©Crédit photo: Miguel Medina / AFP
Notre-Dame de Paris a retrouvé sa croix, le mercredi 6 décembre 2023, en haut de sa flèche, à deux jours d'une visite d'Emmanuel Macron sur le chantier où il est attendu pour prendre plusieurs décisions, notamment sur la création de vitraux et la poursuite du chantier. La croix, surplombant une couronne dorée, a été montée dans les airs par une grue en début d'après-midi et installée au sommet de la nouvelle flèche de la cathédrale, dont le remontage, sous les échafaudages, est en cours d'achèvement.
La croix, en haut de la flèche, symbole emblématique de Notre-Dame de Paris, juchée sur une couronne dorée, a été hissée et installée au sommet de la nouvelle flèche de la cathédrale, actuellement en phase finale de reconstruction sous des échafaudages. La flèche originelle, datant du dix-neuvième siècle, s’était effondrée lors de l’incendie dévastateur du 15 avril 2019, qui avait partiellement ravagé ce joyau de l’art gothique édifié entre le douzième et le quatorzième siècle. L’installation de la croix survient quarante-huit heures avant la visite d’Emmanuel Macron sur le chantier, coïncidant avec l’anniversaire de la réouverture prochaine de l’édifice au culte et au public. Durant sa visite, le président rendra un hommage spécial au général Georgelin, décédé cet été, qui supervisait la reconstruction. Selon l’Élysée, son nom sera gravé dans le bois de la flèche.
Emmanuel Macron aura également l’occasion de répondre à la lettre de Monseigneur Ulrich, archevêque de Paris, qui a proposé la création de vitraux contemporains dans plusieurs chapelles latérales de la nef, en mémoire de cette période exceptionnelle marquée par l’incendie et la restauration. Cette lettre, obtenue et publiée par l’AFP et RTL, exprime le désir de Monseigneur Ulrich de créer de nouveaux vitraux «non pour raconter l’incendie», mais pour symboliser «ce que notre époque, après cette épreuve, veut offrir comme contribution à l’histoire de cette église et de Paris». Ce projet de vitraux, s’il est approuvé, sera dirigé par l’État, propriétaire de la cathédrale, en collaboration avec le diocèse. En outre, le président devra décider de la possibilité de créer un musée dédié à Notre-Dame, avec plusieurs options envisagées pour des bâtiments situés sur l’île de la Cité. L’Élysée a également mentionné la nécessité de poursuivre les travaux au-delà de la réouverture, notamment la restauration des arcs-boutants de la nef et du chœur, qui devrait être achevée vers la fin de la décennie.
Le financement de cette troisième phase du chantier, après la mise en sécurité et la restauration, reste à déterminer. Rappelons que les dons collectés après l’incendie s’élèvent à 840 millions d’euros, dont environ 700 millions sont alloués aux deux premières phases. Bien que la flèche ait été couronnée de nouveau, il manque encore son coq, qui sera béni prochainement lors d’une cérémonie distincte au cours de la visite présidentielle de vendredi. Ce nouveau coq remplacera celui sauvé des flammes, destiné à être exposé dans le futur musée. Le vendredi 8 décembre, Emmanuel Macron visitera également la nef et le cœur de la cathédrale, désormais libérés de leurs échafaudages et révélant une nouvelle luminosité à la suite du nettoyage des parois.
Avec AFP
La croix, en haut de la flèche, symbole emblématique de Notre-Dame de Paris, juchée sur une couronne dorée, a été hissée et installée au sommet de la nouvelle flèche de la cathédrale, actuellement en phase finale de reconstruction sous des échafaudages. La flèche originelle, datant du dix-neuvième siècle, s’était effondrée lors de l’incendie dévastateur du 15 avril 2019, qui avait partiellement ravagé ce joyau de l’art gothique édifié entre le douzième et le quatorzième siècle. L’installation de la croix survient quarante-huit heures avant la visite d’Emmanuel Macron sur le chantier, coïncidant avec l’anniversaire de la réouverture prochaine de l’édifice au culte et au public. Durant sa visite, le président rendra un hommage spécial au général Georgelin, décédé cet été, qui supervisait la reconstruction. Selon l’Élysée, son nom sera gravé dans le bois de la flèche.
Emmanuel Macron aura également l’occasion de répondre à la lettre de Monseigneur Ulrich, archevêque de Paris, qui a proposé la création de vitraux contemporains dans plusieurs chapelles latérales de la nef, en mémoire de cette période exceptionnelle marquée par l’incendie et la restauration. Cette lettre, obtenue et publiée par l’AFP et RTL, exprime le désir de Monseigneur Ulrich de créer de nouveaux vitraux «non pour raconter l’incendie», mais pour symboliser «ce que notre époque, après cette épreuve, veut offrir comme contribution à l’histoire de cette église et de Paris». Ce projet de vitraux, s’il est approuvé, sera dirigé par l’État, propriétaire de la cathédrale, en collaboration avec le diocèse. En outre, le président devra décider de la possibilité de créer un musée dédié à Notre-Dame, avec plusieurs options envisagées pour des bâtiments situés sur l’île de la Cité. L’Élysée a également mentionné la nécessité de poursuivre les travaux au-delà de la réouverture, notamment la restauration des arcs-boutants de la nef et du chœur, qui devrait être achevée vers la fin de la décennie.
Le financement de cette troisième phase du chantier, après la mise en sécurité et la restauration, reste à déterminer. Rappelons que les dons collectés après l’incendie s’élèvent à 840 millions d’euros, dont environ 700 millions sont alloués aux deux premières phases. Bien que la flèche ait été couronnée de nouveau, il manque encore son coq, qui sera béni prochainement lors d’une cérémonie distincte au cours de la visite présidentielle de vendredi. Ce nouveau coq remplacera celui sauvé des flammes, destiné à être exposé dans le futur musée. Le vendredi 8 décembre, Emmanuel Macron visitera également la nef et le cœur de la cathédrale, désormais libérés de leurs échafaudages et révélant une nouvelle luminosité à la suite du nettoyage des parois.
Avec AFP
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