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- De Tyr, Raï lance un message de paix et de solidarité
C’est un message de paix qu’a lancé, jeudi, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à partir de Tyr, où il a effectué une tournée en guise de solidarité avec les habitants du Liban-Sud, notamment ceux des villages frontaliers qui ont, en grande partie, fui leurs maisons, en raison des bombardements israéliens qui se poursuivent depuis le 8 octobre, date à laquelle le Hezbollah a ouvert le front sud en soutien au Hamas.
«Les habitants du Liban-Sud ne doivent pas avoir peur», a lancé Mgr Raï, exprimant sa «solidarité» avec eux «face à leurs peines». «Nous sommes solidaires avec vous», a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité de «protéger» la cause libanaise, mais aussi celle, palestinienne, que le Liban défend depuis 1948. Il s’est prononcé à cet égard en faveur de «la solution à deux États».
Soulignant que cette visite au Liban-Sud est un «devoir humanitaire face aux atrocités», Mgr Raï a affirmé que la «guerre à Gaza n’est pas civilisée et ne tient pas compte des lois humanitaires». La qualifiant de «génocide», de «crime de guerre» et de «guerre dévastatrice programmée», il a dénoncé la collusion implicite de la communauté internationale qui «n’élève pas assez la voix» pour aboutir à un cessez-le-feu permanent dans l’enclave.
Jeudi matin, les conseils municipaux de Rmeich, Aïn Ebel et Debl ont appelé le patriarche à se rendre dans leurs villages. Une visite qui n’a pas pu être effectuée, en raison de la situation sécuritaire», selon des sources proches de Bkerké. Dans les mêmes milieux, on a affirmé que le patriarche se rendra dans les villages frontaliers lorsque la situation se calmera.
Accompagné d’une délégation du Conseil des patriarches et des évêques maronites, Mgr Raï avait entamé sa tournée par une prière en l’église Notre-Dame des mers qui relève de l’archevêché maronite de Tyr, avant de se diriger vers l’archevêché grec-catholique puis à Dar el-Fatwa. Il a été accueilli par des personnalités politiques et militaires de la région, ainsi que par des responsables de la Finul et d’agences onusiennes.
«Les habitants du Liban-Sud ne doivent pas avoir peur», a lancé Mgr Raï, exprimant sa «solidarité» avec eux «face à leurs peines». «Nous sommes solidaires avec vous», a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité de «protéger» la cause libanaise, mais aussi celle, palestinienne, que le Liban défend depuis 1948. Il s’est prononcé à cet égard en faveur de «la solution à deux États».
Soulignant que cette visite au Liban-Sud est un «devoir humanitaire face aux atrocités», Mgr Raï a affirmé que la «guerre à Gaza n’est pas civilisée et ne tient pas compte des lois humanitaires». La qualifiant de «génocide», de «crime de guerre» et de «guerre dévastatrice programmée», il a dénoncé la collusion implicite de la communauté internationale qui «n’élève pas assez la voix» pour aboutir à un cessez-le-feu permanent dans l’enclave.
Jeudi matin, les conseils municipaux de Rmeich, Aïn Ebel et Debl ont appelé le patriarche à se rendre dans leurs villages. Une visite qui n’a pas pu être effectuée, en raison de la situation sécuritaire», selon des sources proches de Bkerké. Dans les mêmes milieux, on a affirmé que le patriarche se rendra dans les villages frontaliers lorsque la situation se calmera.
Accompagné d’une délégation du Conseil des patriarches et des évêques maronites, Mgr Raï avait entamé sa tournée par une prière en l’église Notre-Dame des mers qui relève de l’archevêché maronite de Tyr, avant de se diriger vers l’archevêché grec-catholique puis à Dar el-Fatwa. Il a été accueilli par des personnalités politiques et militaires de la région, ainsi que par des responsables de la Finul et d’agences onusiennes.
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