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- Nouvelles libérations d'otages israéliens
©Photo Jack Guez/AFP
Un nouveau groupe d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens devait être libéré mercredi, à quelques heures de l'expiration prévue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas et d'une troisième mission du secrétaire d'Etat Antony Blinken dans la région.
Au 6e jour de la trêve, une source proche du Hamas a annoncé que des otages israéliens retenus depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il n'a pas précisé leur nombre et Israël n'a pas confirmé ces libérations dans l'immédiat.
Dix otages israéliens devaient être libérés mercredi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, selon l'accord de trêve négocié par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte.
Le Hamas a annoncé plus tôt la libération de deux femmes otages russes, mais hors du cadre de l'accord de trêve. Les deux ex-otages sont arrivées en Israël via l'Egypte.
D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.
L'accord de trêve a par ailleurs permis l'entrée d'un plus grand lot d'aides humanitaires dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements israéliens. Mais les organisations internationales estiment que ces aides ne suffisent pas et appellent à un cessez-le-feu durable face à ce que le chef de l'ONU a décrit comme une "catastrophe humanitaire monumentale" à Gaza.
Entrée en vigueur le 24 novembre pour initialement quatre jours, la trêve a été prolongée ensuite jusqu'à jeudi 05H00 GMT.
Une source proche du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste était "d'accord" pour la prolonger "de quatre jours" supplémentaires et de libérer de nouveaux otages israéliens.
Mais en soirée, une source au sein du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien jugeait "insatisfaisantes" les propositions israéliennes pour une prolongation de la trêve.
L'accord de trêve a déjà permis la libération au total d'au moins 60 otages israéliens, tous des civils, et de 180 détenus palestiniens. En outre, 23 autres otages, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.
Depuis le 24 novembre, le Hamas a relâché chaque jour une dizaine de femmes et d'enfants, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.
Mardi, dix otages israéliens et deux Thaïlandais ont été libérés, de même que 30 prisonniers palestiniens.
Dans l'objectif de prolonger la trêve, les pays médiateurs redoublent d'efforts Antony Blinken doit avoir des entretiens jeudi en Israël et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où siège l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, rival du Hamas.
"Nous souhaiterions voir la pause (dans les combats) prolongée", a affirmé M. Blinken à Bruxelles. Cette prolongation "signifie plus d'otages qui rentrent chez eux, plus d'aide".
Depuis le 7 octobre en Israël, les violences ont en outre flambé en Cisjordanie, séparée de la bande de Gaza par le territoire israélien. Mercredi, un enfant de huit ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne, selon l'Autorité palestinienne.
Près de 240 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.
"Notre peuple fait face à une menace existentielle", a lancé à l'ONU le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.
A la même réunion, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a averti qu'une reprise des combats entre Israël et le Hamas risquerait de provoquer "un désastre qui pourrait engloutir la région".
Avec AFP
Au 6e jour de la trêve, une source proche du Hamas a annoncé que des otages israéliens retenus depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il n'a pas précisé leur nombre et Israël n'a pas confirmé ces libérations dans l'immédiat.
Dix otages israéliens devaient être libérés mercredi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, selon l'accord de trêve négocié par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte.
Le Hamas a annoncé plus tôt la libération de deux femmes otages russes, mais hors du cadre de l'accord de trêve. Les deux ex-otages sont arrivées en Israël via l'Egypte.
D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.
L'accord de trêve a par ailleurs permis l'entrée d'un plus grand lot d'aides humanitaires dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements israéliens. Mais les organisations internationales estiment que ces aides ne suffisent pas et appellent à un cessez-le-feu durable face à ce que le chef de l'ONU a décrit comme une "catastrophe humanitaire monumentale" à Gaza.
Entrée en vigueur le 24 novembre pour initialement quatre jours, la trêve a été prolongée ensuite jusqu'à jeudi 05H00 GMT.
Une source proche du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste était "d'accord" pour la prolonger "de quatre jours" supplémentaires et de libérer de nouveaux otages israéliens.
Mais en soirée, une source au sein du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien jugeait "insatisfaisantes" les propositions israéliennes pour une prolongation de la trêve.
L'accord de trêve a déjà permis la libération au total d'au moins 60 otages israéliens, tous des civils, et de 180 détenus palestiniens. En outre, 23 autres otages, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.
Depuis le 24 novembre, le Hamas a relâché chaque jour une dizaine de femmes et d'enfants, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.
Mardi, dix otages israéliens et deux Thaïlandais ont été libérés, de même que 30 prisonniers palestiniens.
Dans l'objectif de prolonger la trêve, les pays médiateurs redoublent d'efforts Antony Blinken doit avoir des entretiens jeudi en Israël et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où siège l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, rival du Hamas.
"Nous souhaiterions voir la pause (dans les combats) prolongée", a affirmé M. Blinken à Bruxelles. Cette prolongation "signifie plus d'otages qui rentrent chez eux, plus d'aide".
Depuis le 7 octobre en Israël, les violences ont en outre flambé en Cisjordanie, séparée de la bande de Gaza par le territoire israélien. Mercredi, un enfant de huit ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne, selon l'Autorité palestinienne.
Près de 240 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.
"Notre peuple fait face à une menace existentielle", a lancé à l'ONU le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.
A la même réunion, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a averti qu'une reprise des combats entre Israël et le Hamas risquerait de provoquer "un désastre qui pourrait engloutir la région".
Avec AFP
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