©(Photo Bryan R. Smith / AFP)
Les ambassadeurs de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan à l'ONU se sont mutuellement accusés d'être responsables du conflit en cours au Nagorny Karabakh au cours d'une session du Conseil de sécurité, vendredi 22 septembre. L'offensive azerbaïdjanaise, qui a duré moins de 24 heures, s'est achevée par la reddition des indépendantistes.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont livré jeudi à une passe d'armes devant le Conseil de sécurité de l'ONU à propos du Nagorny Karabakh, tandis que plusieurs pays membres dont la France ont exigé de Bakou des "garanties tangibles" après son offensive éclair.
Invités à s'adresser au Conseil, réuni d'urgence à la demande de Paris, les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan et Djeyhoun Baïramov, se sont mutuellement accusés d'être responsables de la dégradation de la situation dans cette région disputée du Caucase du Sud.
Prenant la parole en premier, le ministre arménien a affirmé qu'il n'y avait pas "deux parties dans ce conflit mais un agresseur et une victime", en accusant Bakou d'avoir lancé une offensive "injustifiée et planifiée" visant à "finaliser le nettoyage ethnique" au Nagorny Karabakh.
Il a également accusé Bakou d'avoir mené des "bombardements intenses, sans discernement et d'utiliser de l'artillerie lourde, y compris le recours prohibé de bombes à sous-munitions".
Selon le dernier bilan des indépendantistes arméniens, l'offensive azerbaïdjanaise qui s'est achevée en 24 heures mercredi a fait au moins 200 morts et 400 blessés.
Son homologue azerbaïdjanais a lui dénoncé une "campagne de désinformation" d'Erevan, accusée d'"alimenter et de soutenir les séparatistes" au Nagorny Karabakh, région qui est sous la souveraineté de Bakou, s'en prenant par ailleurs à un Conseil de sécurité "partial".
La France, pour sa part, a exigé de l'Azerbaïdjan qu'il donne des "garanties tangibles" pour ramener la paix au Nagorny Karabakh deux jours après l'offensive éclair de Bakou contre les indépendantistes arméniens.
Paris, tout comme Washington, a vivement condamné l'offensive éclair de l'Azerbaïdjan dans cette région disputée depuis des décennies avec l'Arménie. L'opération a abouti à une capitulation des indépendantistes arméniens et à l'instauration d'un cessez-le-feu.
La Russie a dit jeudi avoir enregistré cinq violations de ce cessez-le-feu.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont livré jeudi à une passe d'armes devant le Conseil de sécurité de l'ONU à propos du Nagorny Karabakh, tandis que plusieurs pays membres dont la France ont exigé de Bakou des "garanties tangibles" après son offensive éclair.
Invités à s'adresser au Conseil, réuni d'urgence à la demande de Paris, les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan et Djeyhoun Baïramov, se sont mutuellement accusés d'être responsables de la dégradation de la situation dans cette région disputée du Caucase du Sud.
Prenant la parole en premier, le ministre arménien a affirmé qu'il n'y avait pas "deux parties dans ce conflit mais un agresseur et une victime", en accusant Bakou d'avoir lancé une offensive "injustifiée et planifiée" visant à "finaliser le nettoyage ethnique" au Nagorny Karabakh.
Il a également accusé Bakou d'avoir mené des "bombardements intenses, sans discernement et d'utiliser de l'artillerie lourde, y compris le recours prohibé de bombes à sous-munitions".
Selon le dernier bilan des indépendantistes arméniens, l'offensive azerbaïdjanaise qui s'est achevée en 24 heures mercredi a fait au moins 200 morts et 400 blessés.
Son homologue azerbaïdjanais a lui dénoncé une "campagne de désinformation" d'Erevan, accusée d'"alimenter et de soutenir les séparatistes" au Nagorny Karabakh, région qui est sous la souveraineté de Bakou, s'en prenant par ailleurs à un Conseil de sécurité "partial".
La France, pour sa part, a exigé de l'Azerbaïdjan qu'il donne des "garanties tangibles" pour ramener la paix au Nagorny Karabakh deux jours après l'offensive éclair de Bakou contre les indépendantistes arméniens.
Paris, tout comme Washington, a vivement condamné l'offensive éclair de l'Azerbaïdjan dans cette région disputée depuis des décennies avec l'Arménie. L'opération a abouti à une capitulation des indépendantistes arméniens et à l'instauration d'un cessez-le-feu.
La Russie a dit jeudi avoir enregistré cinq violations de ce cessez-le-feu.
Malo Pinatel, avec AFP
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