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- Beyrouth condamne les attaques israéliennes contre les journalistes
La mission permanente du Liban auprès des Nations unies à Genève a adressé, le 20 octobre 2023, un mémorandum au Haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, et un autre à la rapporteuse spéciale sur la protection du droit à la liberté d’expression et d’opinion, Irene Khan, condamnant les frappes israéliennes contre des journalistes rassemblés à Alma el-Chaab, au Liban-Sud, le 13 octobre dernier, tuant Issam Abdallah, journaliste libanais, et blessant sept autres.
La mission libanaise a ainsi rappelé que les journalistes ont été visés alors qu’ils se trouvaient dans une zone considérée comme «sûre» et qu’ils avaient «respecté les protocoles de sécurité en vigueur, en s’identifiant en tant que journalistes et en portant des casques et des gilets de protection». Cela laisse croire, selon la mission, que l’État hébreu a «délibérément» pris pour cible les journalistes. C’est un acte qui «n’a aucune justification militaire et constitue un usage flagrant de violence contre les journalistes qui cherchent à exercer leur droit à la liberté d’opinion et d’expression pour le bien public», lit-on dans le document.
La mission libanaise a appelé, à cet égard, Mme Khan et M. Türk à prendre toutes les mesures nécessaires pour que «cet acte israélien criminel» ne reste pas impuni et que ses auteurs soient «tenus pour responsables» de leurs actions.
Elle a par ailleurs souligné que «les journalistes qui travaillent dans les zones de guerre» risquent «leur vie» parce qu’ils croient fermement que «l’information sérieuse et complète est vitale en temps de guerre». «Cela est incontestable, lit-on dans le texte. Nous leur devons donc de protéger leur vie, ainsi que leur liberté d’expression et d’opinion.»
La mission libanaise a ainsi rappelé que les journalistes ont été visés alors qu’ils se trouvaient dans une zone considérée comme «sûre» et qu’ils avaient «respecté les protocoles de sécurité en vigueur, en s’identifiant en tant que journalistes et en portant des casques et des gilets de protection». Cela laisse croire, selon la mission, que l’État hébreu a «délibérément» pris pour cible les journalistes. C’est un acte qui «n’a aucune justification militaire et constitue un usage flagrant de violence contre les journalistes qui cherchent à exercer leur droit à la liberté d’opinion et d’expression pour le bien public», lit-on dans le document.
La mission libanaise a appelé, à cet égard, Mme Khan et M. Türk à prendre toutes les mesures nécessaires pour que «cet acte israélien criminel» ne reste pas impuni et que ses auteurs soient «tenus pour responsables» de leurs actions.
Elle a par ailleurs souligné que «les journalistes qui travaillent dans les zones de guerre» risquent «leur vie» parce qu’ils croient fermement que «l’information sérieuse et complète est vitale en temps de guerre». «Cela est incontestable, lit-on dans le texte. Nous leur devons donc de protéger leur vie, ainsi que leur liberté d’expression et d’opinion.»
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