Le réalisateur allemand, Wim Wenders, s’est vu attribuer le prestigieux prix Lumière vendredi dernier, saluant l’ensemble de son œuvre cinématographique. À 78 ans, malgré une carrière brillante, Wenders reste tourné vers l’avenir, affirmant que son film à venir est «ce qui compte le plus».
Le cinéaste, mondialement reconnu pour ses œuvres majeures telles que Les Ailes du Désir et Paris. Texas – ce dernier ayant remporté la Palme d’Or – a été couronné lors du festival Lumière à Lyon. La récompense, décernée annuellement, met à l’honneur une figure emblématique du cinéma.
Avec émotion, Wenders a évoqué l’ironie du nom des pionniers du cinéma, les frères Lumière. «La lumière est essentiellement l’âme du cinéma», a-t-il déclaré en français. Son œuvre, explique-t-il, a cherché à éclairer la complexité de l’existence humaine et les différentes manières dont nous pourrions enrichir nos vies.
Lors de ce festival, Wenders a introduit ses deux nouvelles réalisations: Perfect Days, décrivant la vie d’un employé des toilettes publiques à Tokyo avec une passion pour la photographie, la musique et la littérature; et Anselm, Le bruit du temps, consacré à l’artiste contemporain Anselm Kieffer.
Évoquant sa prolifique carrière lors d’une master class, le réalisateur a fait part de ses observations sur l’évolution de l’industrie et de la caméra sonore à l’ère numérique. Il a également partagé ses souvenirs de ses débuts en cinéma, notamment son passage à la Cinémathèque française et sa découverte du septième art grâce à Henri Langlois.
Il a raconté avec humour comment une annonce sur la création d’une école de cinéma à Munich l’a détourné de sa vocation initiale dans la peinture. Ses débuts ont été tumultueux, entre l’achat de sa première caméra grâce à la vente de son saxophone et sa brève incarcération après avoir filmé les événements de Mai 68 en France.
Le succès international de Paris, Texas lui a permis de s’affirmer comme un «romantique allemand» et de définir son identité cinématographique. Bien qu’ayant commencé en imitant des réalisateurs renommés, Wenders a finalement trouvé sa voix unique, influencé par des géants comme Ozu, John Ford et Anthony Mann.
Le réalisateur a également souligné l’importance de la vérité dans le cinéma, notamment dans un monde en proie à des divisions. Pour lui, malgré la crise actuelle du cinéma exacerbée par la pandémie, l’avenir du septième art est assuré. Il exhorte simplement la nouvelle génération à le «réinventer».
Avec AFP
Le cinéaste, mondialement reconnu pour ses œuvres majeures telles que Les Ailes du Désir et Paris. Texas – ce dernier ayant remporté la Palme d’Or – a été couronné lors du festival Lumière à Lyon. La récompense, décernée annuellement, met à l’honneur une figure emblématique du cinéma.
Avec émotion, Wenders a évoqué l’ironie du nom des pionniers du cinéma, les frères Lumière. «La lumière est essentiellement l’âme du cinéma», a-t-il déclaré en français. Son œuvre, explique-t-il, a cherché à éclairer la complexité de l’existence humaine et les différentes manières dont nous pourrions enrichir nos vies.
Lors de ce festival, Wenders a introduit ses deux nouvelles réalisations: Perfect Days, décrivant la vie d’un employé des toilettes publiques à Tokyo avec une passion pour la photographie, la musique et la littérature; et Anselm, Le bruit du temps, consacré à l’artiste contemporain Anselm Kieffer.
Évoquant sa prolifique carrière lors d’une master class, le réalisateur a fait part de ses observations sur l’évolution de l’industrie et de la caméra sonore à l’ère numérique. Il a également partagé ses souvenirs de ses débuts en cinéma, notamment son passage à la Cinémathèque française et sa découverte du septième art grâce à Henri Langlois.
Il a raconté avec humour comment une annonce sur la création d’une école de cinéma à Munich l’a détourné de sa vocation initiale dans la peinture. Ses débuts ont été tumultueux, entre l’achat de sa première caméra grâce à la vente de son saxophone et sa brève incarcération après avoir filmé les événements de Mai 68 en France.
Le succès international de Paris, Texas lui a permis de s’affirmer comme un «romantique allemand» et de définir son identité cinématographique. Bien qu’ayant commencé en imitant des réalisateurs renommés, Wenders a finalement trouvé sa voix unique, influencé par des géants comme Ozu, John Ford et Anthony Mann.
Le réalisateur a également souligné l’importance de la vérité dans le cinéma, notamment dans un monde en proie à des divisions. Pour lui, malgré la crise actuelle du cinéma exacerbée par la pandémie, l’avenir du septième art est assuré. Il exhorte simplement la nouvelle génération à le «réinventer».
Avec AFP
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