Le bureau de presse des Forces libanaises (FL) a fermement dénoncé les «accusations trompeuses» portées jeudi soir contre le parti par la chaîne de la formation aouniste, OTV. Cette dernière avait tenu les FL pour «responsables de la crise des déplacés syriens».
Dans un communiqué publié vendredi en fin de journée, le bureau politique des FL a estimé que «les déclarations (d'OTV) selon lesquelles notre parti s’opposait au retour des Syriens et se serait réveillé aujourd’hui sont fausses. Elles visent à exploiter les souffrances des Libanais dans une tentative de la formation aouniste d’échapper à ses responsabilités».
«Ces accusations sont démenties par les déclarations du leader du parti, Samir Geagea, qui avait plaidé en 2013 pour l’établissement pour les déplacés de camps frontaliers sûrs sur le territoire syrien sous auspices internationaux», peut-on lire dans le communiqué.
Le bureau du parti a également souligné que «la solidarité humanitaire avec le peuple syrien qui a souffert des crimes du régime de Bachar el-Assad après s'être soulevé pacifiquement contre lui n’est pas une accusation, mais n’a pas non plus été une excuse pour le gouvernement de la moumanaa (Hezbollah et ses alliés) de s’abstenir de contrôler les passages légaux et de fermer les passages illégaux». Et d'ajouter: «Cet afflux n’a pas été freiné par le Hezbollah et le CPL, qui avaient de surcroît refusé la proposition des FL concernant l’établissement de camps en Syrie».
Dans cet ordre d’idées, le bureau de presse des Forces libanaises s’est interrogé sur «ce qu’a fait le CPL et ses alliés pour endiguer le flux migratoire». Il a rappelé à cet égard que «cette migration avait commencé alors que le pouvoir exécutif était sous leur bannière, de même que les agences et les départements» étatiques. Quelles décisions ont-ils prises, outre les slogans et la couverture (par Michel Aoun) de la milice pro-iranienne, qui ont contribué à accentuer la migration de Syriens vers le Liban? Quelles mesures l’ancien président de la République avait-il prises pour faire face à ce fléau, sinon la tenue de conférences poétiques et sa détermination à défendre «le régime défunt»?
Par ailleurs, les FL ont rappelé qu' «à la veille de la participation de dizaines de milliers de Syriens déplacés au Liban aux élections présidentielles syriennes au siège de l'ambassade, à Hazmieh, le 19 mai 2021, le chef des FL avait demandé aux présidents de la République et du gouvernement de donner pour instruction aux ministères compétents de dresser des listes complètes des noms des électeurs et de leur demander de quitter le Liban». M. Geagea avait également exigé «de retirer le statut de «réfugiés» à ces personnes, ce que le CPL, alors au pouvoir, avait refusé».
Par ailleurs, le bureau du parti a rappelé que le 21 juillet 2022, les FL avaient présenté à plusieurs reprises une proposition de loi visant à empêcher toute forme d’intégration ou d’assimilation, apparente ou déguisée, des Syriens déplacés au Liban, alors que, durant son mandat (2016-2022), Michel Aoun préparait deux décrets de naturalisation pour un grand nombre de Syriens indignes affiliés au camp d'Assad».
Dans un communiqué publié vendredi en fin de journée, le bureau politique des FL a estimé que «les déclarations (d'OTV) selon lesquelles notre parti s’opposait au retour des Syriens et se serait réveillé aujourd’hui sont fausses. Elles visent à exploiter les souffrances des Libanais dans une tentative de la formation aouniste d’échapper à ses responsabilités».
«Ces accusations sont démenties par les déclarations du leader du parti, Samir Geagea, qui avait plaidé en 2013 pour l’établissement pour les déplacés de camps frontaliers sûrs sur le territoire syrien sous auspices internationaux», peut-on lire dans le communiqué.
Le bureau du parti a également souligné que «la solidarité humanitaire avec le peuple syrien qui a souffert des crimes du régime de Bachar el-Assad après s'être soulevé pacifiquement contre lui n’est pas une accusation, mais n’a pas non plus été une excuse pour le gouvernement de la moumanaa (Hezbollah et ses alliés) de s’abstenir de contrôler les passages légaux et de fermer les passages illégaux». Et d'ajouter: «Cet afflux n’a pas été freiné par le Hezbollah et le CPL, qui avaient de surcroît refusé la proposition des FL concernant l’établissement de camps en Syrie».
Dans cet ordre d’idées, le bureau de presse des Forces libanaises s’est interrogé sur «ce qu’a fait le CPL et ses alliés pour endiguer le flux migratoire». Il a rappelé à cet égard que «cette migration avait commencé alors que le pouvoir exécutif était sous leur bannière, de même que les agences et les départements» étatiques. Quelles décisions ont-ils prises, outre les slogans et la couverture (par Michel Aoun) de la milice pro-iranienne, qui ont contribué à accentuer la migration de Syriens vers le Liban? Quelles mesures l’ancien président de la République avait-il prises pour faire face à ce fléau, sinon la tenue de conférences poétiques et sa détermination à défendre «le régime défunt»?
Par ailleurs, les FL ont rappelé qu' «à la veille de la participation de dizaines de milliers de Syriens déplacés au Liban aux élections présidentielles syriennes au siège de l'ambassade, à Hazmieh, le 19 mai 2021, le chef des FL avait demandé aux présidents de la République et du gouvernement de donner pour instruction aux ministères compétents de dresser des listes complètes des noms des électeurs et de leur demander de quitter le Liban». M. Geagea avait également exigé «de retirer le statut de «réfugiés» à ces personnes, ce que le CPL, alors au pouvoir, avait refusé».
Par ailleurs, le bureau du parti a rappelé que le 21 juillet 2022, les FL avaient présenté à plusieurs reprises une proposition de loi visant à empêcher toute forme d’intégration ou d’assimilation, apparente ou déguisée, des Syriens déplacés au Liban, alors que, durant son mandat (2016-2022), Michel Aoun préparait deux décrets de naturalisation pour un grand nombre de Syriens indignes affiliés au camp d'Assad».
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