Hagop Pakradounian, député du Metn, a été élu, lundi, secrétaire général du parti Tachnag pour la cinquième fois consécutive.
Il a été élu pour la première fois en tant que secrétaire général en 2005, ainsi que comme parlementaire sur la liste du Courant patriotique libre de l'ancien président Michel Aoun et de l'ancien vice-Premier ministre Michel el-Murr. Il s’était présenté aux élections législatives de 2000, mais avait perdu face aux candidats de la liste de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
En 2005, le Tachnag a décidé de boycotter les élections à Beyrouth. Ce choix l'a amené à se rallier à l'alliance du 8 Mars en raison de son incapacité à parvenir à un consensus avec les forces du 14 Mars.
Le Tachnag est le principal parti arménien au Liban (aux côtés du Ramgavar et le Hanchag) et a traditionnellement adopté une position plutôt neutre, notamment pendant les années de la guerre du Liban (1975-1990).
Depuis les accords de Taëf (1989), le Tachnag a changé de position en rejoignant le camp politique syrien pour des raisons entièrement pragmatiques. Ce choix s'explique par le fait que ce camp lui a accordé le contrôle total des sièges parlementaires dans les districts à prédominance arménienne.
Lors d'une interview accordée au New York Times en 2009, M. Pakradounian a justifié l'orientation de son parti en ces termes: «En politique, il n'est pas toujours possible de rester neutre, mais nous nous efforçons de maintenir des liens avec toutes les parties.» Comme de nombreuses autres minorités au Liban, il est d'avis que les Arméniens doivent mettre de côté tous les principes idéologiques au profit d'une défense efficace de leur communauté.
Lors de la séance visant à élire un président de la République en juin 2023, les deux députés arméniens du Tachnag ont voté pour le chef des Marada, Sleiman Frangié. Cette décision a surpris les observateurs ainsi que la base du parti, car elle allait à l'encontre des consignes de vote du bloc du Liban fort auquel le Tachnag appartient (Le CPL a voté pour Jihad Azour).
Il a été élu pour la première fois en tant que secrétaire général en 2005, ainsi que comme parlementaire sur la liste du Courant patriotique libre de l'ancien président Michel Aoun et de l'ancien vice-Premier ministre Michel el-Murr. Il s’était présenté aux élections législatives de 2000, mais avait perdu face aux candidats de la liste de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
En 2005, le Tachnag a décidé de boycotter les élections à Beyrouth. Ce choix l'a amené à se rallier à l'alliance du 8 Mars en raison de son incapacité à parvenir à un consensus avec les forces du 14 Mars.
Le Tachnag est le principal parti arménien au Liban (aux côtés du Ramgavar et le Hanchag) et a traditionnellement adopté une position plutôt neutre, notamment pendant les années de la guerre du Liban (1975-1990).
Depuis les accords de Taëf (1989), le Tachnag a changé de position en rejoignant le camp politique syrien pour des raisons entièrement pragmatiques. Ce choix s'explique par le fait que ce camp lui a accordé le contrôle total des sièges parlementaires dans les districts à prédominance arménienne.
Lors d'une interview accordée au New York Times en 2009, M. Pakradounian a justifié l'orientation de son parti en ces termes: «En politique, il n'est pas toujours possible de rester neutre, mais nous nous efforçons de maintenir des liens avec toutes les parties.» Comme de nombreuses autres minorités au Liban, il est d'avis que les Arméniens doivent mettre de côté tous les principes idéologiques au profit d'une défense efficace de leur communauté.
Lors de la séance visant à élire un président de la République en juin 2023, les deux députés arméniens du Tachnag ont voté pour le chef des Marada, Sleiman Frangié. Cette décision a surpris les observateurs ainsi que la base du parti, car elle allait à l'encontre des consignes de vote du bloc du Liban fort auquel le Tachnag appartient (Le CPL a voté pour Jihad Azour).
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