©(Photo Joe Klamar / AFP)
A moins de sept mois de "son" Euro-2024, l'Allemagne a bouclé mardi soir une année 2023 catastrophique par un revers à Vienne contre l'Autriche (2-0), une sixième défaite en onze rencontres pour une Mannschaft toujours plus inquiétante.
Avec seulement trois victoires contre le Pérou (2-0), la France (2-1) et les États-Unis (3-1), les Allemands ont connu en 2023 leur plus mauvaise année civile depuis 1964, avec seulement 1,00 point par match, pire que les 1,15 point de 2018.
Les deux derniers revers en date, samedi à Berlin contre la Turquie (3-2) et mardi à Vienne ont de quoi alarmer outre-Rhin, contre des équipes que l'Allemagne pourrait bien retrouver l'été prochain pour l'Euro-2024 (14 juin-14 juillet), avec un match d'ouverture programmé à Munich.
Certes, le sélectionneur Julian Nagelsmann était privé pour cette fenêtre internationale de son milieu du Bayern Jamal Musiala, mais ces deux rencontres ont montré la différence entre une sélection allemande dans le doute et des adversaires auteurs d'une remarquable phase de qualifications et en confiance.
Avant le début de la rencontre, Nagelsmann a reconnu au micro de la télévision publique allemande ZDF que son équipe avait une "pression de résultat" autant qu'une "pression dans la manière". Pour les Allemands mardi soir, il n'y a eu ni le résultat ni la manière.
Avec d'innombrables pertes de balle face à un intelligent pressing autrichien, et un premier tir cadré seulement après la première demi-heure de jeu, les coéquipiers d'Ilkay Gündogan ont subi pendant les 45 premières minutes de la rencontre.
Mauvais geste d'humeur de Sané :
Et si Kevin Trapp a remporté son duel avec l'avant-centre de Fribourg Michael Grigoritsch à la 17e minute, le gardien de but de Francfort n'a rien pu faire sur la frappe de Marcel Sabitzer à la 29e minute. Le milieu de terrain transféré cet été du Bayern Munich au Borussia Dortmund a profité de la passivité de Jonathan Tah, en retard sur Sabitzer.
Sur les onze matches de 2023, l'Allemagne n'en a conclu qu'un seul sans encaisser de but, contre le Pérou en mars. Les dix matches consécutifs au cours desquels ils ont pris au moins un but illustrent les problèmes défensifs récurrents de la Mannschaft depuis plusieurs mois, voire années.
La frustration allemande a éclaté au retour des vestiaires avec un mauvais geste d'humeur de Leroy Sané sur le latéral gauche autrichien Philipp Mwene après un duel. L'attaquant en forme du Bayern a logiquement écopé d'un carton rouge direct, le premier de sa carrière en plus de 400 matches, à 27 ans.
Déjà en difficulté à onze contre onze, la seconde période en infériorité numérique a été un calvaire pour les hommes de Nagelsmann. Idéalement servi par la passe en pivot de Grigoritsch, Christoph Baumgartner a doublé la mise à la 73e minute pour l'Autriche.
Le changement de sélectionneur (Hansi Flick a été écarté le 10 septembre et a été remplacé par Nagelsmann le 22 septembre) n'aura porté que de maigres fruits lors de la fenêtre d'octobre (victoire contre les Etats-Unis et match nul 2-2 contre le Mexique) et les interrogations ont très vite ressurgi.
© Agence France-Presse
Avec seulement trois victoires contre le Pérou (2-0), la France (2-1) et les États-Unis (3-1), les Allemands ont connu en 2023 leur plus mauvaise année civile depuis 1964, avec seulement 1,00 point par match, pire que les 1,15 point de 2018.
Les deux derniers revers en date, samedi à Berlin contre la Turquie (3-2) et mardi à Vienne ont de quoi alarmer outre-Rhin, contre des équipes que l'Allemagne pourrait bien retrouver l'été prochain pour l'Euro-2024 (14 juin-14 juillet), avec un match d'ouverture programmé à Munich.
Certes, le sélectionneur Julian Nagelsmann était privé pour cette fenêtre internationale de son milieu du Bayern Jamal Musiala, mais ces deux rencontres ont montré la différence entre une sélection allemande dans le doute et des adversaires auteurs d'une remarquable phase de qualifications et en confiance.
Avant le début de la rencontre, Nagelsmann a reconnu au micro de la télévision publique allemande ZDF que son équipe avait une "pression de résultat" autant qu'une "pression dans la manière". Pour les Allemands mardi soir, il n'y a eu ni le résultat ni la manière.
Avec d'innombrables pertes de balle face à un intelligent pressing autrichien, et un premier tir cadré seulement après la première demi-heure de jeu, les coéquipiers d'Ilkay Gündogan ont subi pendant les 45 premières minutes de la rencontre.
Mauvais geste d'humeur de Sané :
Et si Kevin Trapp a remporté son duel avec l'avant-centre de Fribourg Michael Grigoritsch à la 17e minute, le gardien de but de Francfort n'a rien pu faire sur la frappe de Marcel Sabitzer à la 29e minute. Le milieu de terrain transféré cet été du Bayern Munich au Borussia Dortmund a profité de la passivité de Jonathan Tah, en retard sur Sabitzer.
Sur les onze matches de 2023, l'Allemagne n'en a conclu qu'un seul sans encaisser de but, contre le Pérou en mars. Les dix matches consécutifs au cours desquels ils ont pris au moins un but illustrent les problèmes défensifs récurrents de la Mannschaft depuis plusieurs mois, voire années.
La frustration allemande a éclaté au retour des vestiaires avec un mauvais geste d'humeur de Leroy Sané sur le latéral gauche autrichien Philipp Mwene après un duel. L'attaquant en forme du Bayern a logiquement écopé d'un carton rouge direct, le premier de sa carrière en plus de 400 matches, à 27 ans.
Déjà en difficulté à onze contre onze, la seconde période en infériorité numérique a été un calvaire pour les hommes de Nagelsmann. Idéalement servi par la passe en pivot de Grigoritsch, Christoph Baumgartner a doublé la mise à la 73e minute pour l'Autriche.
Le changement de sélectionneur (Hansi Flick a été écarté le 10 septembre et a été remplacé par Nagelsmann le 22 septembre) n'aura porté que de maigres fruits lors de la fenêtre d'octobre (victoire contre les Etats-Unis et match nul 2-2 contre le Mexique) et les interrogations ont très vite ressurgi.
© Agence France-Presse
Lire aussi
Commentaires