En marge de sa participation à la conférence Adipec, qui rassemble l’industrie mondiale de l’énergie aux Émirats arabes unis, le ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad, s’efforce de trouver un bailleur de fonds autre que la Banque mondiale pour financer l’importation de gaz d’Égypte et de fuel de Jordanie.
La Banque mondiale est censée financer ces opérations, à condition cependant que le Liban mette en place des réformes structurelles radicales dans le secteur de l’électricité. Elle estime qu’environ 46% de la dette publique libanaise accumulée depuis 1992 (plus de 100 milliards de dollars) seraient attribués aux transferts du Trésor vers EDL qui a coûté environ 45 milliards de dollars aux finances publiques depuis 1993.
M. Fayad s’est notamment entretenu au sujet de ce dossier avec le ministre égyptien du Pétrole, Tarek el-Molla, et le ministre jordanien de l’Énergie, Saleh al-Kharabsheh, sur la question de l’acheminement du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne au Liban.
Ces accords sont prêts à être mis en œuvre, mais le retard est imparti au manque de financement.
Le Liban a signé en juin 2022 un accord final pour importer du gaz naturel d’Égypte via un gazoduc qui traverse la Jordanie, la Syrie et le Liban afin de réduire les coupures de courant quotidiennes dont souffrent les Libanais depuis plus de 40 ans. Le contrat signé porte sur une durée de dix ans renouvelable. Il prévoit que l’Égypte exporte 700 millions de mètres cubes par an. La mise en œuvre de l’accord est financée par la Banque mondiale (BM) qui a lié le déblocage des fonds à certaines conditions. De même, les États-Unis doivent garantir que Beyrouth ne sera pas visé par les sanctions prévues par la loi «César» contre les entités, les entreprises et les individus qui s’avisent à soutenir le régime syrien en établissant avec lui des relations commerciales ou économiques, entre autres, dans le domaine de l’énergie.
Or plus d’un an plus tard, les conditions requises par la BM n’ont pas été mises en place, notamment la création d’une autorité de régulation du secteur de l’énergie, principale exigence de l’institution financière.
Dans un communiqué publié par le bureau de presse du ministre de l’Énergie, il est indiqué qu’il a été convenu de proposer des solutions de rechange afin de faciliter la mise en œuvre de ce projet, comme le financement direct d’Électricité du Liban (EDL), «puisque la société est en mesure, en collectant des fonds, de payer l’électricité de Jordanie et le gaz d’Égypte à travers ses comptes à la Banque du Liban».
Le texte souligne, toutefois, que le financement de la Banque mondiale reste le bienvenu.
La question sera discutée de nouveau au mois de novembre lors de la participation des ministres jordanien et égyptien à la conférence sur le pétrole et le gaz qui se tiendra le 24 novembre prochain à Beyrouth.
Par ailleurs, M. Fayad a rencontré un certain nombre de ministres et de chefs d’entreprises concernés par le secteur de l’énergie.
Il convient de noter que l’Exposition et la conférence internationale sur le pétrole d’Abu Dhabi (Adipec) est organisée par l’Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc). Il s’agit d’une rencontre des professionnels du pétrole, du gaz et de l’énergie.
La Banque mondiale est censée financer ces opérations, à condition cependant que le Liban mette en place des réformes structurelles radicales dans le secteur de l’électricité. Elle estime qu’environ 46% de la dette publique libanaise accumulée depuis 1992 (plus de 100 milliards de dollars) seraient attribués aux transferts du Trésor vers EDL qui a coûté environ 45 milliards de dollars aux finances publiques depuis 1993.
M. Fayad s’est notamment entretenu au sujet de ce dossier avec le ministre égyptien du Pétrole, Tarek el-Molla, et le ministre jordanien de l’Énergie, Saleh al-Kharabsheh, sur la question de l’acheminement du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne au Liban.
Ces accords sont prêts à être mis en œuvre, mais le retard est imparti au manque de financement.
Le Liban a signé en juin 2022 un accord final pour importer du gaz naturel d’Égypte via un gazoduc qui traverse la Jordanie, la Syrie et le Liban afin de réduire les coupures de courant quotidiennes dont souffrent les Libanais depuis plus de 40 ans. Le contrat signé porte sur une durée de dix ans renouvelable. Il prévoit que l’Égypte exporte 700 millions de mètres cubes par an. La mise en œuvre de l’accord est financée par la Banque mondiale (BM) qui a lié le déblocage des fonds à certaines conditions. De même, les États-Unis doivent garantir que Beyrouth ne sera pas visé par les sanctions prévues par la loi «César» contre les entités, les entreprises et les individus qui s’avisent à soutenir le régime syrien en établissant avec lui des relations commerciales ou économiques, entre autres, dans le domaine de l’énergie.
Or plus d’un an plus tard, les conditions requises par la BM n’ont pas été mises en place, notamment la création d’une autorité de régulation du secteur de l’énergie, principale exigence de l’institution financière.
Dans un communiqué publié par le bureau de presse du ministre de l’Énergie, il est indiqué qu’il a été convenu de proposer des solutions de rechange afin de faciliter la mise en œuvre de ce projet, comme le financement direct d’Électricité du Liban (EDL), «puisque la société est en mesure, en collectant des fonds, de payer l’électricité de Jordanie et le gaz d’Égypte à travers ses comptes à la Banque du Liban».
Le texte souligne, toutefois, que le financement de la Banque mondiale reste le bienvenu.
La question sera discutée de nouveau au mois de novembre lors de la participation des ministres jordanien et égyptien à la conférence sur le pétrole et le gaz qui se tiendra le 24 novembre prochain à Beyrouth.
Par ailleurs, M. Fayad a rencontré un certain nombre de ministres et de chefs d’entreprises concernés par le secteur de l’énergie.
Il convient de noter que l’Exposition et la conférence internationale sur le pétrole d’Abu Dhabi (Adipec) est organisée par l’Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc). Il s’agit d’une rencontre des professionnels du pétrole, du gaz et de l’énergie.
Lire aussi
Commentaires