©Le Covid pourrait être l’arbitre du sort sportif de nombreuses disciplines aux JO de Pékin
Un slalom et des figures imposées dont ils se seraient bien passés : skieurs, patineurs et autres prétendants à la gloire olympique à Pékin multiplient les précautions pour éviter, en pleine tempête Omicron, une contamination au Covid qui pourrait les priver des JO 2022. « On fait tout ce qu'on peut, on ne peut pas faire plus. Être au départ des Jeux, ce sera déjà un exploit! », résume du haut de ses 41 ans le skieur français Johan Clarey, à moins de deux semaines du coup d'envoi des JO de Pékin (4-20 février).
« On dort en chambre individuelle, on essaie de ne croiser personne, on monte tout seul dans les (télé)cabines, on porte le masque FFP2 le plus souvent possible », énumère le meilleur descendeur français.
Au moment où ils devraient se focaliser sur leur performance pour ce qui sera, pour beaucoup, le rendez-vous majeur de leur carrière, les 87 sélectionnés français n'ont pas vraiment l'esprit libre. « C'est une épée de Damoclès en plus de la pression ordinaire des JO », reconnaît l'entraîneur de l'équipe de France de ski freestyle Grégory Guenet. « Ça t'ajoute quand même un truc insupportable. Il y a un stress qu'on ne doit pas gérer normalement. Ça serait une blessure à vie » de manquer les JO.
Protocole drastique
Leur première épreuve des JO 2022, c'est de pouvoir rallier la Chine qui a mis en place un protocole sanitaire drastique. Il faut en effet présenter deux tests PCR négatifs à moins de 96h et 72h du départ pour pouvoir embarquer pour la Chine où les sportifs, entraîneurs et autres participants seront encore testés à leur arrivée.
Pour ceux qui ont été contaminés moins de 30 jours avant leur départ, ils doivent présenter deux tests négatifs supplémentaires espacés d'au moins 24h. Et une fois arrivé dans la « bulle olympique » d'où ils ne pourront pas sortir pendant toute la durée de leur séjour en Chine, ce n'est pas fini : les tests seront quotidiens et en cas de test positif, il faudra deux tests négatifs espacés d'au moins 24h et ne plus avoir de symptômes pour sortir de l'isolement.
« C'est lourd, reconnaît Romain Haguenauer, entraîneur de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, grands favoris pour le titre olympique en danse sur glace. C'est quelque chose qu'on ne voit pas, qu'on essaie d'éviter mais en même temps, il n'y a pas de risque zéro. »
Alors qu'ils devaient y faire leurs derniers réglages pour Pékin, Papadakis et Cizeron ont fait l'impasse sur les Championnats d'Europe qui ont eu lieu la semaine dernière à Tallinn, dans un contexte loin d'être aussi strict qu'en Chine en matière de mesures sanitaires anti-Covid.
« Les Jeux ont déjà commencé »
« Ça a été la panique à bord là-bas. Mes couples avaient un petit peu tous peur les uns des autres », explique celui qui entraîne onze couples qui seront aux JO. Quand la coach Fusar Poli a été testée positive, tout le monde évitait les Italiens, ce n’était pas waouh comme ambiance... Je suis vraiment bien content que Gabriella et Guillaume n’y soient pas allés. »
Les quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe sont restés à Montréal où ils sont établis depuis 2014, mais n'ont pas pour autant baissé la garde. « On teste tout le monde dès qu'il y a une suspicion et on a demandé à tout le monde de s'isoler quasi complètement », insiste leur entraîneur.
Gabriella Papadakis a ainsi quitté sa colocation pour vivre provisoirement seule dans un appartement.
Cette inquiétude et ce surcroit de précaution ne se limitent pas à la délégation française. La Fédération autrichienne de ski a assuré à l'AFP avoir pris « toutes les mesures de sécurité et d'hygiène possibles et imaginables », tandis que le comité olympique canadien évoque « des efforts hors du commun mis en place pour aider les athlètes ».
« Pour nous, les Jeux ont déjà commencé », insiste Eric Myles, le directeur sportif du Comité olympique canadien.
Et une autre inquiétude, notamment en Amérique du Nord, commence à poindre à la faveur des témoignages de premiers arrivants : on peut être négatif au départ et positif à l'arrivé en Chine! Les autorités chinoises retiennent en effet une valeur inférieure à ce qui se fait dans le reste du monde, pour déterminer si un échantillon est positif.
« On dort en chambre individuelle, on essaie de ne croiser personne, on monte tout seul dans les (télé)cabines, on porte le masque FFP2 le plus souvent possible », énumère le meilleur descendeur français.
Au moment où ils devraient se focaliser sur leur performance pour ce qui sera, pour beaucoup, le rendez-vous majeur de leur carrière, les 87 sélectionnés français n'ont pas vraiment l'esprit libre. « C'est une épée de Damoclès en plus de la pression ordinaire des JO », reconnaît l'entraîneur de l'équipe de France de ski freestyle Grégory Guenet. « Ça t'ajoute quand même un truc insupportable. Il y a un stress qu'on ne doit pas gérer normalement. Ça serait une blessure à vie » de manquer les JO.
Protocole drastique
Leur première épreuve des JO 2022, c'est de pouvoir rallier la Chine qui a mis en place un protocole sanitaire drastique. Il faut en effet présenter deux tests PCR négatifs à moins de 96h et 72h du départ pour pouvoir embarquer pour la Chine où les sportifs, entraîneurs et autres participants seront encore testés à leur arrivée.
Pour ceux qui ont été contaminés moins de 30 jours avant leur départ, ils doivent présenter deux tests négatifs supplémentaires espacés d'au moins 24h. Et une fois arrivé dans la « bulle olympique » d'où ils ne pourront pas sortir pendant toute la durée de leur séjour en Chine, ce n'est pas fini : les tests seront quotidiens et en cas de test positif, il faudra deux tests négatifs espacés d'au moins 24h et ne plus avoir de symptômes pour sortir de l'isolement.
« C'est lourd, reconnaît Romain Haguenauer, entraîneur de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, grands favoris pour le titre olympique en danse sur glace. C'est quelque chose qu'on ne voit pas, qu'on essaie d'éviter mais en même temps, il n'y a pas de risque zéro. »
Alors qu'ils devaient y faire leurs derniers réglages pour Pékin, Papadakis et Cizeron ont fait l'impasse sur les Championnats d'Europe qui ont eu lieu la semaine dernière à Tallinn, dans un contexte loin d'être aussi strict qu'en Chine en matière de mesures sanitaires anti-Covid.
« Les Jeux ont déjà commencé »
« Ça a été la panique à bord là-bas. Mes couples avaient un petit peu tous peur les uns des autres », explique celui qui entraîne onze couples qui seront aux JO. Quand la coach Fusar Poli a été testée positive, tout le monde évitait les Italiens, ce n’était pas waouh comme ambiance... Je suis vraiment bien content que Gabriella et Guillaume n’y soient pas allés. »
Les quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe sont restés à Montréal où ils sont établis depuis 2014, mais n'ont pas pour autant baissé la garde. « On teste tout le monde dès qu'il y a une suspicion et on a demandé à tout le monde de s'isoler quasi complètement », insiste leur entraîneur.
Gabriella Papadakis a ainsi quitté sa colocation pour vivre provisoirement seule dans un appartement.
Cette inquiétude et ce surcroit de précaution ne se limitent pas à la délégation française. La Fédération autrichienne de ski a assuré à l'AFP avoir pris « toutes les mesures de sécurité et d'hygiène possibles et imaginables », tandis que le comité olympique canadien évoque « des efforts hors du commun mis en place pour aider les athlètes ».
« Pour nous, les Jeux ont déjà commencé », insiste Eric Myles, le directeur sportif du Comité olympique canadien.
Et une autre inquiétude, notamment en Amérique du Nord, commence à poindre à la faveur des témoignages de premiers arrivants : on peut être négatif au départ et positif à l'arrivé en Chine! Les autorités chinoises retiennent en effet une valeur inférieure à ce qui se fait dans le reste du monde, pour déterminer si un échantillon est positif.
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