La police allemande a mené, jeudi, une vaste opération visant le «Centre islamique de Hambourg» (CIH), une association islamiste soupçonnée de soutenir le Hezbollah, ainsi que cinq autres organisations soupçonnées de lui être rattachées, a annoncé le ministère de l’Intérieur allemand. Dans le cadre de cette opération, 54 propriétés réparties sur sept régions du pays ont été perquisitionnées.
«À une époque où de nombreux juifs se sentent particulièrement menacés, nous ne tolérons pas la propagande islamiste ni les campagnes antisémites et hostiles à Israël», a déclaré dans un communiqué la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser.
Les activités du CIH visent à diffuser le «concept révolutionnaire» des mollahs iraniens, «soupçonné d’être contraire à l’ordre constitutionnel en Allemagne», lit-on dans le communiqué.
Concrètement, l’association CIH contrôle notamment la mosquée de l’imam Ali à Hambourg. Et le Renseignement intérieur allemand la soupçonne «d’exercer une forte influence» à partir de là, sur d’autres mosquées et associations, «allant jusqu’à une prise de contrôle totale», a affirmé le ministère de l’Intérieur.
Dans cette mouvance, «on observe clairement des tendances antisémites et hostiles à Israël qui se propagent également dans divers canaux médiatiques», a-t-il ajouté.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis aux juifs de les protéger en Allemagne, commémorant il y a une semaine le 85ᵉ anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d’actes antisémites depuis le début de la guerre meurtrière déclenchée par les attaques sanglantes perpétrées le 7 octobre sur le sol israélien par le Hamas.
Par ailleurs, l’Allemagne et de nombreux autres pays redoutent un embrasement de ce conflit au Proche-Orient, et notamment au Liban via le Hezbollah.
Pour rappel, l’Allemagne fait partie des pays qui considèrent le Hezbollah comme une «organisation terroriste». En 2020, elle a interdit ses activités dans le pays.
AFP
«À une époque où de nombreux juifs se sentent particulièrement menacés, nous ne tolérons pas la propagande islamiste ni les campagnes antisémites et hostiles à Israël», a déclaré dans un communiqué la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser.
Les activités du CIH visent à diffuser le «concept révolutionnaire» des mollahs iraniens, «soupçonné d’être contraire à l’ordre constitutionnel en Allemagne», lit-on dans le communiqué.
Concrètement, l’association CIH contrôle notamment la mosquée de l’imam Ali à Hambourg. Et le Renseignement intérieur allemand la soupçonne «d’exercer une forte influence» à partir de là, sur d’autres mosquées et associations, «allant jusqu’à une prise de contrôle totale», a affirmé le ministère de l’Intérieur.
Dans cette mouvance, «on observe clairement des tendances antisémites et hostiles à Israël qui se propagent également dans divers canaux médiatiques», a-t-il ajouté.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis aux juifs de les protéger en Allemagne, commémorant il y a une semaine le 85ᵉ anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d’actes antisémites depuis le début de la guerre meurtrière déclenchée par les attaques sanglantes perpétrées le 7 octobre sur le sol israélien par le Hamas.
Par ailleurs, l’Allemagne et de nombreux autres pays redoutent un embrasement de ce conflit au Proche-Orient, et notamment au Liban via le Hezbollah.
Pour rappel, l’Allemagne fait partie des pays qui considèrent le Hezbollah comme une «organisation terroriste». En 2020, elle a interdit ses activités dans le pays.
AFP
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