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© (Photo de ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP)
La Chambre des représentants américaine a voté en faveur d'une mesure de financement d'urgence visant à éviter une paralysie du gouvernement fédéral, mettant ainsi en pause les menaces de "shutdown". Cette décision intervient après une proposition de dernière minute du président de la Chambre, Kevin McCarthy, pour surmonter les désaccords partisans.

La Chambre américaine des représentants a adopté samedi une mesure de financement d'urgence, étape clé pour repousser la paralysie de l'administration fédérale, un coup de théâtre à quelques heures de ce redouté "shutdown".

Ce rebondissement est intervenu après que le président républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a proposé plus tôt une ultime tentative d'empêcher la paralysie, qui ne pouvait passer qu'avec le soutien des démocrates.

C'est ce qui est arrivé : le texte a été adopté avec 335 oui (91 non) et doit maintenant passer au Sénat. Il prévoit que l'administration continue d'être financée pendant 45 jours.

Si la mesure n'était pas définitivement adoptée, la première économie du monde devrait ralentir dès dimanche : 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire et le trafic aérien sera perturbé, tandis que les visiteurs des parcs nationaux trouveront porte close.


La raison ? Aucune des deux chambres du Congrès - ni le Sénat aux mains des démocrates, ni la Chambre des représentants contrôlée par les républicains - n'est pour l'instant parvenue à adopter une loi de finances pour prolonger le budget de l'État fédéral, qui expire à minuit dans la nuit de samedi à dimanche (04H00 GMT dimanche). Pour être adopté, ce texte devrait passer les deux chambres.

Sur fond de désaccords entre les deux camps, mais aussi entre les conservateurs eux-mêmes, Kevin McCarthy, le président de la Chambre des représentants, a proposé samedi matin une solution de dernière minute.

"Je demande aux républicains et aux démocrates de mettre leurs différends politiques de côté. Pensez aux Américains", a exhorté M. McCarthy devant la presse.

Avec AFP
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