Le propriétaire et rédacteur en chef du site Lebanon Debate, Michel Kanbour, a été relâché jeudi soir après avoir été interpellé et interrogé pendant plusieurs heures par le Parquet de la Cour de cassation de Beyrouth, à cause d’une plainte en diffamation du ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, contre lui.
Celle-ci est motivée par une enquête publiée par Lebanon Debate «sur des affaires de corruption dans lesquelles les ministres sortants de l’Énergie (Walid Fayad) et de la Justice seraient impliqués», ont écrit les journalistes Riad Tawk et Simon Abou Fadel, sur leurs comptes X respectifs.
M. Tawk a rappelé que l’affaire est du ressort du tribunal des imprimés et a accusé le ministre d’avoir voulu exercer des pressions sur M. Kanbour en saisissant le Parquet de Beyrouth. M. Kanbour aurait été sommé de retirer l’article ou de s’excuser auprès du ministre sortant de la Justice. Ce qu’il a refusé de faire.
De son côté, l’ONG Media Reporters for Freedom a dénoncé «une violation inacceptable de la loi», en commentant l’interpellation de Michel Kanbour. Elle a appelé à «mettre fin à des comportements qui portent atteinte à la liberté de la presse».
Celle-ci est motivée par une enquête publiée par Lebanon Debate «sur des affaires de corruption dans lesquelles les ministres sortants de l’Énergie (Walid Fayad) et de la Justice seraient impliqués», ont écrit les journalistes Riad Tawk et Simon Abou Fadel, sur leurs comptes X respectifs.
M. Tawk a rappelé que l’affaire est du ressort du tribunal des imprimés et a accusé le ministre d’avoir voulu exercer des pressions sur M. Kanbour en saisissant le Parquet de Beyrouth. M. Kanbour aurait été sommé de retirer l’article ou de s’excuser auprès du ministre sortant de la Justice. Ce qu’il a refusé de faire.
De son côté, l’ONG Media Reporters for Freedom a dénoncé «une violation inacceptable de la loi», en commentant l’interpellation de Michel Kanbour. Elle a appelé à «mettre fin à des comportements qui portent atteinte à la liberté de la presse».
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