Une fermeture de l’aéroport international de Beyrouth (AIB) est appréhendée et les rumeurs négatives vont bon train. Toutefois, à l’AIB, le trafic reste normal pour la saison et le pourcentage d’annulations est ordinaire.
Lundi, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles les compagnies aériennes auraient informé la direction de l’aéroport international de Beyrouth (AIB) qu’elles suspendraient leurs vols depuis et vers Beyrouth à partir de minuit. La direction générale de l’aviation civile a immédiatement démenti ces informations dans un communiqué.
Le président du syndicat des propriétaires d'agences de voyage, Jean Abboud, a, lui aussi, démenti ces propos et affirmé à Ici Beyrouth qu’«aucune compagnie aérienne arabe ou étrangère n’a annulé ses vols vers le Liban à cause des tensions dans le sud du pays». Avant d’ajouter: «Aucune réservation vers le Liban n’a été annulée, même si la prudence est de rigueur, surtout quant à l'éventualité de la fermeture de l’AIB».
«Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas enregistré un grand nombre d’annulations. C’est un pourcentage normal, habituel. En revanche, nous avons ressenti de la peur et des hésitations. Les personnes qui n’ont pas encore acheté leur billet et qui peuvent remettre leur voyage sont en train de le faire».
Il a indiqué que le trafic à l’AIB est normal, avec environ 11.000 départs et 11.000 arrivées pour la journée de lundi. Il a aussi assuré que les groupes touristiques continuent de venir.
«Les conditions touristiques actuelles sont considérées comme bonnes», a-t-il dit, avec une arrière-saison satisfaisante. Néanmoins, M. Abboud a averti qu’une implication du Liban dans le conflit aurait des conséquences catastrophiques sur le secteur du tourisme puisque «les vacances ne riment pas avec la guerre».
Il convient de rappeler, dans ce cadre, que les performances du secteur touristique de juin à septembre au Liban ont été exceptionnelles. Le Liban a connu un afflux continu de vacanciers expatriés, mais l’été a surtout été marqué par le retour de la clientèle internationale. Le nombre de passagers a augmenté de 31% pour la saison estivale 2023 (juin, juillet, août) par rapport à celle de 2022. Du 1ᵉʳ juin au 10 septembre, environ 2 millions de passagers sont arrivés à l’AIB, dont 38% de touristes arabes, européens et autres. Selon les réservations, le nombre de touristes (hors les expatriés) de début janvier à fin décembre 2023 (y compris les fêtes de fin d’année) devrait atteindre 2 millions de personnes.
Les recettes générées par ce flux de visiteurs, selon les premiers bilans, sont d’environ 3,8 milliards de dollars. Ce chiffre était de 3,5 milliards pour la saison d’été 2022, contre 1,2 milliard en 2021.
Lundi, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles les compagnies aériennes auraient informé la direction de l’aéroport international de Beyrouth (AIB) qu’elles suspendraient leurs vols depuis et vers Beyrouth à partir de minuit. La direction générale de l’aviation civile a immédiatement démenti ces informations dans un communiqué.
Le président du syndicat des propriétaires d'agences de voyage, Jean Abboud, a, lui aussi, démenti ces propos et affirmé à Ici Beyrouth qu’«aucune compagnie aérienne arabe ou étrangère n’a annulé ses vols vers le Liban à cause des tensions dans le sud du pays». Avant d’ajouter: «Aucune réservation vers le Liban n’a été annulée, même si la prudence est de rigueur, surtout quant à l'éventualité de la fermeture de l’AIB».
«Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas enregistré un grand nombre d’annulations. C’est un pourcentage normal, habituel. En revanche, nous avons ressenti de la peur et des hésitations. Les personnes qui n’ont pas encore acheté leur billet et qui peuvent remettre leur voyage sont en train de le faire».
Il a indiqué que le trafic à l’AIB est normal, avec environ 11.000 départs et 11.000 arrivées pour la journée de lundi. Il a aussi assuré que les groupes touristiques continuent de venir.
«Les conditions touristiques actuelles sont considérées comme bonnes», a-t-il dit, avec une arrière-saison satisfaisante. Néanmoins, M. Abboud a averti qu’une implication du Liban dans le conflit aurait des conséquences catastrophiques sur le secteur du tourisme puisque «les vacances ne riment pas avec la guerre».
Il convient de rappeler, dans ce cadre, que les performances du secteur touristique de juin à septembre au Liban ont été exceptionnelles. Le Liban a connu un afflux continu de vacanciers expatriés, mais l’été a surtout été marqué par le retour de la clientèle internationale. Le nombre de passagers a augmenté de 31% pour la saison estivale 2023 (juin, juillet, août) par rapport à celle de 2022. Du 1ᵉʳ juin au 10 septembre, environ 2 millions de passagers sont arrivés à l’AIB, dont 38% de touristes arabes, européens et autres. Selon les réservations, le nombre de touristes (hors les expatriés) de début janvier à fin décembre 2023 (y compris les fêtes de fin d’année) devrait atteindre 2 millions de personnes.
Les recettes générées par ce flux de visiteurs, selon les premiers bilans, sont d’environ 3,8 milliards de dollars. Ce chiffre était de 3,5 milliards pour la saison d’été 2022, contre 1,2 milliard en 2021.
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