Dans son homélie dominicale prononcée à Rome, le patriarche maronite, Béchara Raï, a de nouveau dénoncé l'impasse politique qui persiste au Liban.
Il a appelé les dirigeants libanais à «accomplir leur devoir en matière de législation et de gouvernance, à garantir la stabilité et à lancer un plan de redressement» économique.
Mgr Raï les a aussi priés de «placer la personne humaine, sa dignité et ses droits au centre de leurs préoccupations».
Abordant la question de la présence massive de déplacés syriens au Liban et du flux de migrants, il a fait part de sa préoccupation, critiquant le rôle de la communauté internationale.
Il a également appelé au retour sécurisé des déplacés syriens dans leur pays d'origine, soulignant le fardeau financier qu’ils représentent pour le Liban. Et de préciser: «Le coût de la migration des Syriens au Liban s'élève à quarante-neuf milliards six cent quatre-vingt-dix millions de dollars depuis le début de la guerre en Syrie».
Mgr Raï a par ailleurs salué l'armée libanaise pour son rôle dans le maintien de la sécurité et de la stabilité, «condamnant les accusations portées contre cette institution» et appelant à la respecter et à la soutenir. Le patriarche faisait ainsi référence au discours récemment prononcé par le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui a vivement critiqué le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, contre qui il mène campagne depuis des mois.
Il a appelé les dirigeants libanais à «accomplir leur devoir en matière de législation et de gouvernance, à garantir la stabilité et à lancer un plan de redressement» économique.
Mgr Raï les a aussi priés de «placer la personne humaine, sa dignité et ses droits au centre de leurs préoccupations».
Abordant la question de la présence massive de déplacés syriens au Liban et du flux de migrants, il a fait part de sa préoccupation, critiquant le rôle de la communauté internationale.
Il a également appelé au retour sécurisé des déplacés syriens dans leur pays d'origine, soulignant le fardeau financier qu’ils représentent pour le Liban. Et de préciser: «Le coût de la migration des Syriens au Liban s'élève à quarante-neuf milliards six cent quatre-vingt-dix millions de dollars depuis le début de la guerre en Syrie».
Mgr Raï a par ailleurs salué l'armée libanaise pour son rôle dans le maintien de la sécurité et de la stabilité, «condamnant les accusations portées contre cette institution» et appelant à la respecter et à la soutenir. Le patriarche faisait ainsi référence au discours récemment prononcé par le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui a vivement critiqué le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, contre qui il mène campagne depuis des mois.
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