Ibrahim Kanaan, membre du bloc parlementaire Le Liban fort (Courant patriotique libre), a insisté jeudi sur l’importance de renforcer l’unité nationale et d’élire un chef de l’État, notamment en cette période d’incertitude et de crainte que la guerre à Gaza ne s’étende au Liban.
«Le Liban ne veut pas être pris dans le tourbillon de la guerre» à Gaza, a-t-il déclaré de Bkerké, à l’issue d’une réunion avec le patriarche, Mgr Béchara Raï. «Cette période critique nécessite un renforcement de l’unité nationale et l’élection d’un président parce que toutes les institutions de l’État sont paralysées et à bout», a-t-il ajouté.
«J’insiste sur la nécessité de se rendre au Parlement pour élire un président», a encore martelé M. Kanaan, mettant en garde contre «le vide mortel qui s’étend au gouvernement, à l’Assemblée et à toutes les institutions, et qui constitue une annihilation du Liban et des fondements de l’État». «Ce vide l’éloigne des centres de décision, a-t-il ajouté. Le Liban n’aura pas son mot à dire dans la détermination de son avenir à l’ombre des graves développements auxquels nous sommes confrontés.»
M. Kanaan, qui préside la Commission parlementaire des finances et du budget, a fait part à Mgr Raï du combat mené par ladite commission pour éviter que le budget de 2024 soit approuvé, dans sa forme actuelle, par décret, car cela aurait des conséquences «désastreuses» sur la population vu les taxes qui seront imposées.
«Le Liban ne veut pas être pris dans le tourbillon de la guerre» à Gaza, a-t-il déclaré de Bkerké, à l’issue d’une réunion avec le patriarche, Mgr Béchara Raï. «Cette période critique nécessite un renforcement de l’unité nationale et l’élection d’un président parce que toutes les institutions de l’État sont paralysées et à bout», a-t-il ajouté.
«J’insiste sur la nécessité de se rendre au Parlement pour élire un président», a encore martelé M. Kanaan, mettant en garde contre «le vide mortel qui s’étend au gouvernement, à l’Assemblée et à toutes les institutions, et qui constitue une annihilation du Liban et des fondements de l’État». «Ce vide l’éloigne des centres de décision, a-t-il ajouté. Le Liban n’aura pas son mot à dire dans la détermination de son avenir à l’ombre des graves développements auxquels nous sommes confrontés.»
M. Kanaan, qui préside la Commission parlementaire des finances et du budget, a fait part à Mgr Raï du combat mené par ladite commission pour éviter que le budget de 2024 soit approuvé, dans sa forme actuelle, par décret, car cela aurait des conséquences «désastreuses» sur la population vu les taxes qui seront imposées.
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