Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a critiqué sans le nommer le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, qui bloque une prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Il a souligné la nécessité de préserver le leadership des forces régulières.
Dans une déclaration, dimanche, M. Raad a affirmé que des échéances cruciales attendent le Liban, particulièrement celle qui a trait à la vacance à la tête de l’armée. «Nous devons combler ce vide pour préserver le leadership de cette institution qui remplit son rôle national au Liban», a-t-il déclaré. M. Raad a annoncé que sa formation œuvre à cette fin, mais que des susceptibilités et des rivalités se posent en obstacle. «Nous avons avancé tous les choix qui peuvent préserver la stabilité au commandement de l’armée, mais les susceptibilités de certains et des rivalités mesquines prolongent cette échéance», a-t-il dit. Le général Aoun prend sa retraite le 10 janvier 2024.
En évoquant les rivalités mesquines, Mohammad Raad fait référence au chef du CPL, Gebran Bassil, son allié, qui est le seul à s’opposer à une prolongation du mandat du général Joseph Aoun. Celui-ci est, en effet, un candidat sérieux à la présidence de la République, et donc un rival de taille pour Gebran Bassil qui caresse le rêve de devenir un jour président de la République. M. Bassil voudrait que l’officier le plus haut gradé soit nommé à la tête de l’armée en attendant la nomination d’un nouveau commandant, une fois élu un nouveau président de la République. Il se trouve que l’officier le plus haut gradé est un proche de M. Bassil.
M. Raad a aussi insisté sur le fait qu’il ne fallait pas oublier l’échéance fondamentale sur laquelle reposent toutes les autres, à savoir l’élection d’un président de la République.
À l’occasion d’une cérémonie commémorative organisée par le Hezbollah, M. Raad a par ailleurs indiqué qu’ «il ne faut pas se laisser effrayer par l’escalade en cours» au Liban-Sud, affirmant qu'elle est «calculée afin de convaincre Israël qu’il n’a d’autre choix que de se soumettre à la volonté de la résistance».
Dans une déclaration, dimanche, M. Raad a affirmé que des échéances cruciales attendent le Liban, particulièrement celle qui a trait à la vacance à la tête de l’armée. «Nous devons combler ce vide pour préserver le leadership de cette institution qui remplit son rôle national au Liban», a-t-il déclaré. M. Raad a annoncé que sa formation œuvre à cette fin, mais que des susceptibilités et des rivalités se posent en obstacle. «Nous avons avancé tous les choix qui peuvent préserver la stabilité au commandement de l’armée, mais les susceptibilités de certains et des rivalités mesquines prolongent cette échéance», a-t-il dit. Le général Aoun prend sa retraite le 10 janvier 2024.
En évoquant les rivalités mesquines, Mohammad Raad fait référence au chef du CPL, Gebran Bassil, son allié, qui est le seul à s’opposer à une prolongation du mandat du général Joseph Aoun. Celui-ci est, en effet, un candidat sérieux à la présidence de la République, et donc un rival de taille pour Gebran Bassil qui caresse le rêve de devenir un jour président de la République. M. Bassil voudrait que l’officier le plus haut gradé soit nommé à la tête de l’armée en attendant la nomination d’un nouveau commandant, une fois élu un nouveau président de la République. Il se trouve que l’officier le plus haut gradé est un proche de M. Bassil.
M. Raad a aussi insisté sur le fait qu’il ne fallait pas oublier l’échéance fondamentale sur laquelle reposent toutes les autres, à savoir l’élection d’un président de la République.
À l’occasion d’une cérémonie commémorative organisée par le Hezbollah, M. Raad a par ailleurs indiqué qu’ «il ne faut pas se laisser effrayer par l’escalade en cours» au Liban-Sud, affirmant qu'elle est «calculée afin de convaincre Israël qu’il n’a d’autre choix que de se soumettre à la volonté de la résistance».
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