Le directeur général de la Sûreté générale par intérim, Elias Baissari, a affirmé jeudi lors de l’émission télévisée "Sar el-wakt" sur la chaîne MTV, que "près de 42 % des habitants du Liban sont actuellement des Syriens, dont le nombre a atteint environ deux millions, y compris les déplacés et les résidents légaux.”
Et d’ajouter que les autorités libanaises n’ont pas de données chiffrées relatives aux ressortissants syriens qui sont entrés "clandestinement dans le pays sans être enregistrés auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)".
Le général Baissari a également assuré que "le HCR n’a toujours pas remis les données relatives aux déplacés syriens", comme convenu dans un accord avec la Sûreté générale, suite à "des négociations ardues". "Le délai fixé est de trois mois, dont deux se sont déjà écoulés", a-t-il poursuivi. Et de marteler: "Toute stratégie doit reposer sur des données précises plutôt que sur des suppositions". "Si les données ne nous sont pas fournies, nous saurons comment agir en tant qu'administration. Toutes les procédures officielles pour les étrangers nécessitent l'approbation de la Sécurité générale", a lancé le général en allusion aux permis de résidence censés être livrés aux employés du HCR par les autorités libanaises.
Par ailleurs, le directeur général a indiqué que "le peuple libanais paie un prix exorbitant dû à la vague de migration syrienne". "Nous avons dépensé des sommes considérables au cours des 12 dernières années, notamment en raison de la politique de soutien adoptée par le gouvernement libanais", a-t-il expliqué. Et d’affirmer: "Les Libanais ne peuvent être ni achetés ni vendus".
Le général Baissari a enfin mis en garde contre une "explosion" du dossier des migrants syriens, laquelle "n’épargnera personne, y compris l’Europe". Selon lui, ce dossier devrait être "en tête des priorités" et nécessiterait "une décision politique unifiée".
Et d’ajouter que les autorités libanaises n’ont pas de données chiffrées relatives aux ressortissants syriens qui sont entrés "clandestinement dans le pays sans être enregistrés auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)".
Le général Baissari a également assuré que "le HCR n’a toujours pas remis les données relatives aux déplacés syriens", comme convenu dans un accord avec la Sûreté générale, suite à "des négociations ardues". "Le délai fixé est de trois mois, dont deux se sont déjà écoulés", a-t-il poursuivi. Et de marteler: "Toute stratégie doit reposer sur des données précises plutôt que sur des suppositions". "Si les données ne nous sont pas fournies, nous saurons comment agir en tant qu'administration. Toutes les procédures officielles pour les étrangers nécessitent l'approbation de la Sécurité générale", a lancé le général en allusion aux permis de résidence censés être livrés aux employés du HCR par les autorités libanaises.
Par ailleurs, le directeur général a indiqué que "le peuple libanais paie un prix exorbitant dû à la vague de migration syrienne". "Nous avons dépensé des sommes considérables au cours des 12 dernières années, notamment en raison de la politique de soutien adoptée par le gouvernement libanais", a-t-il expliqué. Et d’affirmer: "Les Libanais ne peuvent être ni achetés ni vendus".
Le général Baissari a enfin mis en garde contre une "explosion" du dossier des migrants syriens, laquelle "n’épargnera personne, y compris l’Europe". Selon lui, ce dossier devrait être "en tête des priorités" et nécessiterait "une décision politique unifiée".
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