L’armée va prêter main forte au ministère des Transports pour régler le problème du manque d’effectifs dans les rangs des aiguilleurs du ciel. Quinze officiers des forces aériennes, spécialisés dans ce domaine, vont renflouer l’équipe civile de contrôleurs du trafic aérien à l'aéroport de Beyrouth.
Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamié, et le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, ont signé à cet effet, lundi, un accord en vertu duquel le commandement des forces régulières s’engage à détacher auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) des officiers spécialisés dans le contrôle du trafic aérien, afin d’assurer la pérennité du travail au sein de l'Autorité de navigation aérienne (ANA).
Dans une allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, M. Hamié a rappelé que vingt-cinq aiguilleurs du ciel avaient également été nommés par le Conseil des ministres. Avec les officiers nouvellement sélectionnés, le problème du manque d’effectifs sera réglé.
Ces derniers avaient suivi plusieurs formations correspondantes dans différents pays du monde, ce qui a développé leurs compétences et poussé la Direction générale de l'aviation civile à solliciter leur aide, afin qu’ils puissent être partenaires dans la gestion de la navigation aérienne à l’aéroport.
Le ministre s’est félicité du fait qu’il a désormais un pilier fondamental pour assurer la sécurité aérienne à l'aéroport.
Cette question, rappelle-t-on, préoccupait l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), sachant que l’insuffisance du nombre d’aiguilleurs du ciel remonte à 2010. La situation s’est cependant aggravée avec la crise économique et financière qui frappe le Liban depuis 2020. Selon les explications de M. Hamié, le nombre d’employés au sein de la DGAC est passé de 900 à 200.
Le ministre a par ailleurs salué la coopération entre son département et l'armée libanaise, considérant que cette dernière «dispose des compétences et des ressources humaines et techniques nécessaires qui la qualifient pour apporter son soutien dans plusieurs domaines lorsqu’un problème de sous-effectif se présente».
Il a rappelé, dans ce cadre, la coopération mise en place entre son ministère et l’armée pour le recensement des bienfonds maritimes publics de Naqoura à Arida (pour repérer les empiètements sur le domaine public maritime et assurer des revenus supplémentaires à l’État libanais). M. Hamié a annoncé que l’accord conclu de lundi sera suivi d’un autre, «actuellement en cours de préparation, visant à réaliser le relevé technique de l'ensemble du périmètre de l’aéroport, exigé par l’OACI».
Ce relevé n’a pas été réalisé depuis 30 ans et avait été exécuté, à l’époque, par des sociétés spécialisées étrangères, a-t-il expliqué.
Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamié, et le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, ont signé à cet effet, lundi, un accord en vertu duquel le commandement des forces régulières s’engage à détacher auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) des officiers spécialisés dans le contrôle du trafic aérien, afin d’assurer la pérennité du travail au sein de l'Autorité de navigation aérienne (ANA).
Dans une allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, M. Hamié a rappelé que vingt-cinq aiguilleurs du ciel avaient également été nommés par le Conseil des ministres. Avec les officiers nouvellement sélectionnés, le problème du manque d’effectifs sera réglé.
Ces derniers avaient suivi plusieurs formations correspondantes dans différents pays du monde, ce qui a développé leurs compétences et poussé la Direction générale de l'aviation civile à solliciter leur aide, afin qu’ils puissent être partenaires dans la gestion de la navigation aérienne à l’aéroport.
Le ministre s’est félicité du fait qu’il a désormais un pilier fondamental pour assurer la sécurité aérienne à l'aéroport.
Cette question, rappelle-t-on, préoccupait l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), sachant que l’insuffisance du nombre d’aiguilleurs du ciel remonte à 2010. La situation s’est cependant aggravée avec la crise économique et financière qui frappe le Liban depuis 2020. Selon les explications de M. Hamié, le nombre d’employés au sein de la DGAC est passé de 900 à 200.
Le ministre a par ailleurs salué la coopération entre son département et l'armée libanaise, considérant que cette dernière «dispose des compétences et des ressources humaines et techniques nécessaires qui la qualifient pour apporter son soutien dans plusieurs domaines lorsqu’un problème de sous-effectif se présente».
Il a rappelé, dans ce cadre, la coopération mise en place entre son ministère et l’armée pour le recensement des bienfonds maritimes publics de Naqoura à Arida (pour repérer les empiètements sur le domaine public maritime et assurer des revenus supplémentaires à l’État libanais). M. Hamié a annoncé que l’accord conclu de lundi sera suivi d’un autre, «actuellement en cours de préparation, visant à réaliser le relevé technique de l'ensemble du périmètre de l’aéroport, exigé par l’OACI».
Ce relevé n’a pas été réalisé depuis 30 ans et avait été exécuté, à l’époque, par des sociétés spécialisées étrangères, a-t-il expliqué.
Lire aussi
Commentaires