Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, s’en est de nouveau pris au chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, affirmant que ce dernier veut «se débarrasser» du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, pour deux raisons. D’une part, le général Aoun a réussi à renforcer l’institution militaire et a empêché M. Bassil de «s’immiscer dans ses affaires, notamment en ce qui concerne les nominations», a ainsi expliqué M. Geagea devant une délégation estudiantine. Cette raison est, selon le leader des FL, d’autant plus valable qu’«un désaccord politique n’a pas lieu d’exister entre les deux hommes», vu que le général Aoun «ne s’ingère pas dans les affaires politiques et n’a jamais pris de positions politiques».
D’autre part, le chef du CPL craindrait, selon M. Geagea, que «le commandant en chef de l’armée ne lui fasse la concurrence s’il reste à son poste ou s’il se voit confier un autre poste», d’autant que de nombreux partisans du parti l’écoutent.
Poursuivant sur sa lancée, M. Geagea a critiqué M. Bassil qui «ne cesse de se contredire». Il a rappelé, à cet égard, que le chef du CPL avait, à maintes reprises, déclaré qu’en l’absence d’un président de la République, le gouvernement ne peut pas procéder aux nominations, mais que M. Bassil veut que celles-ci aient lieu, puisqu’elles engloberont le commandant en chef de l’armée. Plus encore, «M. Bassil s’est toujours vanté de protéger les prérogatives du chef de l’État, refusant, par conséquent, de prendre part aux réunions du Conseil des ministres». «Alors qu’aujourd’hui, il veut que le gouvernement se réunisse et qu’il procède aux nominations», a poursuivi M. Geagea.
Et d’affirmer que c’est «l’amour pour le pouvoir» qui dicte les actions de M. Bassil.
D’autre part, le chef du CPL craindrait, selon M. Geagea, que «le commandant en chef de l’armée ne lui fasse la concurrence s’il reste à son poste ou s’il se voit confier un autre poste», d’autant que de nombreux partisans du parti l’écoutent.
Poursuivant sur sa lancée, M. Geagea a critiqué M. Bassil qui «ne cesse de se contredire». Il a rappelé, à cet égard, que le chef du CPL avait, à maintes reprises, déclaré qu’en l’absence d’un président de la République, le gouvernement ne peut pas procéder aux nominations, mais que M. Bassil veut que celles-ci aient lieu, puisqu’elles engloberont le commandant en chef de l’armée. Plus encore, «M. Bassil s’est toujours vanté de protéger les prérogatives du chef de l’État, refusant, par conséquent, de prendre part aux réunions du Conseil des ministres». «Alors qu’aujourd’hui, il veut que le gouvernement se réunisse et qu’il procède aux nominations», a poursuivi M. Geagea.
Et d’affirmer que c’est «l’amour pour le pouvoir» qui dicte les actions de M. Bassil.
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