L’ONG Human Rights Watch (HRW) a réclamé mardi une enquête sur la mort de quatre civils libanais – une femme et ses trois petites-filles – lors d’une frappe israélienne au Liban-Sud, estimant qu’elle s’apparentait à un «crime de guerre».
Le 5 novembre, l’armée israélienne avait visé une voiture civile, dans le village de Aïnata, dans laquelle se trouvaient cinq femmes. Trois fillettes âgées de 10 à 14 ans et leur grand-mère avaient été tuées. La maman, qui était au volant, avait été blessée.
Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW, a estimé que la mort des civils constituait «une violation des lois de la guerre», ajoutant que «les alliés d’Israël, comme les États-Unis, devraient répondre à ce crime de guerre apparent en exigeant que des comptes soient rendus pour cette frappe illégale».
Human Rights Watch a déclaré n’avoir trouvé aucune preuve de cible militaire à proximité de la frappe. «Mais s’il y en avait, le fait de viser une voiture transportant des civils (...) rend cette frappe illégale», a ajouté M. Kais.
Pour rappel, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, avait indiqué que son armée avait «frappé des cibles du Hezbollah (...) en réponse à un tir de missile antichar qui a tué un civil israélien».
Et M. Kais de conclure: «Cette attaque des forces militaires israéliennes qui ont frappé une voiture transportant une famille fuyant la violence témoigne d’un mépris irresponsable pour la vie des civils.»
AFP
Le 5 novembre, l’armée israélienne avait visé une voiture civile, dans le village de Aïnata, dans laquelle se trouvaient cinq femmes. Trois fillettes âgées de 10 à 14 ans et leur grand-mère avaient été tuées. La maman, qui était au volant, avait été blessée.
Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW, a estimé que la mort des civils constituait «une violation des lois de la guerre», ajoutant que «les alliés d’Israël, comme les États-Unis, devraient répondre à ce crime de guerre apparent en exigeant que des comptes soient rendus pour cette frappe illégale».
Human Rights Watch a déclaré n’avoir trouvé aucune preuve de cible militaire à proximité de la frappe. «Mais s’il y en avait, le fait de viser une voiture transportant des civils (...) rend cette frappe illégale», a ajouté M. Kais.
Pour rappel, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, avait indiqué que son armée avait «frappé des cibles du Hezbollah (...) en réponse à un tir de missile antichar qui a tué un civil israélien».
Et M. Kais de conclure: «Cette attaque des forces militaires israéliennes qui ont frappé une voiture transportant une famille fuyant la violence témoigne d’un mépris irresponsable pour la vie des civils.»
AFP
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