Michel Moawad, député du bloc du Renouveau, a souligné qu’il est «inacceptable que l’armée libanaise soit impliquée dans le jeu de pouvoir interne» affirmant qu’«elle se doit d’être protégée, et cela nécessite que son chef reste à sa tête».
Dans une interview jeudi soir sur la chaîne LBCI, M. Moawad a fait état d'«une coordination avec toutes les composantes de l'opposition pour trouver des solutions appropriées à la question du commandement de l’armée», compte tenu du départ à la retraite de son chef, le général Joseph Aoun, le 10 janvier 2024. Il a, dans ce cadre, tenu «le Courant patriotique libre pour responsable de tout ce que nous subissons aujourd’hui», en allusion à l'opposition du CPL à une rallonge du mandat du général Aoun et au risque d'une vacance, à cause de la position de ce parti, à la tête des forces régulières. Et M. Moawad d’ajouter: «Toute nomination d'un fonctionnaire par le gouvernement en l'absence d’un président de la République est inacceptable et anticonstitutionnelle».
Concernant la présidentielle, M. Moawad a indiqué que Jean-Yves Le Drian, l'envoyé spécial du président français, Emmanuel Macron, pour le Liban, a signalé des progrès à ce niveau, en soulignant que «tous les partis ont accepté d'aller vers la troisième voie». «Nous acceptons la troisième voie, mais pas n'importe laquelle», a-t-il cependant relevé.
M. Moawad a ainsi réitéré son opposition à la candidature, soutenue par le duo Amal-Hezbollah, du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la présidence de la République. «Nous sommes ouverts aux différentes opinions, mais personne n'a le droit de violer la Constitution par la force des armes», en référence au Hezbollah qui refuse d'envisager une candidature autre que celle de M. Frangié.
Dénonçant fermement le budget de 2024, le député de Zghorta a ensuite mis en garde contre le fait qu’il «constitue une conspiration majeure contre le Liban et les Libanais». Selon lui, son contenu est de nature à «pousser à l’émigration ce qui reste de notre jeunesse et de notre énergie humaine». Poursuivant sur sa lancée, M. Moawad, a estimé que «le budget proposé vise à assassiner le secteur privé et les institutions qui paient des impôts». «Pour qu’il soit équilibré, il faut réduire les dépenses structurelles et mener des réformes», a indiqué M. Moawad, soulignant que «le budget est une traduction en chiffres de la politique du gouvernement. Il incombe donc à ce dernier d'appliquer les réformes». Et d'ajouter: «La solution réside dans le partenariat avec le secteur privé et la lutte contre l'économie illégale et la contrebande par le contrôle des frontières ».
Par ailleurs, le député souverainiste a réitéré son «soutien à la cause du peuple palestinien et à son droit à l'autodétermination dans un État indépendant». Il a toutefois souligné la nécessité de «protéger le Liban et de préserver sa neutralité». Il a, dans ce sens, souligné l’importance «de tout mettre en œuvre pour éviter que la guerre actuellement limitée au sud ne se généralise». Aussi, a-t-il préconisé «un retrait du Hezbollah du Sud», estimant «qu’il ne s’agit pas là d'un amendement de la résolution 1701, mais plutôt de sa mise en œuvre».
Dans une interview jeudi soir sur la chaîne LBCI, M. Moawad a fait état d'«une coordination avec toutes les composantes de l'opposition pour trouver des solutions appropriées à la question du commandement de l’armée», compte tenu du départ à la retraite de son chef, le général Joseph Aoun, le 10 janvier 2024. Il a, dans ce cadre, tenu «le Courant patriotique libre pour responsable de tout ce que nous subissons aujourd’hui», en allusion à l'opposition du CPL à une rallonge du mandat du général Aoun et au risque d'une vacance, à cause de la position de ce parti, à la tête des forces régulières. Et M. Moawad d’ajouter: «Toute nomination d'un fonctionnaire par le gouvernement en l'absence d’un président de la République est inacceptable et anticonstitutionnelle».
Concernant la présidentielle, M. Moawad a indiqué que Jean-Yves Le Drian, l'envoyé spécial du président français, Emmanuel Macron, pour le Liban, a signalé des progrès à ce niveau, en soulignant que «tous les partis ont accepté d'aller vers la troisième voie». «Nous acceptons la troisième voie, mais pas n'importe laquelle», a-t-il cependant relevé.
M. Moawad a ainsi réitéré son opposition à la candidature, soutenue par le duo Amal-Hezbollah, du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la présidence de la République. «Nous sommes ouverts aux différentes opinions, mais personne n'a le droit de violer la Constitution par la force des armes», en référence au Hezbollah qui refuse d'envisager une candidature autre que celle de M. Frangié.
Dénonçant fermement le budget de 2024, le député de Zghorta a ensuite mis en garde contre le fait qu’il «constitue une conspiration majeure contre le Liban et les Libanais». Selon lui, son contenu est de nature à «pousser à l’émigration ce qui reste de notre jeunesse et de notre énergie humaine». Poursuivant sur sa lancée, M. Moawad, a estimé que «le budget proposé vise à assassiner le secteur privé et les institutions qui paient des impôts». «Pour qu’il soit équilibré, il faut réduire les dépenses structurelles et mener des réformes», a indiqué M. Moawad, soulignant que «le budget est une traduction en chiffres de la politique du gouvernement. Il incombe donc à ce dernier d'appliquer les réformes». Et d'ajouter: «La solution réside dans le partenariat avec le secteur privé et la lutte contre l'économie illégale et la contrebande par le contrôle des frontières ».
Par ailleurs, le député souverainiste a réitéré son «soutien à la cause du peuple palestinien et à son droit à l'autodétermination dans un État indépendant». Il a toutefois souligné la nécessité de «protéger le Liban et de préserver sa neutralité». Il a, dans ce sens, souligné l’importance «de tout mettre en œuvre pour éviter que la guerre actuellement limitée au sud ne se généralise». Aussi, a-t-il préconisé «un retrait du Hezbollah du Sud», estimant «qu’il ne s’agit pas là d'un amendement de la résolution 1701, mais plutôt de sa mise en œuvre».
Lire aussi
Commentaires