham Aliev "de donner des garanties sur les droits et la sécurité des habitants du Karabakh", a fait savoir l'Elysée.
A Bruxelles, le président du Conseil européen Charles Michel a appelé mercredi l'Azerbaïdjan à "assurer un cessez-le-feu complet et sécurisé, un traitement digne des Arméniens du Karabakh".
Vaincus en 24 heures, les indépendantistes arméniens ont annoncé dans un communiqué la signature d'"un accord sur une cessation complète des hostilités avec la médiation du commandement des forces de paix russes". Selon eux, les affrontements avaient fait au moins 200 morts et 400 blessés.
Mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine a indiqué que les négociations sur le futur de l'enclave se dérouleraient avec "la médiation" des forces russes déployées sur le terrain.
Dans le détail, l'accord de cessez-le-feu, confirmé par Bakou, prévoit "le retrait des unités et des militaires restants des forces armées de l'Arménie" et "la dissolution et le désarmement complet des formations de l'Armée de défense du Nagorny-Karabakh".
Cette capitulation des indépendantistes a fait monter encore un peu plus la pression sur le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, critiqué pour ne pas avoir envoyé d'aide au Nagorny-Karabakh.
Georges Haddad, avec AFP
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