©La candidate du Parti socialiste a tenu un meeting ce samedi 22 janvier, à Aubervilliers (Paris). (Photo by Thomas SAMSON / AFP)
"Dans vos rêves!". C'est par ces mots que la candidate socialiste Anne Hidalgo a répondu, samedi lors d'un meeting à Aubervilliers, aux "prophètes de malheur" qui voudraient qu'elle "se résigne devant la difficulté" de la campagne présidentielle et abandonne.
A la peine dans les sondages, qui la donnent entre 2% et 4% des intentions de vote, Anne Hidalgo est passée à l'offensive, face à "une incroyable coalition (qui) s'est nouée pour déclarer cette élection jouée d'avance", a-t-elle expliqué devant plus d'un millier de militants à Aubervilliers.
"Ils s’y sont tous mis, pour nous écarter (...) et siffler la fin du match avant même le coup d’envoi", a-t-elle dénoncé, évoquant "leur rêve" d'une "élection sans les socialistes".
Selon elle, "au chœur vindicatif des conservateurs, se sont jointes les voix d’une partie de la gauche, qui prétend combattre la droite mais rêve surtout de la disparition de la sociale-démocratie", une accusation déjà formulée contre la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Face aux "conservateurs de tout poil" et aux "populistes de tout plumage", elle s'est attachée à redorer l'image de son parti, défendant "ces socialistes qui les ont battus si souvent, (...), osent vouloir gouverner, osent étendre les droits des exploités".
Elle a rappelé les grandes réformes menées par le PS, de l'abolition de la peine de mort aux 35 heures et à la cinquième semaine de congés, en passant par "le revenu minimum", le mariage pour tous ou encore l'accord de Paris sur le climat.
"Alors allons-nous céder ? (...) Allons-nous laisser notre France sombrer dans les affres d'un libéralisme toujours plus violent avec les classes moyennes et les catégories populaires, avec la jeunesse, ou sombrer dans un national-populisme mortifère?" "Jamais", a-t-elle crié.
Sans évoquer la primaire populaire, à laquelle elle refuse de participer, elle a rappelé avoir réclamé un "débat honnête, ouvert, limpide" avec ses concurrents de gauche, mais "ils l’ont refusé".
"La page est tournée, je défendrai notre projet, les Français trancheront", a-t-elle ajouté, avant d'assurer: "Je n'ai pas peur".
Déclinant les principales mesures de son programme présenté la semaine dernière, elle a notamment défendu sa proposition d'augmenter de 15% le Smic, "une mesure de justice" et "une nécessité économique".
Elle a déployé ses propositions pour l'école, la jeunesse, la santé, le logement ou encore le grand âge, qui "devait être un marqueur social du quinquennat Macron, a-t-elle ironisé, mais "il n'y a pas eu de marqueur social".
En matière climatique, elle a défendu "des investissements publics massifs" pour financer le choix des énergies renouvelables, un "tiers payant rénovation" pour les logements, ou encore "le conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises à l’engagement d’un strict respect de critères sociaux et environnementaux".
"Nous ne voulons pas juste l’écologie. Nous voulons une écologie juste", a-t-elle insisté.
Face au défi démocratique, elle a rappelé sa volonté de mettre en place le Réferendum d'initiative citoyenne, et a longuement mis en avant la culture, "ce puissant levier de la vie collective".
"J’ai bien l’impression malheureusement que ça n'accroche pas", a regretté Jean-Pierre Leclerc, militant et retraité de 72 ans. "Je n’ai pas les réponses, mais je suis un petit peu triste par rapport à l’époque où j’avais soutenu M. François Hollande".
A la peine dans les sondages, qui la donnent entre 2% et 4% des intentions de vote, Anne Hidalgo est passée à l'offensive, face à "une incroyable coalition (qui) s'est nouée pour déclarer cette élection jouée d'avance", a-t-elle expliqué devant plus d'un millier de militants à Aubervilliers.
"Ils s’y sont tous mis, pour nous écarter (...) et siffler la fin du match avant même le coup d’envoi", a-t-elle dénoncé, évoquant "leur rêve" d'une "élection sans les socialistes".
Selon elle, "au chœur vindicatif des conservateurs, se sont jointes les voix d’une partie de la gauche, qui prétend combattre la droite mais rêve surtout de la disparition de la sociale-démocratie", une accusation déjà formulée contre la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Face aux "conservateurs de tout poil" et aux "populistes de tout plumage", elle s'est attachée à redorer l'image de son parti, défendant "ces socialistes qui les ont battus si souvent, (...), osent vouloir gouverner, osent étendre les droits des exploités".
Elle a rappelé les grandes réformes menées par le PS, de l'abolition de la peine de mort aux 35 heures et à la cinquième semaine de congés, en passant par "le revenu minimum", le mariage pour tous ou encore l'accord de Paris sur le climat.
"Alors allons-nous céder ? (...) Allons-nous laisser notre France sombrer dans les affres d'un libéralisme toujours plus violent avec les classes moyennes et les catégories populaires, avec la jeunesse, ou sombrer dans un national-populisme mortifère?" "Jamais", a-t-elle crié.
Sans évoquer la primaire populaire, à laquelle elle refuse de participer, elle a rappelé avoir réclamé un "débat honnête, ouvert, limpide" avec ses concurrents de gauche, mais "ils l’ont refusé".
"La page est tournée, je défendrai notre projet, les Français trancheront", a-t-elle ajouté, avant d'assurer: "Je n'ai pas peur".
Déclinant les principales mesures de son programme présenté la semaine dernière, elle a notamment défendu sa proposition d'augmenter de 15% le Smic, "une mesure de justice" et "une nécessité économique".
Elle a déployé ses propositions pour l'école, la jeunesse, la santé, le logement ou encore le grand âge, qui "devait être un marqueur social du quinquennat Macron, a-t-elle ironisé, mais "il n'y a pas eu de marqueur social".
En matière climatique, elle a défendu "des investissements publics massifs" pour financer le choix des énergies renouvelables, un "tiers payant rénovation" pour les logements, ou encore "le conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises à l’engagement d’un strict respect de critères sociaux et environnementaux".
"Nous ne voulons pas juste l’écologie. Nous voulons une écologie juste", a-t-elle insisté.
Face au défi démocratique, elle a rappelé sa volonté de mettre en place le Réferendum d'initiative citoyenne, et a longuement mis en avant la culture, "ce puissant levier de la vie collective".
"J’ai bien l’impression malheureusement que ça n'accroche pas", a regretté Jean-Pierre Leclerc, militant et retraité de 72 ans. "Je n’ai pas les réponses, mais je suis un petit peu triste par rapport à l’époque où j’avais soutenu M. François Hollande".
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