©(Photo de Delil SOULEIMAN/AFP)
Alors que les États-Unis affichent un soutien sans équivoque à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza, de nombreux groupes pro-iraniens ciblent les bases américaines dans la région. La base d'Al-Tanf, en Syrie, a été frappée lundi lors d'une attaque aux drones (deux), revendiquée par la milice pro-iranienne, Résistance islamique, en Irak.
Située en Syrie près de la frontière avec l'Irak et la Jordanie, la base d'Al-Tanf sert depuis 2016 à combattre l'État Islamique et à former les factions de l'opposition syrienne alliées de Washington. Elle avait été particulièrement touchée les 17 et 18 octobre lors d'attaques qui ont blessé 21 soldats américains.
Selon le Pentagone, les forces américaines et alliées ont été la cible d'au moins 27 attaques de drones en Syrie et en Irak le mois dernier, dont au moins 9 en Syrie. Les attaques se sont notamment multipliées depuis que Washington a manifesté son soutien à Israël, suite l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Le 25 octobre dernier, le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Khamenei avait accusé les États-Unis de «diriger» les opérations israéliennes contre Gaza. Ses propos avaient déclenché une réponse sans équivoque du président américain Joe Biden: «Mon avertissement à l'ayatollah est que s'ils (l'Iran) continuent à agir contre ces troupes, nous riposterons, et ils doivent être prêts. Cela n'a rien à voir avec Israël».
Le 26 octobre, les États-Unis avaient mené des frappes contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie. Des frappes qui pourraient se multiplier si les bases américaines continuent à être ciblées.
Les États-Unis possèdent plusieurs bases militaires dans la région afin de combattre l'État Islamique. Ils déploient environ 900 soldats en Syrie et 2500 en Irak. Le Pentagone a annoncé le déploiement de 300 soldats supplémentaires, afin de renforcer ses troupes et dissuader les attaques contre ses bases.
Située en Syrie près de la frontière avec l'Irak et la Jordanie, la base d'Al-Tanf sert depuis 2016 à combattre l'État Islamique et à former les factions de l'opposition syrienne alliées de Washington. Elle avait été particulièrement touchée les 17 et 18 octobre lors d'attaques qui ont blessé 21 soldats américains.
Selon le Pentagone, les forces américaines et alliées ont été la cible d'au moins 27 attaques de drones en Syrie et en Irak le mois dernier, dont au moins 9 en Syrie. Les attaques se sont notamment multipliées depuis que Washington a manifesté son soutien à Israël, suite l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Le 25 octobre dernier, le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Khamenei avait accusé les États-Unis de «diriger» les opérations israéliennes contre Gaza. Ses propos avaient déclenché une réponse sans équivoque du président américain Joe Biden: «Mon avertissement à l'ayatollah est que s'ils (l'Iran) continuent à agir contre ces troupes, nous riposterons, et ils doivent être prêts. Cela n'a rien à voir avec Israël».
Le 26 octobre, les États-Unis avaient mené des frappes contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie. Des frappes qui pourraient se multiplier si les bases américaines continuent à être ciblées.
Les États-Unis possèdent plusieurs bases militaires dans la région afin de combattre l'État Islamique. Ils déploient environ 900 soldats en Syrie et 2500 en Irak. Le Pentagone a annoncé le déploiement de 300 soldats supplémentaires, afin de renforcer ses troupes et dissuader les attaques contre ses bases.
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