Le Premier ministre arménien a exprimé "l'espoir d'un accord de paix avec l'Azerbaïdjan dans les mois à venir". Malgré les tensions persistantes et la crainte d'une nouvelle offensive, Nikol Pachinian se montre optimiste quant à la conclusion d'un accord de paix et à la réouverture prochaine de la frontière entre l'Arménie et la Turquie.
Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a affirmé, jeudi, espérer un accord de paix avec l’Azerbaïdjan «dans les prochains mois», après la victoire militaire en septembre de Bakou contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh.
En septembre 2023, le conflit du Haut-Karabakh a engendré une importante offensive militaire de l’Azerbaïdjan contre l’entité indépendante autoproclamée de l’Artsakh. Le cessez-le-feu, négocié avec la médiation des forces de maintien de la paix russes, visait à empêcher une nouvelle escalade du conflit, qui avait fait de nombreuses victimes en seulement 24 heures. Le différend de longue date sur le Haut-Karabakh implique des complexités historiques, ethniques et territoriales.
«Nous travaillons actuellement avec l’Azerbaïdjan sur un projet d’accord de paix et de régulation de nos relations. J’espère que ce processus se terminera avec succès dans les prochains mois», affirme M. Pachinian, lors d’une conférence dans la capitale géorgienne Tbilissi.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré précédemment qu’un traité de paix avec Erevan pourrait être signé d’ici la fin de l’année.
Erevan et Bakou sont engagés depuis des décennies dans un conflit pour le contrôle de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, peuplée d’Arméniens. Cependant, en septembre, Bakou a pris le contrôle de la région montagneuse lors d’une offensive éclair de 24 heures qui a mis fin à des décennies de régime séparatiste pro-arménien. À la suite du conflit, la majorité des 120.000 Arméniens de souche qui vivaient dans la région ont fui vers l’Arménie.
Le dirigeant arménien a également espéré des progrès «dans un futur proche» pour rouvrir «aux citoyens de pays tiers et aux détenteurs de passeports diplomatiques» la frontière entre l’Arménie et la Turquie, fermée depuis les années 1990.
Précédemment, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait affirmé qu’un accord de paix avec Erevan pourrait être signé avant la fin de l’année.
Les propos plutôt optimistes de M. Pachinian interviennent alors que de nombreux responsables arméniens craignent que Bakou, mieux armé et fort de son alliance avec la Turquie, puisse lancer une offensive militaire majeure contre l’Arménie.
Les deux pays se vouent une haine tenace et se sont affrontés lors de deux guerres pour le contrôle du Haut-Karabakh, l’une entre 1988 et 1994 et l’autre à l’automne 2020. En septembre 2023, l’Azerbaïdjan a réussi une reconquête militaire éclair de l’intégralité du territoire séparatiste. La quasi-totalité de la population arménienne de la région – plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées – a depuis fui vers l’Arménie.
Maria Chami, avec AFP
Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a affirmé, jeudi, espérer un accord de paix avec l’Azerbaïdjan «dans les prochains mois», après la victoire militaire en septembre de Bakou contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh.
En septembre 2023, le conflit du Haut-Karabakh a engendré une importante offensive militaire de l’Azerbaïdjan contre l’entité indépendante autoproclamée de l’Artsakh. Le cessez-le-feu, négocié avec la médiation des forces de maintien de la paix russes, visait à empêcher une nouvelle escalade du conflit, qui avait fait de nombreuses victimes en seulement 24 heures. Le différend de longue date sur le Haut-Karabakh implique des complexités historiques, ethniques et territoriales.
«Nous travaillons actuellement avec l’Azerbaïdjan sur un projet d’accord de paix et de régulation de nos relations. J’espère que ce processus se terminera avec succès dans les prochains mois», affirme M. Pachinian, lors d’une conférence dans la capitale géorgienne Tbilissi.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré précédemment qu’un traité de paix avec Erevan pourrait être signé d’ici la fin de l’année.
Erevan et Bakou sont engagés depuis des décennies dans un conflit pour le contrôle de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, peuplée d’Arméniens. Cependant, en septembre, Bakou a pris le contrôle de la région montagneuse lors d’une offensive éclair de 24 heures qui a mis fin à des décennies de régime séparatiste pro-arménien. À la suite du conflit, la majorité des 120.000 Arméniens de souche qui vivaient dans la région ont fui vers l’Arménie.
Le dirigeant arménien a également espéré des progrès «dans un futur proche» pour rouvrir «aux citoyens de pays tiers et aux détenteurs de passeports diplomatiques» la frontière entre l’Arménie et la Turquie, fermée depuis les années 1990.
Précédemment, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait affirmé qu’un accord de paix avec Erevan pourrait être signé avant la fin de l’année.
Les propos plutôt optimistes de M. Pachinian interviennent alors que de nombreux responsables arméniens craignent que Bakou, mieux armé et fort de son alliance avec la Turquie, puisse lancer une offensive militaire majeure contre l’Arménie.
Les deux pays se vouent une haine tenace et se sont affrontés lors de deux guerres pour le contrôle du Haut-Karabakh, l’une entre 1988 et 1994 et l’autre à l’automne 2020. En septembre 2023, l’Azerbaïdjan a réussi une reconquête militaire éclair de l’intégralité du territoire séparatiste. La quasi-totalité de la population arménienne de la région – plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées – a depuis fui vers l’Arménie.
Maria Chami, avec AFP
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