L’émissaire spécial du président français pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, a mis en garde, dans un entretien accordé mercredi à France Info, contre «une déflagration qui toucherait le Liban lui-même».
L’émissaire spécial du président français pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, a affirmé qu’il «reviendrait prochainement au Liban, à la demande du président (français Emmanuel) Macron. Cette initiative souligne la nécessité, pour les responsables libanais, de dépasser leurs rivalités et de se mettre d’accord pour qu’il y ait un système institutionnel qui fonctionne, au moment où la guerre est aux portes du Liban».
M. Le Drian s’est dit, dans ce contexte, inquiet de la situation au nord d’Israël. «On voit les tensions s’accroître au Liban-Sud avec des échanges de tirs, des dizaines de morts dont on parle peu, y compris deux de vos collègues qui ont été tués hier (mardi) au Liban-Sud», a-t-il dit, dans un entretien accordé mercredi à France Info. Il faisait référence aux deux journalistes de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Farah Omar et Rabih Maamari, tués par des bombes israéliennes, alors qu’ils couvraient la situation sur le front sud.
D’après M. Le Drian, «les déclarations du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, montrent qu’il n’a sans doute pas envie d’aller trop loin». «Mais il faudrait que personne n’aille trop loin, et les risques, si la tension se poursuit, c’est qu’il y ait des incidents qui ne puissent plus être maîtrisés. À ce moment-là, une déflagration risquerait de toucher le Liban lui-même», a-t-il mis en garde. Et d’estimer: «Il peut y avoir des étincelles qui provoquent des embrasements plus grands.»
L’émissaire spécial du président français pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, a affirmé qu’il «reviendrait prochainement au Liban, à la demande du président (français Emmanuel) Macron. Cette initiative souligne la nécessité, pour les responsables libanais, de dépasser leurs rivalités et de se mettre d’accord pour qu’il y ait un système institutionnel qui fonctionne, au moment où la guerre est aux portes du Liban».
M. Le Drian s’est dit, dans ce contexte, inquiet de la situation au nord d’Israël. «On voit les tensions s’accroître au Liban-Sud avec des échanges de tirs, des dizaines de morts dont on parle peu, y compris deux de vos collègues qui ont été tués hier (mardi) au Liban-Sud», a-t-il dit, dans un entretien accordé mercredi à France Info. Il faisait référence aux deux journalistes de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Farah Omar et Rabih Maamari, tués par des bombes israéliennes, alors qu’ils couvraient la situation sur le front sud.
D’après M. Le Drian, «les déclarations du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, montrent qu’il n’a sans doute pas envie d’aller trop loin». «Mais il faudrait que personne n’aille trop loin, et les risques, si la tension se poursuit, c’est qu’il y ait des incidents qui ne puissent plus être maîtrisés. À ce moment-là, une déflagration risquerait de toucher le Liban lui-même», a-t-il mis en garde. Et d’estimer: «Il peut y avoir des étincelles qui provoquent des embrasements plus grands.»
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