Le célèbre panneau «Hollywood», emblématique des hauteurs de Los Angeles et symbole reconnu mondialement de l’industrie cinématographique, a célébré son centième anniversaire ce vendredi. Cette célébration a été marquée par une illumination exceptionnelle des neuf lettres mythiques, un spectacle inédit depuis des décennies.
Au fil des ans, ce panneau est devenu un emblème quasi plus célèbre que les stars du cinéma de Los Angeles. Ces lettres ont été les protagonistes de nombreuses œuvres cinématographiques et séries se déroulant à «L.A», souvent détruites par des effets spéciaux, symbolisant paradoxalement la vulnérabilité du cinéma et des États-Unis.
L’histoire du panneau est jalonnée de tragédies réelles et de rebondissements. Par exemple, en 1932, l’actrice britannique Peg Entwistle s’est suicidée en sautant du haut de la lettre «H». Initialement, l’enseigne était composée de 13 lettres formant le mot «HOLLYWOODLAND» pour promouvoir un nouveau quartier résidentiel. Grâce à l’essor de l’industrie cinématographique, le panneau s’est rapidement imposé comme un symbole de la ville.
Dans les années 1940, l’enseigne a failli disparaître, le «H» ayant été endommagé par le vent. Les habitants demandèrent alors à la ville de retirer l’enseigne, mais celle-ci décida de la réparer et de supprimer le «LAND» en 1949, ne laissant que «HOLLYWOOD» comme nous le connaissons aujourd’hui.
Après des décennies d’exposition aux éléments, les lettres en bois étaient en piteux état. Alice Cooper, père fondateur du shock rock, a mené une campagne pour restaurer l’enseigne, contribuant à hauteur de 28.000 dollars. D’autres célébrités comme Gene Autry, Hugh Hefner, fondateur de Playboy, et le chanteur Andy Williams ont également parrainé la rénovation de chaque lettre. Les nouvelles lettres, un peu moins hautes, sont désormais en acier, offrant ainsi plus de résistance.
Le Hollywood Sign Trust, qui gère l’enseigne, a récemment déclaré que la rénovation des lettres pour leur centenaire avait nécessité près de 1.500 litres de peinture et d’apprêt. L’illumination de vendredi était un événement exceptionnel, l’enseigne n’étant habituellement pas éclairée la nuit pour ne pas gêner les habitations avoisinantes. Cependant, Jeff Zarrinnam, président du Hollywood Sign Trust, envisage de futures illuminations pour des événements majeurs comme la Coupe du monde de football et les jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.
Le panneau a également été le théâtre de farces: en 2017, il a été modifié pour afficher «Hollyweed», en référence au cannabis et, en 2021, on a pu lire «Hollyboob» dans le cadre d’une sensibilisation au cancer du sein.
Avec AFP
Au fil des ans, ce panneau est devenu un emblème quasi plus célèbre que les stars du cinéma de Los Angeles. Ces lettres ont été les protagonistes de nombreuses œuvres cinématographiques et séries se déroulant à «L.A», souvent détruites par des effets spéciaux, symbolisant paradoxalement la vulnérabilité du cinéma et des États-Unis.
L’histoire du panneau est jalonnée de tragédies réelles et de rebondissements. Par exemple, en 1932, l’actrice britannique Peg Entwistle s’est suicidée en sautant du haut de la lettre «H». Initialement, l’enseigne était composée de 13 lettres formant le mot «HOLLYWOODLAND» pour promouvoir un nouveau quartier résidentiel. Grâce à l’essor de l’industrie cinématographique, le panneau s’est rapidement imposé comme un symbole de la ville.
Dans les années 1940, l’enseigne a failli disparaître, le «H» ayant été endommagé par le vent. Les habitants demandèrent alors à la ville de retirer l’enseigne, mais celle-ci décida de la réparer et de supprimer le «LAND» en 1949, ne laissant que «HOLLYWOOD» comme nous le connaissons aujourd’hui.
Après des décennies d’exposition aux éléments, les lettres en bois étaient en piteux état. Alice Cooper, père fondateur du shock rock, a mené une campagne pour restaurer l’enseigne, contribuant à hauteur de 28.000 dollars. D’autres célébrités comme Gene Autry, Hugh Hefner, fondateur de Playboy, et le chanteur Andy Williams ont également parrainé la rénovation de chaque lettre. Les nouvelles lettres, un peu moins hautes, sont désormais en acier, offrant ainsi plus de résistance.
Le Hollywood Sign Trust, qui gère l’enseigne, a récemment déclaré que la rénovation des lettres pour leur centenaire avait nécessité près de 1.500 litres de peinture et d’apprêt. L’illumination de vendredi était un événement exceptionnel, l’enseigne n’étant habituellement pas éclairée la nuit pour ne pas gêner les habitations avoisinantes. Cependant, Jeff Zarrinnam, président du Hollywood Sign Trust, envisage de futures illuminations pour des événements majeurs comme la Coupe du monde de football et les jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.
Le panneau a également été le théâtre de farces: en 2017, il a été modifié pour afficher «Hollyweed», en référence au cannabis et, en 2021, on a pu lire «Hollyboob» dans le cadre d’une sensibilisation au cancer du sein.
Avec AFP
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