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- Lecornu au Liban, un message de soutien à la Finul et l’armée
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a entamé jeudi sa visite de deux jours au Liban par une inspection du contingent français au sein de la Finul, qui compte 700 Casques bleus.
En choisissant le Liban-Sud comme première étape de sa visite, M. Lecornu a voulu mettre l’accent sur l’importance de maintenir et de préserver la force onusienne. Et ce, malgré les affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui se sont intensifiés jeudi après-midi, à la veille d’un discours très attendu du secrétaire général de la formation pro-iranienne, Hassan Nasrallah, le premier depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier.
«Le Liban n’a pas besoin d’une guerre, c’est le moins qu’on puisse dire», a ainsi déclaré M. Lecornu. «Sans compter que cette guerre pourrait avoir des effets escalatoires importants sur l’ensemble de la région», a-t-il ajouté lors de sa visite au contingent français dans le village de Deir Kifa, au Liban-Sud.
M. Lecornu a estimé que, face aux tensions actuelles, personne n’avait intérêt à ce que le mandat de la Finul soit «interrompu», notant que celle-ci était «la solution».
«S’il y a un moment où l’on a besoin d’observation et de dissuasion pour éviter une escalade, c’est bien en ce moment», a encore insisté M. Lecornu. Il a dit regretter d’entendre «ici ou là que la Finul devrait arrêter ses patrouilles», sans pour autant préciser à quel pays il faisait allusion.
La visite de M. Lecornu au Liban-Sud avait pour objectif d’adresser un message aux autres pays membres de la Finul, à un moment où le Liban est fragilisé par la guerre sanglante à Gaza entre Israël et le Hamas. Certains pays auraient en fait exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs troupes basées au Liban-Sud. Il est à craindre qu’une escalade des affrontements transfrontaliers n’incite certains d’entre eux à retirer leurs contingents.
Il est communément admis que la présence de la Finul est dans l’intérêt des différentes parties, y compris le Liban, Israël et le Hezbollah.
Sur son compte X, M. Lecornu a déclaré que le but de sa visite était de «réaffirmer l’attachement» de la France à «la stabilité du Liban».
Depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël, les affrontements armés entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont multipliés. Selon l’AFP, 66 personnes ont été tuées au Liban-Sud, dont 48 combattants du Hezbollah et sept civils.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de 29.000 personnes ont été déplacées, à la suite de ces échanges de tirs d’artillerie entre Israël et le Hezbollah. Par ailleurs, des obus ont touché à deux reprises le quartier général de la Finul à Naqoura, sans faire de victimes.
À quelques exceptions près, les deux belligérants ont, jusqu’à présent, largement maintenu un seuil à leurs affrontements, aucune des deux parties ne souhaitant s’engager dans une confrontation ouverte qui dépasserait les limites des règles d’engagement. Nombreux sont ceux qui, toutefois, craignent que la situation ne se dégrade en l’absence de signes d’une éventuelle désescalade de la violence à Gaza.
Lors de ses rencontres avec des responsables libanais, notamment le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati, M. Lecornu devrait réitérer l’appel de la France à éviter que le Liban ne soit entraîné dans le conflit à Gaza.
Il devrait également renouveler le soutien militaire et financier de la France à l’armée libanaise sous le commandement du général Joseph Aoun. Le commandant en chef de l’armée, qui entretient depuis longtemps des relations de confiance avec Paris, devrait prendre sa retraite à la fin de son mandat, le 10 janvier. Ce qui fait craindre une vacance à la tête de l’institution militaire.
La France fait partie des rares pays qui se soucient encore de la sécurité et de la stabilité au Liban, alors que de nombreux pays se sont désintéressés d’un État dominé par le Hezbollah et dirigé par une classe politique minée par des responsables corrompus, qui se font querelle.
À Beyrouth, M. Lecornu rendra également hommage aux victimes de l’attentat du Drakkar qui a coûté la vie à 58 soldats français, en octobre 1983.
En choisissant le Liban-Sud comme première étape de sa visite, M. Lecornu a voulu mettre l’accent sur l’importance de maintenir et de préserver la force onusienne. Et ce, malgré les affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui se sont intensifiés jeudi après-midi, à la veille d’un discours très attendu du secrétaire général de la formation pro-iranienne, Hassan Nasrallah, le premier depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier.
«Le Liban n’a pas besoin d’une guerre, c’est le moins qu’on puisse dire», a ainsi déclaré M. Lecornu. «Sans compter que cette guerre pourrait avoir des effets escalatoires importants sur l’ensemble de la région», a-t-il ajouté lors de sa visite au contingent français dans le village de Deir Kifa, au Liban-Sud.
M. Lecornu a estimé que, face aux tensions actuelles, personne n’avait intérêt à ce que le mandat de la Finul soit «interrompu», notant que celle-ci était «la solution».
«S’il y a un moment où l’on a besoin d’observation et de dissuasion pour éviter une escalade, c’est bien en ce moment», a encore insisté M. Lecornu. Il a dit regretter d’entendre «ici ou là que la Finul devrait arrêter ses patrouilles», sans pour autant préciser à quel pays il faisait allusion.
La visite de M. Lecornu au Liban-Sud avait pour objectif d’adresser un message aux autres pays membres de la Finul, à un moment où le Liban est fragilisé par la guerre sanglante à Gaza entre Israël et le Hamas. Certains pays auraient en fait exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs troupes basées au Liban-Sud. Il est à craindre qu’une escalade des affrontements transfrontaliers n’incite certains d’entre eux à retirer leurs contingents.
Il est communément admis que la présence de la Finul est dans l’intérêt des différentes parties, y compris le Liban, Israël et le Hezbollah.
Sur son compte X, M. Lecornu a déclaré que le but de sa visite était de «réaffirmer l’attachement» de la France à «la stabilité du Liban».
Depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël, les affrontements armés entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont multipliés. Selon l’AFP, 66 personnes ont été tuées au Liban-Sud, dont 48 combattants du Hezbollah et sept civils.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de 29.000 personnes ont été déplacées, à la suite de ces échanges de tirs d’artillerie entre Israël et le Hezbollah. Par ailleurs, des obus ont touché à deux reprises le quartier général de la Finul à Naqoura, sans faire de victimes.
À quelques exceptions près, les deux belligérants ont, jusqu’à présent, largement maintenu un seuil à leurs affrontements, aucune des deux parties ne souhaitant s’engager dans une confrontation ouverte qui dépasserait les limites des règles d’engagement. Nombreux sont ceux qui, toutefois, craignent que la situation ne se dégrade en l’absence de signes d’une éventuelle désescalade de la violence à Gaza.
Lors de ses rencontres avec des responsables libanais, notamment le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati, M. Lecornu devrait réitérer l’appel de la France à éviter que le Liban ne soit entraîné dans le conflit à Gaza.
Il devrait également renouveler le soutien militaire et financier de la France à l’armée libanaise sous le commandement du général Joseph Aoun. Le commandant en chef de l’armée, qui entretient depuis longtemps des relations de confiance avec Paris, devrait prendre sa retraite à la fin de son mandat, le 10 janvier. Ce qui fait craindre une vacance à la tête de l’institution militaire.
La France fait partie des rares pays qui se soucient encore de la sécurité et de la stabilité au Liban, alors que de nombreux pays se sont désintéressés d’un État dominé par le Hezbollah et dirigé par une classe politique minée par des responsables corrompus, qui se font querelle.
À Beyrouth, M. Lecornu rendra également hommage aux victimes de l’attentat du Drakkar qui a coûté la vie à 58 soldats français, en octobre 1983.
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