Macron dit à Netanyahu être préoccupé par les pertes civiles à Gaza
Le président français, Emmanuel Macron, s'est entretenu dimanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Au cours de ces entretiens téléphoniques, le chef d'État français a fait part de ses préoccupations au sujet des violences commises envers les civils palestiniens tout en rappelant la nécessité de condamner les "attaques terroristes" perpétrées par le Hamas.

Emmanuel Macron a interpellé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur les "trop nombreuses pertes civiles" à Gaza, lui rappelant la "nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population", a annoncé l'Elysée dimanche.

Sur la situation en Cisjordanie, le chef de l'État a fait part à M. Netanyahu de "sa grande préoccupation concernant la montée des violences contre les civils palestiniens", appelant à "tout faire pour prévenir l'extension de ces violences et maintenir le calme".

Il a également abordé ce sujet lors d'un entretien avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, auprès de qui il a "condamné les violences" commises "contre les civils palestiniens" en Cisjordanie, a précisé la présidence française au 44e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le président français a également rappelé à M. Abbas "la nécessité pour l'Autorité palestinienne et tous les pays de la région de condamner sans équivoque et avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre".


Auprès de Benjamin Netanyahu, Emmanuel Macron a aussi "répété l'importance d'instaurer une trêve humanitaire immédiate devant mener à un cessez-le-feu", rappelant par ailleurs la "nécessité d'éviter toute extension du conflit, notamment au Liban".

Le président français avait dévoilé un peu plus tôt une nouvelle salve d'aide humanitaire envoyée par la France en direction du Proche-Orient, avec l'appareillage imminent du porte-hélicoptères Dixmude configuré pour du soutien hospitalier, et la possibilité pour des "enfants blessés ou malades" de Gaza d'être accueillis dans des hôpitaux français si cela est "utile et nécessaire".

"Le Premier ministre israélien lui a réitéré son soutien pour que la France amplifie son action humanitaire au profit des civils de Gaza", a précisé l'Élysée.

Maureen Décor, avec AFP
Ici Beyrouth
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