Les forces de sécurité libanaises ont annoncé lundi avoir arrêté deux Syriens faisant partie d’un réseau de passeurs organisant l’émigration clandestine vers l’Europe de centaines de personnes à partir de la Libye par la Méditerranée.
Dans un communiqué, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont précisé que les deux hommes, entrés clandestinement au Liban, ont été arrêtés dans l’est du pays.
Selon les FSI, les deux passeurs font partie d'un réseau organisant l’émigration clandestine de «Syriens, Libanais, Égyptiens, Palestiniens, Africains et autres, de la Libye vers l’Europe par bateau».
L’un des deux passeurs travaille de concert avec deux de ses frères, qui vivent l’un en Libye et l’autre en Grèce.
Le communiqué précise que les deux hommes avaient également comme complices «des Libanais de la région de Wadi Khaled» dans le nord du pays – l’un des principaux points de passage des Syriens entrant clandestinement au Liban.
Ils avouent recevoir «3.500 dollars» pour chaque candidat à l’émigration clandestine et organisent le voyage depuis la Libye sur des bateaux vers l’Italie et la Grèce.
L’un des bateaux dont ils avaient organisé le voyage avait fait naufrage au large de Tobrouk dans l’est de la Libye il y a plusieurs mois. Les deux passeurs avaient alors fui la Libye pour la Syrie.
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est devenue une plaque tournante pour des dizaines de milliers de migrants cherchant à gagner clandestinement l’Europe par voie maritime.
Parmi eux figurent un grand nombre de Syriens qui fuient la crise économique dans leur pays ravagé par la guerre. Ils se rendent en Libye par avion, soit depuis leur pays, soit souvent à travers le Liban.
Les autorités libanaises annoncent régulièrement l’arrestation ou le refoulement de Syriens entrant clandestinement dans le pays. Elles tentent également de combattre l’émigration clandestine à partir du Liban vers l’île de Chypre voisine, porte d’entrée vers l’Union européenne.
La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime que, depuis début 2023, 2.066 migrants y ont disparu contre 1.417 sur toute l’année en 2022.
Avec AFP
Dans un communiqué, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont précisé que les deux hommes, entrés clandestinement au Liban, ont été arrêtés dans l’est du pays.
Selon les FSI, les deux passeurs font partie d'un réseau organisant l’émigration clandestine de «Syriens, Libanais, Égyptiens, Palestiniens, Africains et autres, de la Libye vers l’Europe par bateau».
L’un des deux passeurs travaille de concert avec deux de ses frères, qui vivent l’un en Libye et l’autre en Grèce.
Le communiqué précise que les deux hommes avaient également comme complices «des Libanais de la région de Wadi Khaled» dans le nord du pays – l’un des principaux points de passage des Syriens entrant clandestinement au Liban.
Ils avouent recevoir «3.500 dollars» pour chaque candidat à l’émigration clandestine et organisent le voyage depuis la Libye sur des bateaux vers l’Italie et la Grèce.
L’un des bateaux dont ils avaient organisé le voyage avait fait naufrage au large de Tobrouk dans l’est de la Libye il y a plusieurs mois. Les deux passeurs avaient alors fui la Libye pour la Syrie.
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est devenue une plaque tournante pour des dizaines de milliers de migrants cherchant à gagner clandestinement l’Europe par voie maritime.
Parmi eux figurent un grand nombre de Syriens qui fuient la crise économique dans leur pays ravagé par la guerre. Ils se rendent en Libye par avion, soit depuis leur pays, soit souvent à travers le Liban.
Les autorités libanaises annoncent régulièrement l’arrestation ou le refoulement de Syriens entrant clandestinement dans le pays. Elles tentent également de combattre l’émigration clandestine à partir du Liban vers l’île de Chypre voisine, porte d’entrée vers l’Union européenne.
La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime que, depuis début 2023, 2.066 migrants y ont disparu contre 1.417 sur toute l’année en 2022.
Avec AFP
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