©Marc Delafontaine dit Delaf.
Credit photo: Joel Saget / AFP
Gaston Lagaffe, le célèbre personnage de bande dessinée qui n’avait pas bénéficié de nouvelle publication depuis 1999, a marqué son retour en librairie le mercredi sous la plume d’un nouveau dessinateur, le Canadien Delaf. La critique a salué l'approche de Delaf (Marc Delafontaine de son vrai nom) pour sa fidélité remarquable à l’œuvre d’André Franquin, le créateur du personnage décédé en 1997.
Le tome intitulé Le Retour de Lagaffe, vingt-deuxième de la série, comprenant 44 pages de gags, a été publié par les éditions Dupuis à hauteur de 800.000 exemplaires, un nombre inférieur aux 1,2 million initialement envisagés. Delaf, tout en apportant sa touche personnelle, a veillé à respecter l’esprit originel de Franquin. «J'ai essayé d'apporter ma touche. Mais je voulais aussi que ça se fasse tout en douceur. Quand j'ai relu tous les albums pour me préparer, je me suis fait mon propre cahier des charges mais aussi mon cahier d'envies», a-t-il confié à la radio RFI. Cette continuité se ressent dans la représentation fidèle de l'univers chaotique du journal, perturbé par la maladresse légendaire de Gaston.
Marc Delafontaine dit Delaf.
Credit photo: Joel Saget / AFP
Delaf a également exprimé ses hésitations concernant l'époque à laquelle situer les nouvelles aventures de Gaston. «Je me suis posé la question, et aussi avec l'éditeur: est-ce qu'on le garde dans son âge d'or, les années 60, 70 (...) ou est-ce qu'on le transpose dans nos années? Et j'avais un malaise à le transposer dans nos années, parce que Gaston est tellement lié à Franquin, et Franquin faisait passer à travers de Gaston un peu sa critique de la société», a-t-il poursuivi.
Les critiques étaient partagées face à cette décision. Le Figaro a exprimé un certain regret: «On n'avait pas vu Gaston depuis tellement longtemps. On aurait aimé savoir ce qu'il pense aujourd'hui des réseaux sociaux, des emails, du télétravail, de l'intelligence artificielle.» En revanche, Le Parisien a loué l'album, le considérant comme une réussite et soulignant la difficulté de «retrouver la mécanique bien huilée des gags en une page».
Isabelle Franquin, la fille du créateur, a exprimé son désaccord avec cette nouvelle publication, rappelant la volonté de son père. «Une chose qui est certaine et n'est susceptible d'aucune interprétation, c'est la volonté non équivoque que m'a exprimée personnellement mon père de ne pas voir Gaston lui survivre sous le crayon d'un autre dessinateur», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Avec AFP
Le tome intitulé Le Retour de Lagaffe, vingt-deuxième de la série, comprenant 44 pages de gags, a été publié par les éditions Dupuis à hauteur de 800.000 exemplaires, un nombre inférieur aux 1,2 million initialement envisagés. Delaf, tout en apportant sa touche personnelle, a veillé à respecter l’esprit originel de Franquin. «J'ai essayé d'apporter ma touche. Mais je voulais aussi que ça se fasse tout en douceur. Quand j'ai relu tous les albums pour me préparer, je me suis fait mon propre cahier des charges mais aussi mon cahier d'envies», a-t-il confié à la radio RFI. Cette continuité se ressent dans la représentation fidèle de l'univers chaotique du journal, perturbé par la maladresse légendaire de Gaston.
Marc Delafontaine dit Delaf.
Credit photo: Joel Saget / AFP
Delaf a également exprimé ses hésitations concernant l'époque à laquelle situer les nouvelles aventures de Gaston. «Je me suis posé la question, et aussi avec l'éditeur: est-ce qu'on le garde dans son âge d'or, les années 60, 70 (...) ou est-ce qu'on le transpose dans nos années? Et j'avais un malaise à le transposer dans nos années, parce que Gaston est tellement lié à Franquin, et Franquin faisait passer à travers de Gaston un peu sa critique de la société», a-t-il poursuivi.
Les critiques étaient partagées face à cette décision. Le Figaro a exprimé un certain regret: «On n'avait pas vu Gaston depuis tellement longtemps. On aurait aimé savoir ce qu'il pense aujourd'hui des réseaux sociaux, des emails, du télétravail, de l'intelligence artificielle.» En revanche, Le Parisien a loué l'album, le considérant comme une réussite et soulignant la difficulté de «retrouver la mécanique bien huilée des gags en une page».
Isabelle Franquin, la fille du créateur, a exprimé son désaccord avec cette nouvelle publication, rappelant la volonté de son père. «Une chose qui est certaine et n'est susceptible d'aucune interprétation, c'est la volonté non équivoque que m'a exprimée personnellement mon père de ne pas voir Gaston lui survivre sous le crayon d'un autre dessinateur», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Avec AFP
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