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- Tensions explosives: Israël et Gaza plongés dans un conflit mortel
Le conflit entre Israël et le Hamas atteint un niveau critique, avec des centaines de morts et de blessés des deux côtés, ainsi que plus de cent prisonniers israéliens aux mains du Hamas. Les hostilités entraînent des évacuations massives et des préoccupations internationales, suscitant des condamnations et des appels à l'apaisement. Les combats continuent de faire rage dans plusieurs localités du sud d'Israël. L'armée israélienne a appelé les habitants de Gaza à évacuer avant de commencer à bombarder 800 zones dans la bande de Gaza.
Les forces israéliennes traquaient dimanche des centaines de combattants palestiniens infiltrés en Israël et bombardaient la bande de Gaza, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu évoquait une guerre "longue" contre le Hamas, à l'origine d'une offensive inédite lancée la veille contre Israël.
Plus de 659 morts (18h00) côté israélien (dont 57 soldats), plus de 380 autres côté palestinien (18h00), des centaines de combattants palestiniens infiltrés dans les localités israéliennes limitrophes de Gaza, de nombreux Israéliens enlevés: Pour Israël, cette escalade est la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies. Près de 100 prisonniers restent entre les mains du Hamas dans la bande de Gaza. Près de 2200 israéliens et 2200 Palestiniens de Gaza ont été blessés jusqu'à présent dans les affrontements. Alors que 750 Israéliens restent disparus, le premier ministre a nommé le général à la retraite Gal Hirsch comme coordinateur de la recherche des personnes disparues.
Benjamin Netanyahu a averti dimanche les Israéliens qu'ils étaient "embarqués dans une guerre longue et difficile" ayant déjà fait des centaines de morts de part et d'autre, au lendemain d'une offensive spectaculaire du Hamas palestinien lancée à partir de Gaza. Le cabinet politique et de sécurité d'Israël a ainsi approuvé la menée d'opérations "militaires majeures" dans la bande de Gaza.
"La première phase est en train de s'achever par l'élimination de la grande majorité des forces ennemies qui se sont infiltrées sur notre territoire", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué avant l'aube à propos de l'offensive du Hamas. Plusieurs combats continuent de faire rage dans des localités du sud d'Israël.
Alors que l'Autorité palestinienne accuse Israël de mener un "massacre" visant principalement les femmes et les enfants, Israël a formulé les mêmes accusations vis-à-vis du Hamas, qui "massacrerait des civils".
Pendant la nuit, les frappes aériennes de l'armée se sont poursuivies sur la bande de Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas d'où les tirs continuaient sur Israël. Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et éléments armés de ce mouvement islamiste infiltrés en Israël depuis la veille.
Le siège du commissariat de police de la ville de Sdérot, limitrophe de Gaza, où étaient retranchés des hommes armés du Hamas a pris fin dimanche matin, a annoncé la police dans un communiqué: la police et les forces spéciales de l'armée "ont neutralisé dix terroristes armés qui se trouvaient dans le commissariat".
Le Hamas a attaqué samedi matin Israël par surprise, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien, où il a aussi capturé un nombre important de civils et militaires. Le site d'information israélien en ligne Ynet avance "une estimation d'une centaine de personnes [...] enlevées" alors que les autorités n'avancent encore aucun chiffre.
Des Israéliens à la recherche de leurs proches introuvables étaient interrogés en boucle sur les radios et les télévisions israéliennes dimanche. Certains expliquaient les avoir vu sur des vidéos d'otages du Hamas à Gaza circulant sur les réseaux sociaux. Les médias énuméraient aussi dimanche matin les noms des Israéliens tués samedi et identifiés, parmi lesquels des enfants et adolescents.
L'armée israélienne a publié sur un site internet spécial les identités de 26 soldats, hommes et femmes, tués depuis samedi.
Profitant de l'effet de surprise, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l'imposante barrière érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.
Il s'agit de l'escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies.
Les combats ont fait "plus de 600 morts" et "plus de 2.100 blessés" côté israélien, selon l'armée qui a accusé le Hamas d'avoir "massacré des civils" jusque dans leurs maisons.
Dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis samedi des dizaines de frappes aériennes en représailles, la Hamas a dénombré 370 morts et 2000 blessés.
"Ce qui s'est passé aujourd'hui est sans précédent en Israël", a reconnu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une allocution télévisée. "Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines".
"Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire", a affirmé de son côté Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.
Les hostilités ont commencé samedi à l'aube par un déluge de roquettes tirées depuis la bande de Gaza vers les localités israéliennes voisines et jusque vers Tel-Aviv et Jérusalem.
"J'ai vu beaucoup de corps", a dit à l'AFP Shlomi, un Israélien, à côté de cadavres recouverts sur une route près du kibboutz Gevim, dans le sud du pays.
Samedi soir, l'armée israélienne a fait état de "centaines" d'infiltrés encore présents sur le sol israélien après une "puissante invasion terrestre".
Alors que les écoles restent fermés en Israël et à Gaza, un appel à la grève a été massivement suivi en Cisjordanie. Dans les prisons israéliennes, des mesures "punitives" ont été imposées envers les prisonniers palestiniens. La trajectoire de nombreux trains a été modifiée en Israël, alors que les rues des grandes villes du pays restent désertes. Suite aux attaques, l'indice boursier de Tel Aviv a chuté de 6.7%, tandis que l'indice bancaire a accusé une contraction de 8.7%.
Dans les représentations diplomatiques israéliennes à l'étranger, notamment au Caire, où deux ressortissants israéliens ont été attaqué, ainsi que dans les capitales européennes, les mesures de sécurité ont été renforcées.
Cette escalade survient cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise, entraînant la mort de 2.600 Israéliens et faisant au moins 9.500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat.
Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé dans une vidéo avoir "capturé plusieurs soldats ennemis" et les Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont aussi déclaré détenir "de nombreux soldats" israéliens.
Le commandant des brigades Al-Qassam, Mohammad Deif, a annoncé avoir déclenché une opération baptisée "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5.000 roquettes" pour "mettre fin à tous les crimes de l'occupation".
L'armée israélienne a pour sa part compté plus de 3.000 tirs. Elle a déclenché l'opération "Sabres de fer" et mené des frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, disant avoir détruit plusieurs bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas. Plusieurs tours résidentielles , des mosquées ainsi que le siège de la Banque nationale ont été touchés par les bombardements.
Médecins sans frontières a déclaré qu'une frappe avait touché un hôpital dans l'enclave, causant plusieurs décès.
L'ONU a recensé 20.000 déplacés palestiniens dans la bande de Gaza.
M. Netanyahu a annoncé la suspension des livraisons d'électricité, de nourriture et de biens d'Israël vers Gaza soumis à un strict blocus israélien depuis que le Hamas y a pris le contrôle en 2007.
Le conflit provoque des perturbations à l'aéroport de Tel-Aviv et les écoles resteront fermées dimanche, début de la semaine en Israël.
Cette flambée de violence a été condamnée par de nombreux gouvernements. Le président américain Joe Biden a assuré samedi Israël de son "soutien inébranlable". Lors de son discours dimanche, le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a affirmé qu'il s'agissait "de la pire attaque contre Israël depuis 1973", avant de révéler que plusieurs ressortissants américains ont été tués lors des attaques samedi. Il a assuré étudier les demandes formulées par le gouvernement israélien concernant une aide militaire. Samedi, le premier ministre Benjamin Netanyahu avait demandé aux Etats-Unis une aide financière d'urgence afin d'acquérir des missiles intercepteurs pour son Dôme de Fer. Des médias israéliens ont rapporté que plusieurs avions militaires américains se rapprochaient d'Israël, tandis que le gouvernement américain a annoncé l'envoi de munitions à l'armée israélienne.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a, lui, condamné "l'attaque barbare" du Hamas, tandis que le gouvernement allemand a annoncé revoir ses programmes d'aide destinés aux Palestiniens. Le président ukrainien Zelensky a exprimé sa solidarité avec Israël lors d'un appel téléphonique avec Benjamin Netanyahu.
Le roi de Jordanie Abdallah II, engagé dans une tentative de médiation, a affirmé que "l'escalade de la situation sécuritaire" menaçait la stabilité régionale. Il a appelé à l'intensification des efforts diplomatiques en vue d'éviter une dégradation majeure.
Deux Ukrainiens ont de même été tués lors des affrontements, plusieurs ressortissante allemande ainsi qu'une citoyenne française. Onze étudiants népalais ainsi que sept ressortissants français sont portés disparus.
L'ONU a annoncé avoir convoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient dimanche soir, durant laquelle Israël appelera au vote d'une résolution condamnant le Hamas pour les attaques perpétrées en Israël.
L'Iran a quant à lui applaudi l'offensive. "Nous soutenons cette fière opération", a annoncé le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim-Safavi, cité par l'agence Isna. Le président Raissi a notamment applaudi "la légitime défense de la nation palestinienne".
Le pape François a appelé à prier pour Israël et la Palestine, affirmant que la guerre et le terrorisme "ne sont jamais des solutions."
Avec AFP
Les forces israéliennes traquaient dimanche des centaines de combattants palestiniens infiltrés en Israël et bombardaient la bande de Gaza, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu évoquait une guerre "longue" contre le Hamas, à l'origine d'une offensive inédite lancée la veille contre Israël.
Plus de 659 morts (18h00) côté israélien (dont 57 soldats), plus de 380 autres côté palestinien (18h00), des centaines de combattants palestiniens infiltrés dans les localités israéliennes limitrophes de Gaza, de nombreux Israéliens enlevés: Pour Israël, cette escalade est la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies. Près de 100 prisonniers restent entre les mains du Hamas dans la bande de Gaza. Près de 2200 israéliens et 2200 Palestiniens de Gaza ont été blessés jusqu'à présent dans les affrontements. Alors que 750 Israéliens restent disparus, le premier ministre a nommé le général à la retraite Gal Hirsch comme coordinateur de la recherche des personnes disparues.
Benjamin Netanyahu a averti dimanche les Israéliens qu'ils étaient "embarqués dans une guerre longue et difficile" ayant déjà fait des centaines de morts de part et d'autre, au lendemain d'une offensive spectaculaire du Hamas palestinien lancée à partir de Gaza. Le cabinet politique et de sécurité d'Israël a ainsi approuvé la menée d'opérations "militaires majeures" dans la bande de Gaza.
"La première phase est en train de s'achever par l'élimination de la grande majorité des forces ennemies qui se sont infiltrées sur notre territoire", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué avant l'aube à propos de l'offensive du Hamas. Plusieurs combats continuent de faire rage dans des localités du sud d'Israël.
Alors que l'Autorité palestinienne accuse Israël de mener un "massacre" visant principalement les femmes et les enfants, Israël a formulé les mêmes accusations vis-à-vis du Hamas, qui "massacrerait des civils".
Pendant la nuit, les frappes aériennes de l'armée se sont poursuivies sur la bande de Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas d'où les tirs continuaient sur Israël. Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et éléments armés de ce mouvement islamiste infiltrés en Israël depuis la veille.
Le siège du commissariat de police de la ville de Sdérot, limitrophe de Gaza, où étaient retranchés des hommes armés du Hamas a pris fin dimanche matin, a annoncé la police dans un communiqué: la police et les forces spéciales de l'armée "ont neutralisé dix terroristes armés qui se trouvaient dans le commissariat".
Le Hamas a attaqué samedi matin Israël par surprise, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien, où il a aussi capturé un nombre important de civils et militaires. Le site d'information israélien en ligne Ynet avance "une estimation d'une centaine de personnes [...] enlevées" alors que les autorités n'avancent encore aucun chiffre.
Des Israéliens à la recherche de leurs proches introuvables étaient interrogés en boucle sur les radios et les télévisions israéliennes dimanche. Certains expliquaient les avoir vu sur des vidéos d'otages du Hamas à Gaza circulant sur les réseaux sociaux. Les médias énuméraient aussi dimanche matin les noms des Israéliens tués samedi et identifiés, parmi lesquels des enfants et adolescents.
L'armée israélienne a publié sur un site internet spécial les identités de 26 soldats, hommes et femmes, tués depuis samedi.
Profitant de l'effet de surprise, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l'imposante barrière érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.
Il s'agit de l'escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies.
Les combats ont fait "plus de 600 morts" et "plus de 2.100 blessés" côté israélien, selon l'armée qui a accusé le Hamas d'avoir "massacré des civils" jusque dans leurs maisons.
Dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis samedi des dizaines de frappes aériennes en représailles, la Hamas a dénombré 370 morts et 2000 blessés.
"Ce qui s'est passé aujourd'hui est sans précédent en Israël", a reconnu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une allocution télévisée. "Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines".
"Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire", a affirmé de son côté Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.
Les hostilités ont commencé samedi à l'aube par un déluge de roquettes tirées depuis la bande de Gaza vers les localités israéliennes voisines et jusque vers Tel-Aviv et Jérusalem.
"J'ai vu beaucoup de corps", a dit à l'AFP Shlomi, un Israélien, à côté de cadavres recouverts sur une route près du kibboutz Gevim, dans le sud du pays.
Samedi soir, l'armée israélienne a fait état de "centaines" d'infiltrés encore présents sur le sol israélien après une "puissante invasion terrestre".
Alors que les écoles restent fermés en Israël et à Gaza, un appel à la grève a été massivement suivi en Cisjordanie. Dans les prisons israéliennes, des mesures "punitives" ont été imposées envers les prisonniers palestiniens. La trajectoire de nombreux trains a été modifiée en Israël, alors que les rues des grandes villes du pays restent désertes. Suite aux attaques, l'indice boursier de Tel Aviv a chuté de 6.7%, tandis que l'indice bancaire a accusé une contraction de 8.7%.
Dans les représentations diplomatiques israéliennes à l'étranger, notamment au Caire, où deux ressortissants israéliens ont été attaqué, ainsi que dans les capitales européennes, les mesures de sécurité ont été renforcées.
Cette escalade survient cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise, entraînant la mort de 2.600 Israéliens et faisant au moins 9.500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat.
Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé dans une vidéo avoir "capturé plusieurs soldats ennemis" et les Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont aussi déclaré détenir "de nombreux soldats" israéliens.
Le commandant des brigades Al-Qassam, Mohammad Deif, a annoncé avoir déclenché une opération baptisée "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5.000 roquettes" pour "mettre fin à tous les crimes de l'occupation".
L'armée israélienne a pour sa part compté plus de 3.000 tirs. Elle a déclenché l'opération "Sabres de fer" et mené des frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, disant avoir détruit plusieurs bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas. Plusieurs tours résidentielles , des mosquées ainsi que le siège de la Banque nationale ont été touchés par les bombardements.
Médecins sans frontières a déclaré qu'une frappe avait touché un hôpital dans l'enclave, causant plusieurs décès.
L'ONU a recensé 20.000 déplacés palestiniens dans la bande de Gaza.
M. Netanyahu a annoncé la suspension des livraisons d'électricité, de nourriture et de biens d'Israël vers Gaza soumis à un strict blocus israélien depuis que le Hamas y a pris le contrôle en 2007.
Le conflit provoque des perturbations à l'aéroport de Tel-Aviv et les écoles resteront fermées dimanche, début de la semaine en Israël.
Cette flambée de violence a été condamnée par de nombreux gouvernements. Le président américain Joe Biden a assuré samedi Israël de son "soutien inébranlable". Lors de son discours dimanche, le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a affirmé qu'il s'agissait "de la pire attaque contre Israël depuis 1973", avant de révéler que plusieurs ressortissants américains ont été tués lors des attaques samedi. Il a assuré étudier les demandes formulées par le gouvernement israélien concernant une aide militaire. Samedi, le premier ministre Benjamin Netanyahu avait demandé aux Etats-Unis une aide financière d'urgence afin d'acquérir des missiles intercepteurs pour son Dôme de Fer. Des médias israéliens ont rapporté que plusieurs avions militaires américains se rapprochaient d'Israël, tandis que le gouvernement américain a annoncé l'envoi de munitions à l'armée israélienne.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a, lui, condamné "l'attaque barbare" du Hamas, tandis que le gouvernement allemand a annoncé revoir ses programmes d'aide destinés aux Palestiniens. Le président ukrainien Zelensky a exprimé sa solidarité avec Israël lors d'un appel téléphonique avec Benjamin Netanyahu.
Le roi de Jordanie Abdallah II, engagé dans une tentative de médiation, a affirmé que "l'escalade de la situation sécuritaire" menaçait la stabilité régionale. Il a appelé à l'intensification des efforts diplomatiques en vue d'éviter une dégradation majeure.
Deux Ukrainiens ont de même été tués lors des affrontements, plusieurs ressortissante allemande ainsi qu'une citoyenne française. Onze étudiants népalais ainsi que sept ressortissants français sont portés disparus.
L'ONU a annoncé avoir convoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient dimanche soir, durant laquelle Israël appelera au vote d'une résolution condamnant le Hamas pour les attaques perpétrées en Israël.
L'Iran a quant à lui applaudi l'offensive. "Nous soutenons cette fière opération", a annoncé le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim-Safavi, cité par l'agence Isna. Le président Raissi a notamment applaudi "la légitime défense de la nation palestinienne".
Le pape François a appelé à prier pour Israël et la Palestine, affirmant que la guerre et le terrorisme "ne sont jamais des solutions."
Avec AFP
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